Bons bons record des petits Suisses à 0,467 % !

Les rendements des bons bons du Trésor ont encore battu leur plus bas record à 0,467 % aujourd’hui 31 juillet en cours de séance…

Document 1 :

… ce qui montre une fois de plus que l’€-crise est bien finie,

Document 2 :

Le sismographe surveillant les secousses en zone euro monte à des sommets dans l’attente des dernières inventions de la nomenklatura euro-zonarde, en particulier des Marioles,

Document 3 :

Un tsunami est toujours possible mais jamais certain. Comme les éléphants qui sentent toujours venir les tsunamis, les bons spéculateurs, c’est-à-dire les investisseurs avisés réfugient leurs capitaux en Helvétie dont la banque centrale en profite pour gagner plein de milliards de bons francs.

10 réflexions sur “Bons bons record des petits Suisses à 0,467 % !”

  1. Pour la BNS, il paraît que ce sont surtout des profits réalisés à cause de la hausse du dollar. En tout cas, pas de profits réalisés à cause de l’euro, puisque l’euro n’a pas monté. Quant au profit réalisé sur les stocks d’or, pour ce qu’il en reste, cela doit être moindre j’imagine.

  2. En tout cas pas la BNS, peut-être la BCE, puisqu’indirectement, affaiblir le CHF implique de soutenir l’EUR (mais même si le volume est peut-être grand pour la Suisse, cela reste assez petit pour l’Heureuxland… Donc on peut probablement dire qu’aucune de ces deux banques centrales n’en profite….

  3. Mercredi 1er août 2012 :

    Zone euro : un autre ministre allemand n’exclut pas une sortie de la Grèce.

    Le ministre allemand des Transports, Peter Ramsauer, n’a pas exclu mercredi une sortie de la Grèce de la zone euro, abondant ainsi dans le sens de son homologue à l’Economie, Philipp Rösler.

    « Naturellement la Grèce peut sortir de l’euro », a déclaré M. Ramsauer, qui appartient à la branche bavaroise des Unions Chrétiennes (CSU) dans un entretien à la télévision allemande ARD. « Même si, il faut le dire, ce n’est pas la solution à tous les problèmes », a-t-il ajouté.

    Il s’agit là du deuxième ministre allemand, après Philipp Rösler, membre du petit parti libéral (FDP), à évoquer à haute voix une sortie de la Grèce de la zone euro.

    Ces deux ministres sont membres des deux petits partis de la coalition gouvernementale composée en outre de la grande formation CDU.

    http://www.romandie.com/news/n/Zone_euroUn_autre_ministre_allemand_n_exclut_pas_une_sortie_de_la_Grece46010820120935.asp

  4. Bruno Berthez, sur son blog, nous livre une analyse assez intéressante de la situation économique: « Son plan (celui de Drahgi) est une sorte de coordination, coopération entre la BCE et les gouvernements. Un mélange, volontairement opaque d’intervention du pseudo-fiscal et du vrai monétaire dans lesquels se rejoindraient l’EFSF, l’ESM, la BCE. Le mélange est assez opaque pour servir de cache sexe et éviter de donner trop à voir l’interdit de la pornographie du financement des Etats par la création monétaire. On peut en effet imaginer des répartitions de rôles entre les complices pour tourner la lettre des textes et néanmoins voiler leur esprit. Ce n’est pas aux élites européennes que l’on apprend à faire cela, ils s’en sont fait une spécialité. » (http://leblogalupus.com/2012/08/01/humeurs-de-loups-du-mercredi-1er-aout-2012-coup-detat-de-draghi-draghi-tente-de-prendre-le-pouvoir-par-bruno-bertez/#more-42782)

    Bon après-midi

  5. Bonjour,

    Il y a qqch qui me traquasse depuis un certain temps…

    Le Spread entre les bons bonds helvétiques et les autres ( Allemand, Français, USA,…) continue de se creuser. L’Helvétie continue donc d’être considérée comme le refuge par excellence pour les investisseurs averties (si je comprend bien !)

    Hors, La somme des bilans des deux cancres que sont UBS et CS est égal à ~4 fois le PIB national CH. En comparaison, la sommes des bilans des banques de l’€URSS est légèrement supérieur au PIB…On ne parle même pas des USA ou leur taille est nettement inférieur au PIB du pays.

    En cas de grandes perturbations, les conséquences sur l’économie suisse et ces habitants risquerait d’être monumental + explosion de la dette nationale, inflation, etc…(cf. le cas islandais même si le rapprochement est à faire avec des pincettes).

    C’est une situation critique qui a de quoi effrayer…

    Apparemment, les investisseurs avisés ne sont pas effrayés et continuent d’acheter des bonds suisses (cf. votre billet)

    D’un autre côté, UBS et CS ne sont pas plus malmenés sur le marché des actions… (CS -36% et UBS -9% sur 1an) que d’autres bien mieux capitalisés (selon vos calculs)

    Swissquote fait du -25% sur la même période alors qu’elle propose un multiple d’endettement bien meilleur. Idem pour BoA (-23%), JP Morgan (-10%), GS (-23%), et la liste est encore longue

    Là encore, les investisseurs ne semblent donc pas véritablement effrayés…(ou du moins, pas plus qu’ailleurs!)

    Pourquoi sommes nous face à une pareille contradiction ?

    UBS se trame d’être une des banques le mieux capitalisée du monde selon SES calculs et non pas ceux qui arrangent les américains. Chose semi-confirmés par la BNS il y a quelque semaines lorsque la banque centrale suisse tapait sur les doigts du CS. Et apparemment, les bons investisseurs eux aussi sont d’accord avec elle…

    Je comprend pas…Une idée ? Qu’il n’y a pas de bons investisseurs… Ou qu’ils ont choisi non pas le meilleur investissement mais le moins mauvais ??

    Une autre idée ? Oui, j n’ai probablement rien compris…

    Salutations

  6. « Pas le meilleur investissement mais le moins mauvais ».
    Tout va très vite, en ces temps, à l’échelle planétaire. Et comme la Vie n’est pas un long fleuve tranquille, surtout par les temps qui courent………

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