Inflation américaine optimale, suite…

L’inflation est à son niveau optimal aux Etats-Unis, c’est-à-dire dans la bande des 1,0 à 1,5 % car en dessous de ce seuil, les risques de déflation peuvent commencer à devenir inquiétants et au-dessus de cette barre critique, ce sont les risques d’inflation qui peuvent l’être,

Document 1 :

Ainsi, après une longue période de risques inflationnistes, ce sont les risques déflationnistes qui sont les plus inquiétants, après les turbulences financières et les baisses des prix de l’énergie de ces dernières années qui provoquent des variations considérables sur les indices des prix.

Lorsqu’il présidait la Fed, ce bon vieux Greenspan prenait en considération l’inflation dite sous-jacente, c’est-à-dire hors des produits dont les prix sont volatils comme ceux de l’énergie, à savoir le PCE:PILFE qui fluctue dans cette zone optimale pour ce qui concerne les variations sur les 6 derniers mois,

Document 2 :

Cependant, les Américains réagissent en fonction de l’ensemble des prix, y compris ceux de l’énergie. Or, le PCE est lui aussi dans cette zone optimale pour ce qui concerne les variations sur les 6 derniers mois,

Document 3 :

Dans ces conditions, tout va bien.
La croissance américaine est à son optimum quand on prend en considération tous les indicateurs de base.

14 réflexions sur “Inflation américaine optimale, suite…”

  1. « L’AMF requiert une lourde amende contre Société Générale pour non déclaration de transactions boursières… »

    Encore 2 millions à trouver…

  2. 25 faits sur la déchéance de Detroit que vous aurez du mal à croire
    Publié le 26 juillet 2013 dans Amérique du Nord

    L’une des plus grandes villes de l’histoire du monde n’est plus que l’ombre d’elle-même. Voici 25 données chiffrées qui permettent de mesurer l’ampleur de la déchéance.

    Par Michael Snyder, depuis les États-Unis.

    Il est tellement triste de voir une des plus grandes villes des États-Unis subir une mort horrible. Autrefois, la ville de Detroit était une métropole grouillante de 1,8 million de personnes avec le plus haut revenu par habitant des États-Unis. C’est désormais un trou pourri en décomposition d’environ 700.000 personnes qui est la risée du monde entier. Le 18 juillet, nous avons appris la décision de la ville de se déclarer en faillite officiellement. Ce qui aurait été de loin la plus grande faillite municipale de l’histoire des États-Unis a été stoppé temporairement le lendemain par une juge du comté d’Ingham.

    Elle a jugé que le dépôt de bilan de Detroit viole la Constitution du Michigan car elle se traduirait par une réduction des paiements de pensions pour les retraités. Elle a aussi déclaré que ce dépôt de bilan « ne respectait pas le président (des États-Unis) qui a sauvé (les constructeurs automobiles de Detroit) de la faillite » et elle a ordonné qu’une copie de son jugement soit envoyée à Barack Obama. Le lien entre « le respect du président » et la faillite de Detroit est un mystère, mais la juge s’est arrangé pour qu’il y ait des mois de batailles juridiques à venir sur les problèmes d’argent de Detroit.

    Il sera très intéressant de voir comment cela se terminera. Mais une chose est sûre : la ville de Detroit est fauchée. Une des plus grandes villes de l’histoire du monde n’est plus que l’ombre de ce qu’elle était autrefois. Vous aurez du mal à croire les 25 faits qui suivent concernant la déchéance de Detroit.

    1) Aujourd’hui, la ville de Detroit doit de l’argent à plus de 100.000 créanciers.

    2) Detroit est confronté à 20 milliards de dollars de dettes et passif non capitalisé. Ce qui revient à plus de 25.000 dollars par habitant.

    3) En 1960, la ville de Detroit avait le revenu par habitant le plus élevé des États-Unis.

    4) En 1950, il y avait environ 296.000 emplois manufacturiers à Detroit. Aujourd’hui, il y en a moins de 27.000.

    5) Entre décembre 2000 et décembre 2010, 48% des emplois manufacturiers de l’État du Michigan ont été détruits.

    6) Il y a beaucoup de maisons disponibles à la vente dès maintenant pour 500$ ou moins à Detroit.

    7) Il y a désormais environ 78.000 maisons abandonnées dans la ville.

    8) Environ un tiers des 362 kilomètres carrés de Detroit est vacant ou abandonné.

    9) Une étonnante proportion de la ville est analphabète : 47% des habitants.

    10) Moins de la moitié des habitants de Detroit de plus de 16 ans travaillent.

    11) Encore plus incroyable, 60% des enfants de la ville vivent dans la pauvreté.

    12) Detroit était autrefois la quatrième plus grande ville des États-Unis, mais au cours des 60 dernières années, sa population a chuté de 63%.

    13) La ville est désormais très fortement dépendante des recettes fiscales qu’elle tire des casinos de la ville. À l’heure actuelle, cela représente 11 millions de dollars par mois d’impôts.

    14) Il y a 70 sites de déchets dangereux abandonnés à Detroit.

    15) 40% des lampadaires ne marchent plus.

    16) Seul un tiers des ambulances sont en état de fonctionner.

    17) Certaines de ces ambulances ont été utilisées depuis si longtemps qu’elles ont roulé plus de 400.000 kilomètres.

    18) Les deux tiers des parcs de la ville sont fermés définitivement depuis 2008.

    19) Les effectifs de la police de Detroit ont été réduits de 40% au cours de la dernière décennie.

    20) Quand vous appelez la police à Detroit, il leur faut en moyenne 58 minutes pour répondre.

