Banksters, banquiers, tsunami bancaire et coronavirus

Cette histoire de coronavirus a tout bouleversé dans le monde entier en quelques semaines par la faute de dirigeants politiques criminels qui ont interdit aux gens de travailler et de se déplacer.

Ils ont manipulé leurs électeurs et ils ont été manipulés eux-mêmes finalement par ceux qui ont imaginé et mis en œuvre cette histoire de coronavirus pour que le Donald ne soit pas réélu.

La première vague, spectaculaire, a été celle des décès attribués à ce maudit coronavirus.

La deuxième vague aura été celle des suppressions d’emplois, de faillites et de pertes gigantesques pour beaucoup d’entreprises.

La troisième vague sera plus forte et plus destructrice : celle du tsunami bancaire en Europe à cause des big banks too big to fail dont les dirigeants, des banksters, ne respectent pas les règles prudentielles d’endettement.

En effet, ces banques devront supporter des pertes gigantesques (non provisionnées) sur les prêts qu’elles ont accordés et qui ne seront jamais remboursés.

Le meilleur indicateur de la bonne ou de la mauvaise santé des banques est le multiple d’endettement, le leverage en anglais qui est à la base de la règle de bonne gestion qui est très simple : le total des dettes d’une banque ne doit pas dépasser 10 fois le montant de ses (véritables) capitaux propres.

Ces capitaux propres sont pour l’essentiel les bénéfices accumulés par ces banques au fil des années.

Comme les banksters font tout ce qu’ils peuvent pour cacher leurs arnaques, il faut décrypter correctement les comptes qu’ils publient chaque trimestre.

Mes analyses des bilans de ces big banks montrent clairement que les big banks américaines respectent cette règle prudentielle d’endettement ce qui n’est pas le cas des big banks européennes,

Document 1 :

Globalement, la situation de la plupart des banques s’est détériorée. Comme les banksters arrivent souvent à cacher des cadavres dans des placards, il est possible que la situation de certains d’entre eux soit pire encore…

Document 2 :

Pour bien comprendre la signification de ces chiffres, il suffit de rappeler que le leverage de Citigroup a atteint… 65 juste avant la Grande récession de 2008-2009 !

Un leverage supérieur à 20 doit être considéré comme étant grave.

Document 3 :

Bien entendu, les banksters européens manipulent les informations à ce sujet (pour que les gens ne réagissent pas) mais les bons spéculateurs, c’est-à-dire les investisseurs qui voient juste et loin, font les mêmes analyses que moi et ils en tirent les bonnes conclusions : ils ont vendu les actions qu’ils avaient dans les banques européennes dont les capitalisations boursières sont tombées très bas par rapport à celles des banques américaines,

Document 4 :

Sommes en dollars (USD) pour les banques françaises.

Tout est simple.

© Chevallier.biz

 

5 réflexions sur “Banksters, banquiers, tsunami bancaire et coronavirus”

  1. Bonjour, vous écrivez: En effet, ces banques devront supporter des pertes gigantesques (non provisionnées) sur les prêts qu’elles ont accordés et qui ne seront jamais remboursés. Je ne pense pas car les PGE sont garantis à 90% par l’état, et accordés avec parcimonie (en tout cas par ma banque), les 10% restant étant garantis par caution des dirigeants, les banques ne risquent pas grand-chose dans cette affaire. Il y a eu un tas de critères pour avoir droit à un PGE (bilans corrects sur 3 ans, fonds propres positifs, sociétés ne faisant pas partie de groupe ou de holding, dettes fiscales nulles, etc..). C’est en autre pour ces raisons que beaucoup de cafés restaurants indépendants sont au plus mal, car en général, le bilan n’est jamais (volontairement) très bon, même si la fréquentation est importante, et le black ne rentre pas dans les calculs.

  2. Il y a beaucoup beaucoup beaucoup d’autres crédits que le PGE… ( et d’une certaine façon heureusement).
    Mais il est évident quelle quantité de personnes privé comme personne morale se sont endettés parce que les taux étaient bas, … et qu’elles avaient les moyens de rembourser mais sans considération d’évolution de la situation de leur propre situation en matière de rémunération ou de budget.

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