Après la Grèce, le Portugal !

La courbe des taux du Portugal est inversée depuis début mai 2010, lorsque des banques (grecques ?) de la zone euro ont failli être en défaut de paiement d’après la BCE, ce qui a provoqué une chute incontrôlée (un krach éclair) des cours des actions à New York pendant quelques minutes : les rendements du 5 ans (16,66 % ce jour) sont supérieurs à ceux du 10 ans (13,935 %),

Document 1 :

(cliquer sur les documents pour les agrandir et les voir à la bonne échelle)

Document 2 :

Document 3 :

Un tsunami est dévastateur (cf. celui de Thaïlande, la Grèce), mais quand il touche des centrales nucléaires (cf. Fukushima, les big banks too big to bail qui ne respectent pas les règles prudentielles d’endettement), c’est le début d’une chute infernale de dominos.

Spéculer, c’est voir juste et loin, c’est-à-dire anticiper correctement.
Tout est simple.

5 réflexions sur “Après la Grèce, le Portugal !”

  1. Merci Mr Chevalier pour votre site que j’ai découvert il y a un mois depuis je passe tout les jours
    Votre travaille est remarquable, tout est clair simple est bien expliqué avec une touche d’humour
    En plus chacun de vos articles ont un lien vers la source du sujet traité, vraiment j’adore merci pour tout.

  2. Après la Grèce, le Portugal.

    Et après le Portugal, ce sera l’Espagne.

    Mercredi 7 mars 2012 :

    La production industrielle espagnole a commencé l’année 2012 dans le rouge, avec en janvier un recul de – 4,2 % sur un an, selon les chiffres publiés mercredi par l’Institut national de la statistique (Ine), alors que le pays s’apprête à renouer avec la récession.

    Cet indicateur, calculé en données corrigées des variations saisonnières (CVS), avait déjà plongé en décembre de – 3,5 %, tandis que, sur l’ensemble de 2011, la production industrielle espagnole a baissé de – 1,8 % par rapport à 2010.

    En janvier, le recul est particulièrement marqué dans les biens de consommation durable (- 8,5 %), les biens d’équipement (- 6 %) et les biens intermédiaires (- 5,7 %).

    Mais les autres catégories sont elles aussi dans le rouge, notamment l’énergie (- 4 %) et les biens de consommation non durable (- 0,9 %).

    Ces mauvais chiffres surviennent alors que le pays devrait replonger en récession dès ce trimestre : privée de son moteur économique, la construction, l’Espagne voit également sa modeste croissance étouffée par les nombreux plans de rigueur auxquels elle doit se soumettre pour réduire, comme promis, son déficit public.

    « Le quatrième trimestre de l’an passé a connu une croissance négative (- 0,3 %, ndlr), et cette tendance va se maintenir durant encore deux trimestres », a reconnu vendredi le ministre de l’Economie Luis de Guindos.

    Le gouvernement a d’ailleurs revu drastiquement ses prévisions économiques pour 2012, avec un recul du PIB de – 1,7 % contre une croissance de 2,3 % prévue par le précédent exécutif, et une poursuite de la hausse du chômage à 24,3 % de la population active.

    http://www.romandie.com/news/n/Espagne_la_production_industrielle_dans_le_rouge_en_janvier__42_sur_un_an070320120935.asp

  3. Que de remarquables analyses sur vos blog.

    Suffisamment pour mettre en évidence que l’euro présentée comme monnaie commune officiellement, n ‘est en réalité qu’un avatar de feu le Deutschemark, c ‘est à dire d’une monnaie qui va bien à l’Allemagne mais très mal à tous les autres pays de la zone euro.

    Pour une autre analyse je vous propose « l’Europe allemande ou les erreurs de la France » sur mon blog http://www.France-rebelle.com

    Bravo en tous cas pour vos conclusions!

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