    21) En raison des compressions budgétaires, la plupart des postes de police de Detroit sont maintenant fermés au public 16 heures par jour.

    22) Le taux de crimes violents à Detroit est cinq fois plus élevé que la moyenne nationale.

    23) Le nombre de meurtres par habitant de Detroit est 11 fois supérieur à celui de New York.

    24) Aujourd’hui, la police résout moins de 10% des crimes qui sont commis dans la ville.

    25) La situation criminelle en est rendue au point que même la police dit aux gens qu’ils entrent à Detroit « à leur propres risques« .

    Il est facile de se moquer de Detroit, mais en réalité, le reste des États-Unis suit la même trajectoire. Detroit est juste en avance : partout aux États-Unis, des centaines de gouvernements locaux et d’États sont au bord de la ruine. Eric Scorsone, économiste à l’Université du Michigan, résume ainsi :

    Tout le monde va se dire : « Oh, c’est Detroit. Je pensais qu’ils étaient déjà en faillite ». Mais la situation de Detroit n’est pas unique. C’est la même chose à Chicago, New York, San Diego et San Jose. Cela concerne beaucoup de grandes villes de ce pays. Ce n’est peut-être pas aussi extrême qu’à Detroit, mais beaucoup de ces villes font face aux mêmes problèmes.
    Il y a quelques temps, Meredith Whitney était fortement critiquée pour avoir prédit une énorme vague de faillites de villes dans ce pays. Quand ce n’était pas encore le cas, les critiques étaient sans merci. Mais elle n’avait pas tort. Elle l’avait juste prédit trop tôt.

    Detroit n’est que le début. Lors de la prochaine grande crise financière, nous allons voir une vague de faillites de villes sans précédent.

    Et bien entendu, le plus gros problème de dette des États-Unis reste l’État fédéral lui-même. Nous allons payer un lourd tribut pour avoir laissé s’accumuler 17.000 milliards de dollars de dette et plus de 200.000 milliards de passif non capitalisé. Partout dans le pays, l’infrastructure économique est éventrée, le niveau d’endettement explose et la pauvreté s’étend. Nous consommons beaucoup plus de richesses que nous n’en produisons, et notre part du PIB mondial a diminué de façon spectaculaire.

    Nous avons vécu bien au dessus de nos moyens depuis si longtemps que nous pensons que c’est « normal », mais un « ajustement » extrêmement douloureux est à venir et la plupart des Américains ne sauront pas le gérer. Donc, ne nous moquons pas de Detroit. La difficulté financière que cette ville connaît frappera d’autres endroits bien assez tôt.

      1. Cher Monsieur Chevallier,
        nous restons sur notre faim quant au territoire(s) – géographique et ou économique et ou fiscal juridique – idéal pour tout citoyen lassé de faire partir des idiots utiles (utiles aux autres). Perso, je rêve de devenir inutile 🙂 Etant entendu qu’un sujet si tabou ne saurait être débattu dans une optique « conseil », chacun étant libre de lire ou pas, croire ou pas, et prenant ses dispositions ou pas.
        Amicalement.

  3. Encore un avis divergent sur le fait que l’éco US aille « mieux que bien », cette fois-ci de Chen Zao co-responsable de la recherche macro chez Brandywine, une société de gestion du groupe Legg Mason.

    je rapporte un extrait et le lien au-dessous:

    « Je ne vois pas les vraies raisons économiques pour relever les taux : l’inflation est inférieure à la cible de 2% et la situation réelle du marché du travail est moins rose que vous ne pouvez le penser. Je pense au contraire que les Etats-Unis ont besoin d’un quatrième « QE » (« Quantitative Easing » ou programme d’achats d’actifs). Il ne faut pas augmenter les taux d’intérêt. Dans les années 1980 et 90, lorsque les prix des produits de base sont tombés de 30-40% et que la croissance nominale était faible comme aujourd’hui, la Réserve Fédérale a toujours assoupli sa politique monétaire. Donc, je ne pense pas qu’ils vont relever les taux en décembre, et probablement même pas en 2016. Relever les taux d’intérêt dans un monde avec une demande atone et une offre excessive serait déflationniste », a-t-il expliqué lors d’une conférence de presse à Paris.

    http://www.morningstar.fr/fr/news/144788/la-fed-va-commettre-une-erreur-en-relevant-ses-taux-brandywine.aspx

    Une fois encore, il ne s’agit ps de dire que les US sont « au bord du gouffre » – juste que leur situation économique n’est peut-être pas si rose que cela – et encore moins que l’Europe puisse les aider (sur l’Europe, je rejoins votre article lié à la stratégie du désordre qui indique entre autres que l’UE est un construction étasunienne – merci Mr Monnet dont la carrière est suffisamment explicite quant aux intérêts servis… – mais étant donné que les US entretiennent cette situation – quel est le passé de Mario Monti, de Mark Carney gouverneur de la BoE, de bons nombre de gouvernants « french american young leaders »… – la situation européenne ne s’améliorera pas. Elle ne le pourra que lorsque les gouvernants se seront affranchis de leur tutelle étasunienne et que ces derniers seront revenus à la doctrine Monroe pas longtemps pratiquée!!)

  4. Je lit pas mal de commentaires ses dernières années, pour certain le dollar allait s’éffondrer, pour d’autres s’était l’euro mais avec le recul ses rater pour tout les deux, pourquoi?, parce que le jour au la bourse baisse à new York elle fa à paris, il n’ont pas compris que l’économie était mondialiser et que le jour au sa arrivera effondrements sera mondial

    1. polo répond à polo pour rectifier une suite par erreur, je voulais dire parce que le jour au elle baisse à new York elle fait de même à paris ,merci même si vous l’avis compris

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