La crise en €URSS fait et fera sentir ses effets partout dans le monde, y compris aux Etats-Unis.
C’est la raison pour laquelle le bombardier furtif B-2, Ben Bernanke, insiste pour faire baisser les taux à long terme en faisant racheter par la Fed des bons du Trésor sur les maturités longues (pour faire baisser les taux longs afin de favoriser l’investissement) et en cédant ceux de maturités courtes.
Les rendements des Notes à 10 ans ont plongé à 1,72 % hier jeudi 22 septembre, ce qui constitue un record historique,
Document 1 :
Les rendements des bons à échéance courte, en particulier les Notes de référence à 2 ans sont stables, voire en légère hausse, ce qui s’accentuera avec les rachats par la Fed.
En conséquence, la courbe des taux s’aplatit, ce qui annonce une baisse de la croissance du PIB,
Document 2 :
Le cycle initié par la Fed poursuit ses fluctuations normales, ce qui est parfaitement visible sur ce graphique.
La croissance, actuellement faible, va encore baisser au point de devenir négative (ce qui correspond à une récession).
Elle redeviendra positive quand le cycle aura dépassé son point le plus bas.
Ce bon vieux Greenspan n’a pas pu maintenir la croissance à un haut niveau pendant longtemps.
B-2 n’aura pas fait mieux, mais il aura fortement contribué à augmenter le désordre en €URSS au point de faire éclater la zone euro (comme le prédisait Milton Friedman, par un choc fatal) et d’handicaper durablement et profondément les entreprises européennes performantes qui concurrençaient dangereusement celles des Etats-Unis.
Les dommages collatéraux seront importants pour les Américains, mais ils conserveront ainsi leur leadership mondial, ce qui était le but final de ces turbulences financières.