L’analyse des agrégats monétaires de la zone euro doit être revue en y intégrant les manipulations des opinions publiques et celles des dirigeants politiques et économiques en Europe et aux Etats-Unis…
Au point de départ se situe la constatation par les dirigeants politiques et économiques européens de l’émergence du leadership des Etats-Unis d’Amérique sur le monde libre après la Seconde guerre mondiale alors que les pays européens avaient été auparavant historiquement les pays dominants dans le monde.
Les Etats-Unis d’Amérique sont devenus la grande puissance dans le monde parce que ce sont des Etats qui se sont… unis pour constituer une grande nation, formant ainsi à terme la plus grande puissance économique et militaire du monde et de ce fait leur monnaie est devenue la référence mondiale, ce qui a renforcé encore leurs pouvoirs sur le reste du monde.
Comme il était évident que l’unité politique ne pouvait pas se faire en Europe du fait de l’importance du passé des nations européennes, l’idée a germé dans les têtes de dirigeants européens de contourner cet obstacle en cherchant à adopter une monnaie commune susceptible de concurrencer l’influence du dollar et surtout pouvant déboucher à long terme sur des Etats Unis d’Europe.
En effet, les relations entre une nation et sa monnaie sont biunivoques, c’est-à-dire que, normalement, l’émergence d’une nation s’accompagne très rapidement de la création de sa monnaie, ce qui lui confère alors sa pleine souveraineté et sa totale indépendance mais cette relation biunivoque peut être reprise dans l’autre sens en quelque sorte : théoriquement, l’adoption d’une monnaie unique devrait conduire à terme à la création d’une nation.
Ce raisonnement a priori hors normes peut effectivement se justifier à partir du moment où l’on prend en considération le fait que l’adoption d’une monnaie unique dans des nations dont les niveaux et les gains de productivité globale sont relativement proches les uns des autres conduit à adopter des politiques économiques identiques dans ces pays, préludant ainsi à la création d’Etats unis pouvant former à terme une nation pleine et entière puisque les différences entre ces nations se sont alors fortement réduites.
Les dirigeants politiques et économiques européens ont alors adopté cette solution en manipulant leurs opinions publiques avec leurs discours éculés et bien connus maintenant sur l’Europe.
Ça, c’est le côté face de l’euro, pour les idiots utiles qui sont tombés dans le piège que leur ont posé les dirigeants de l’Allemagne de l’Ouest qui savaient très bien que l’adoption d’une monnaie unique allait leur procurer des avantages considérables en aspirant, grâce au principe intangible de la libre circulation des personnes, une main d’œuvre permettant aux entreprises allemandes de diminuer leurs coûts et donc d’augmenter ainsi facilement leurs bénéfices.
Cette manip a parfaitement bien marché avec le coup de la réunification allemand qui n’aura été qu’un laboratoire d’essai pour cette monnaie unique à l’échelle européenne qu’est l’euro.
C’est là une très grande réussite à tous points de vue.
Cependant, les manipulateurs allemands se sont fait finalement manipuler par les Américains (des Etats-Unis) qui sont des experts en monétarisme…
En effet, ils savaient très bien que les banques centrales de pays indépendants et souverains d’une zone monétaire ne pouvaient pas maitriser leurs agrégats monétaires ce qui conduit irrémédiablement à une création monétaire létale à terme, et avant cette échéance, à une croissance inférieure à son potentiel optimal, avec un appauvrissement de plus en plus insupportable des populations des pays les moins productifs.
Effectivement, les banques centrales de la zone euro sont dans l’incapacité de chiffrer les agrégats monétaires relatifs à leur pays respectif.
Seuls sont fiables les chiffres globaux pour la zone euro de la masse monétaire M3 et de l’agrégat M1 avec ses deux composantes, à savoir les dépôts à vue des ménages et des billets en circulation.
La Fed a constaté avant 2006 le développement d’une bulle monétaire dans l’agrégat M3-M2 que le bombardier furtif B-2, Ben Bernanke a fait éclater en utilisant une arme de destruction massive qui a fait des dommages collatéraux importants mais qui a permis aux Etats-Unis de restaurer de bons fondamentaux en éliminant l’argent non gagné.
Sur la base des normes de référence que sont les agrégats monétaires des Etats-Unis par rapport au PIB courant annuel, M3 ne devrait pas dépasser la limite de 78 % qui a été atteinte en août 2004 dans la zone euro et largement dépassée par la suite…
Document 1 :
… pour se monter aux alentours de 3 000 milliards d’euros!
Document 2 :
Cette hypertrophie monétaire est surtout due à celle de M1 qui, comparativement aux Etats-Unis, est de l’ordre de 3 000 milliards d’euros,
Document 3 :
Cette bulle monétaire en M1 se situe dans les dépôts à vue des ménages et dans les billets abondamment produits par la fameuse planche,
Document 4 :
L’argent circule mal, lentement dans la zone euro…
Document 5 :
… surtout pour ce qui concerne M1 : les malheureux Euro-zonards gardent trop d’argent (non gagné) sur leurs comptes à vue et trop de billets sont en circulation,
Document 6 :
Comme je l’ai déjà écrit, Seuls les Anglais ne sont pas tombés dans le piège, en sortant même de l’U.E. !
Mieux encore : les petits Suisses ont toujours refusé énergiquement de faire partie de l’UE malgré toutes les pressions dont ils sont l’objet, et ils s’en portent très bien !
Normalement, ce sont les gens de la banque centrale qui doivent maitriser et gérer ces problèmes mais la Banque de France et son gouverneur ont la réputation d’être particulièrement nuls dans leur domaine de compétence, déjà jugés nuls (par rapport à mes analyses) par la 17° Chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Paris, nuls et archi nuls en monétarisme…
Tout est simple finalement.
Cliquer ici pour accéder aux chiffres des agrégats monétaires publiés par la BCE.
Cliquer ici pour lire mon article précédent sur les agrégats monétaires de la BCE.
Cliquer ici pour lire mon article confirmant que la Banque de France et son gouverneur ont été jugés nuls par la 17° Chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Paris.
Et pendant ce temps là, l’Euro continue de monter face au dollar US. J’en suis bluffé et la logique m’échappe. C’est à croire que plus l’Europe dilue sa monnaie, plus elle prend de la valeur.
Une vraie martingale.
Attention à ne pas confondre marée et clapot.
Bonjour,
Toujours aussi instructif. Dispose-t-on des agrégats pour des pays européens qui ont gardé une monnaie nationale (Royaume-uni, Norvège, Suisse, Suède)? Et si oui, vous serait-il possible de nous fournir une analyse de leur situation respective avec une appréciation de leur bonne ou mauvaise culture monétariste? Les comparaisons avec la zone euro devraient être sans appel.
Bonne fin de journée
En résumé, la France un pays communiste sous la botte de l’Allemagne… Et les cocos de faire de la résistance… Finalement, ils n’auraient pas tort !! ;=)
En résumé nous avons donc Mitterand le pétainisme qui a ouvert toute grande la voie au nouveau Pétain pour nous faire marron. La presse dithyrambique, fait de nos parents qui la lisent encore des collabos.