Petits Suisses et monétarisme

L’agrégat monétaire M1 est considérablement hypertrophié en Helvétie, non pas par création monétaire comme en €URSS, mais par les apports de capitaux émanant d’étrangers attirés par la place financière suisse qui est l’un des principaux refuges en temps de turbulences financières,
Document 1 :

M1 représente plus de 80 % du PIB annuel contre moins de 15 % aux Etats-Unis !

M2-M1 donne une image plus fidèle de l’épargne des petits Suisses qui varie considérablement,
Document 2 :

A titre de comparaison, les variations d’une année sur l’autre de M2-M1 sont inférieures à 10 %.

Un des mécanismes de base du monétarisme est bien visible quand on prend en considération les variations de M2-M1 et de M3-M2 (toujours d’une année sur l’autre) : quand les petits Suisses diminuent leur épargne (M2-M1), les bénéfices des entreprises augmentent (M3-M2 représente en fait plus précisément leur trésorerie), ce qui correspond à une croissance forte, et inversement,
Document 3 :

Olivier Crottaz a attiré notre attention sur ce que la BNS appelle la monnaie centrale qui inclut en particulier les réserves en devises qui ont bondi en août,
Document 4 :

Les investisseurs avisés (les bons spéculateurs), surtout ceux de l’€URSS, ont manifestement transféré judicieusement leurs capitaux en Helvétie, ce que confirmeront très certainement les statistiques qui seront publiées ultérieurement.

2 réflexions sur “Petits Suisses et monétarisme”

  1. Allemagne : un fossé persistant entre les élites et la population.

    Alors que les parlementaires du Bundestag l’ont approuvée à une majorité écrasante, seuls 19 % des Allemands soutiennent la réforme du FESF.

    Le Bundestag a voté la réforme du FESF à une très large majorité, le patronat et les syndicats se sont massivement engagés en sa faveur, mais la population allemande, elle, n’adhère pas aux mesures de soutien à la zone euro. Selon un sondage ZDF, seuls 19 % des Allemands soutiennent l’extension des compétences du Fonds, contre 75 % qui la condamnent.

    Une étude Forsa pour « Stern » montre que seuls 18 % des Allemands se disent prêts à contribuer « personnellement » à une aide financière pour la Grèce, 80 % sont contre.

    http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0201668762179-un-fosse-persistant-entre-les-elites-et-la-population-226575.php

    Et en France ?

  2. Attendons le verdict des courbes pour le confirmer, mais d’un point de vue humain, vu le chaos dans l’€urss-zone, cela me semblait déjà évident dès le courant de l’été !.

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