USA : monétarisme, behaviorisme et croissance début 2013

La Fed a modifié cette semaine sensiblement ses chiffres des agrégats monétaires publiés précédemment. Les variations d’une semaine à l’autre de M2-M1 sont en fait moins importantes : 60 milliards de dollars contre 95 milliards annoncés au cours de ces dernières semaines !

Document 1 :

Les turbulences sont quand même fortes !

M2-M1 a atteint dans la semaine finissant le 7 janvier un sommet de 8 064 milliards de dollars,

Document 2 :

Les Américains épargnent trop et ne dépensent pas assez (à cause de l’ambiance de déprime véhiculée par les médias), ce qui contribue à ralentir la croissance du PIB qui est un peu inférieure à son potentiel optimal, ce qui présente l’avantage de ne pas être inflationniste.

M2-M1 augmente de 6,6 % d’une année sur l’autre depuis le 1° août 2010 avec une pointe dans les 7 % actuellement,

Document 3 :

La croissance du 4° trimestre 2012 devrait donc être de l’ordre de 2,1 % d’une année sur l’autre et par rapport au trimestre précédent en taux annualisé, conformément à mes prédictions antérieures,

Document 4 :

Cliquer ici pour revoir mon article précédent sur le même thème.

Une remarque : tous les idiots inutiles pourront se réjouir du dernier article du GEAB qui a toujours beaucoup de succès auprès d’eux et qui prédit une fois de plus l’écroulement de l’Amérique.
Cliquer ici pour le lire, ce qui n’est pas indispensable…

12 réflexions sur “USA : monétarisme, behaviorisme et croissance début 2013”

  1. Bonjour monsieur Chevallier
    Une question: pouvez-vous nous expliquer, si, comme le prétend bien des économistes, la Chine se réveille, pourquoi les rendements obligataires ne grimpent pas? En sous-question pourquoi les rendements du 10 ans et du 30 ans US baissent-ils? Est-ce uniquement à cause des actions du bombardier furtif qui pèse de tout son poids sur le couvercle de la marmite obligataire? Où bien cela cache-t-il quelque chose d’autre?
    Merci

  2. Vendredi 18 janvier 2013 :

    Jean-Claude Juncker a déclaré : Chypre est « un problème plus grave que la Grèce ».

    Lisez cet article :

    C’est Jean-Claude Juncker, le président de l’Eurogroupe, qui a mangé le morceau, peu avant Noël : ni les marchés ni la presse n’ont l’air de réaliser qu’un pays de la zone euro pose aujourd’hui «un problème plus grave que la Grèce», lâchait le Premier ministre luxembourgeois face à quelques journalistes. Ce problème, à son avis «sous-estimé», c’est Chypre, minuscule république comptant pour moins de 0,2% du PIB des Dix-Sept…

    Victime collatérale de la faillite de la Grèce, la petite île méditerranéenne appelle à l’aide depuis juin. Une affaire d’abord jugée bien anecdotique : qu’est-ce qu’une quinzaine de milliards d’euros face aux 400 milliards mobilisés pour le sauvetage grec ? «Chypre, ça n’a l’air de rien, et pourtant, c’est très compliqué», acquiesce à Berlin une source gouvernementale. D’ailleurs, sept mois après son appel au secours, aucun accord n’a pu être signé, jusqu’ici, entre le pays et la troïka des créanciers associant l’Europe, la BCE et le Fonds monétaire international.

    http://www.liberation.fr/economie/2013/01/18/chypre-le-moucheron-qui-agace-l-europe_875130

    1. héfaillitos, dieu qui faillite mais under control

      oh les rabats-joie… ça suffit avec cette crise.

      François GrHollande a dit que le crise était finie et que tout allait bien pour les zonards qui peuplent l’eurosystème.
      Donc tout va bien en euroland.

      Tout va se passer pour chypre comme pour la grèce.
      On va envoyer Johnny Machin de chez goldman sachs pour vendre les possessions de l’état tant qu’il y en a, puis ensuite on déclarera chypre en faillite… ou alors un peu plus tard, quand les autres pays pourront plus aider par l’intermédiaire du Mécanisme Europuant Stupide (le fameux MES)

      En grèce c’est papaconstantinou qui vend ce qui est encore vendable. Et comme il en reste encore un peu, la grèce n’est pas encore en défaut… si bien que les rigolos des agences de dégradation on regradé la grèce.
      (ce qui montre une fois de plus le caractère inepte de ces notations… comment peut-on passer de défaut de paiement à solvable du jour au lendemain sans que l’économie ne soit repartie.

      Donc tout est under control. Pas besoin de s’alarmer.

  3. « Quand la paix règne, l’homme belliqueux se fait la guerre à lui-même. » Friedrich Nietzsche.

    Ce serait bien là une particularité française … Ou la morale de cette remarque équivalent à demander pourquoi tout le monde en France cherche à démontrer que le monde est en train de s’écrouler .. ?!

    Il suffit de faire confiance à Bernanke et Draghi. Je dis cela sans ironie.

    Si les règles d’expert comptables de province prévalaient pour les politiques des continents, cela se saurait !

    Je sais qu’ici on n’aime pas beaucoup Natixis … Mais un certain Evariste a précisé il y a déjà 1 an un détail qui a son importance : « L’inflation n’est pas un risque. Les pertes potentielles de la banque centrale ne sont pas un problème car un capital négatif est possible. » (les Echos – La BCE, l’inflation et le contribuable).

