Le taux de croissance du PIB en France baisse vers zéro alors qu’il revient dans la norme de 3 % aux Etats-Unis (d’un trimestre à l’autre en taux annualisé)…
Document 1 :
… confirmant, évidemment, ce que j’en ai écrit : les fondamentaux américains ont été rétablis, les marchés y fonctionnent normalement, ce qui n’est pas le cas dans la vieille Europe antilibérale (et en France en particulier) grandement handicapée de surcroit par cette monnaie unique contre nature.
Une fois de plus, le bon chiffre de la croissance du 1° trimestre dernier annoncé triomphalement par l’Insee est particulièrement douteux, cf. ce que j’en ai écrit à ce sujet.
Sur la longue période, la tendance baissière de la croissance du PIB (d’une année sur l’autre) en France est due à la politique fondamentalement de gauche antilibérale qui y est menée, surtout depuis 1980, par les gouvernements de… droite et de gauche,
Document 2 :
Avant 1980, la croissance en France était supérieure à celles des Etats-Unis qui sombraient eux aussi dans des dérives gauchisantes qui ont culminé sous la présidence de Carter.
L’arrivée au pouvoir des monétaristes avec Ronald Reagan a permis d’opérer un redressement salvateur sans grandes turbulences, grâce aussi à la politique monétaire très libérale menée par ce bon vieux Greenspan.
Tout est simple, sauf pour les idiots nuisibles, terme consacré qui était utilisé par les Reaganomics pour désigner les adversaires du libéralisme (au sens français) qui refusaient de reconnaitre ces évidences.
Les Américains ont su gagner la bataille des idées pendant un quart de siècle. Après quelques années Obabamesques catastrophiques, surtout pour l’endettement public, ils pourraient se redresser davantage encore alors que la vieille Europe continentale s’enfonce irrémédiablement dans ses errements économiques et financiers qui peuvent avoir des conséquences très graves.
Heu, désolé Jp… mais là je dois relever une phrase car vous frisez le natixisme*
Vous dites : »Après quelques années Obabamesques catastrophiques »
Pourtant, d’après les chiffres de l’augmentation de la dette publique US…
Le gars qui a fait +1000 milliards de dettes par an pendant ses 8 ans de présidence, c’est W…
soit 8 000 des 15 000 milliards de dettes à lui tout seul… argent qui a enrichi les consoritums (ses potes qui ont financé son élection, par exemple Carlyle…) qui vendaient 20 dollars le litre de carburant à l’armée US en pleine guerre d’irak
* natixisme = art de dire des crétineries. Ce mot est un néologisme, basé sur le nom d’une banque dont tout le monde rigole en raison des incessantes déclarations béatement optimistes de leurs stratégistes.
Une information pour nuancer votre propos: dans les 3 dernieres deceniies on remarque que lorsque le Congres (House+Senate) est domine par les republicains la dette se stabilise ou diminue. 🙂
http://en.wikipedia.org/wiki/File:Federal_Debt_1901-2010.png
Sous la présidence de Bill Clinton, le budget de l’Etat était excédentaire et la dette de l’Eta fédéral tendait dramatiquement vers zéro, ce qui fut la + grande frayeur de Greenspan !
y’aura t il banque route??????????????cet année sera t’il catastrophique???nos epargnes sont ils en danger???
@ nolane > « Banque route », non … mais « bank run » oui 🙂