Au 19 septembre, la BCE a prêté 472 milliards d’euros à des banques qui ont déposé en retour 185 milliards d’euros,
Document 1 :
L’écart entre les dépôts et (moins) les prêts a replongé à 287 milliards d’euros,
Document 2 :
La situation actuelle est donc très proche de celle qui a précédé les grandes turbulences de 2008.
Jens Weidmann, le patron de la Buba, critique vigoureusement et vainement la politique menée par les Marioles de la BCE, en particulier la dernière baisse des taux et le programme de rachat de titres adossés à des titres de créances (ABS), des produits financiers basés sur le principe de la « titrisation » de créances d’entreprises.
En fait, Milton Friedman défendait la politique monétaire des banques centrales consistant principalement à acheter ou à vendre des bons de Trésor dans le but de réguler l’argent en circulation, ce qui était pour lui le principal moyen d’action des banques centrales pour réguler la croissance du PIB et maitriser l’inflation.
Le patron de la Buba ne veut évidemment pas admettre que la BCE puisse acheter de mauvais bons des Trésors de ces cochons de pays du Club Med. Dans ce cas, la BCE n’a pas de possibilité d’agir.
De toute façon, les fondamentaux de la zone euro sont tellement détériorés qu’elle ne peut plus rien faire.
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