    Le redémarrage – même lent, même chez les derniers de la classe nés sous le signe de l’hexagone – est en cours. Analysez, travaillez, investissez (au lieu de grossir les rangs des Cassandre qui seront perdants). Qu’il y ait des guerres monétaires et économiques, c’est vieux comme le monde. Il y aura des pertes, c’est évident. Raison de plus pour cesser de se ridiculiser à geindre sans cesse. Il faut lutter pour gagner sa place, rien de neuf sous le soleil.

    1. héfaillitos, dieu créateur monnétaire parasite

      pour compléter les propos natixiens du brave évariste…
      on dira même que l’inflation ne devient un problème qu’en cas de création monétaire supérieure aux résultats de l’économie. ce qui est le cas en france, et chez les autres piigs.

      l’inflation n’est donc pas un risque mais une solution par défaut qui finit toujours par s’imposer d’elle même sans que jamais personne ne veuille en parler…
      c’est difficile d’expliquer aux gens ayant épargné que l’argent dont ils se sont privé a perdu son pouvoir d’achat… alors que d’autres ayant un travail plus ou moins fictif de type parasites, voient leur pouvoir d’achat augmenter en achetant ceci ou vendant cela.
      faudrait alors expliquer aux braves idiots utiles l’escroquerie qu’est la monnaie papier imposée par la force du cours légal.

      ni les banksters ni les politiques n’y ont intérêt.
      les uns ayant le nez dedans sauvent leur petite personne car ils voient les problèmes arriver, les autres continuant à distribuer de l’argent non-gagné pour récompenser leurs braves électeurs.

      1. @ héfaillitos : « l’inflation n’est donc pas un risque mais une solution par défaut qui finit toujours par s’imposer d’elle même sans que jamais personne ne veuille en parler… » : OUI ! (tiens, v’là que j’me mets à parler comme notre cher ôte, précieux et inégalable JPChevallier)

  4. Mercredi 23 janvier 2013 : chiffres de la dette publique pour le troisième trimestre 2012.

    En zone euro, la dette publique de plusieurs Etats atteint des sommes inimaginables.

    En zone euro, la dette publique de plusieurs Etats est devenue hors de contrôle.

    Plus personne ne contrôle quoi que ce soit.

    Nous entrons dans une nouvelle époque : l’époque des défauts de paiement de plusieurs Etats européens.

    1- Médaille d’or : la Grèce. Dette publique de 301,193 milliards d’euros, soit 152,6 % du PIB. Tous les soi-disant « plans de sauvetage » de la Grèce ont échoué. Le premier défaut de paiement avait effacé 107 milliards d’euros de dettes. Mais la dette publique continue à augmenter, à augmenter encore, à augmenter toujours. La Grèce va de nouveau se déclarer en défaut de paiement.

    2- Médaille d’argent : l’Italie. Mario Monti laisse derrière lui une dette publique de 1995,143 milliards d’euros, soit 127,3 % du PIB. Mario Monti a fait la preuve de sa nullité. Mario Monti a fait la preuve de son incompétence.

    3- Médaille de bronze : le Portugal. Dette publique de 201,003 milliards d’euros, soit 120,3 % du PIB. Là encore, le soi-disant « plan de sauvetage » a échoué. La dette publique du Portugal continue à augmenter. Le gouvernement portugais a annoncé que le Portugal était incapable de rembourser comme prévu les 78 milliards d’euros du soi-disant « plan de sauvetage ».

    4- Dette publique de l’Irlande : 190,954 milliards d’euros, soit 117 % du PIB. Là encore, le soi-disant « plan de sauvetage » a échoué. La dette publique de l’Irlande continue à augmenter. Le gouvernement irlandais a annoncé que l’Irlande était incapable de rembourser comme prévu les 85 milliards d’euros du soi-disant « plan de sauvetage ».

    5- Dette publique de la Belgique : 380,923 milliards d’euros, soit 101,6 % du PIB.

    L’Irlande bénéficie depuis novembre 2010 d’un plan de sauvetage sur trois ans de l’Union européenne et du FMI. Le Portugal a quant à lui dû solliciter un plan de sauvetage sur trois ans en mai 2011.

    http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRL6N0ARB6520130122?pageNumber=3&virtualBrandChannel=0

  5. Du côté US je pense que le problème majeur de Bernanke actuellement est le rachat des émissions obligataires et son arrêt. Si les taux US des obligations venait à remonter, la charge de la dette serait elle alors supportable par les US?
    L’avantage n’en demeure pas moins aux US, qui par la puissance financière maintiennent la pression financière sur l’europe, et braque ainsi les projecteurs sur eux. Le pouvoir est pour le moment à l’argent US.
    A suivre je préfère rester spectateur avec cette guerre des changes qui s’ouvre sous nos yeux, le japon a lancé les hostilités. Premiers concernés les allemands avec une baisse prévisible des exportations si le yen continue sa route actuelle. C’est alors le moteur ou ce qu’il en reste, de l’europe qui va s’éteindre à petit feu. Le risque est donc actuellement plus d’un politisation du monétaire et des dérives que cela va engendrer.
    Il devient de plus en plus difficile de tirer des plans sur la comête sur ce que sera demain. LEs guerres sont bien souvent un bon moyen pour effacer des dettes etc…. on l’a vu par le passé. De bonnes guerres maintenant seront profitables aux US entrainant un refuge sur les obligations et permettant ainsi aux taux de rester relativement bas.
    Wait and see comme on dit !!!

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