BCE : la cavalerie des Marioles du QE

Comme je l’ai expliqué maintes fois, les Marioles de la BCE ont recours à une bonne grosse cavalerie grâce à laquelle ils espèrent faire repartir la croissance…

En effet, ils prêtent aux banques les centaines de milliards d’euros qu’elles y déposent en retour, ce qui ne fait que circuler en vain de l’argent entre ces banques et la BCE, ce qui est très clair quand on prend la peine d’examiner les bilans de la BCE.

Ainsi, avant le début du QE début en mars 2015, les Marioles de la BCE prêtaient 600 milliards d’euros aux banques de la zone (rubriques 5 et 6 de l’actif)…

Document 1 :

et en retour ces banques déposaient 200 milliards d’euros (rubrique 2 du passif)…

Document 2 :

le trou étant comblé par 1 000 milliards d’euros de billets émis (rubrique 1 du passif) qui permettaient de financer pour 600 milliards de titres (rubriques 7 du passif), ces grandes masses s’équilibrant autour de 1 200 milliards,

Document 3 :

Depuis le démarrage du QE, au dernier bilan publié, le total des titres acquis se monte à 932 milliards d’euros et les dépôts à 593 milliards. L’équilibre de ces grandes masses s’établit maintenant autour de 1 600 milliards.

Tout est simple, à condition de d’examiner soigneusement les rubriques des bilans de la BCE et leur évolution au lieu de répéter comme tous les idiots inutiles que la BCE fait marcher la planche à billets pour faire repartir la croissance comme l’a fait la Fed.

3 réflexions sur “BCE : la cavalerie des Marioles du QE”

  1. C’est sans doute une façon d’empecher la faillite des banques et assurances et de préserver le système ponzi de retraite et de crédit.Il y a longtemps que les politiques ne se soucient plus d’économie réelle.Je rappelle aussi que la FED avait accordé il y a peu des prets a taux zéro(des dons) aux grandes banques américaines,la mieux servie étant Morgan stanley avec 100 milliards de dons…

  2. Je ne suis pas sur de pouvoir suivre votre démonstration et il y a de bonnes chances que je ne sois pas le seul, si bien que conclure, au terme de votre démonstration, que tout est simple, me semble « un peu » exagéré.

    Je vous cite :
    « Ainsi, avant le début du QE début en mars 2015, les Marioles de la BCE prêtaient 600 milliards d’euros aux banques de la zone (rubriques 5 et 6 de l’actif)…… et en retour ces banques déposaient 200 milliards d’euros (rubrique 2 du passif)… »

    Moi je comprends que 600 – 200 = 400 milliards d’écart

    Pourtant vous poursuivez ainsi : « … le trou étant comblé par 1 000 milliards d’euros de billets émis (rubrique 1 du passif) qui permettaient de financer pour 600 milliards de titres »

    Je comprends que la BCE a fabriqué 1000 milliards de billets d’argent virtuel pour acheter des titres d’une prétendue valeur de 600 milliards aux banques, dont elle considère qu’ils ne valent « que » 400 milliards en tant que garantie. C’est ça ?

    Ensuite ça se corse : « ces grandes masses s’équilibrant autour de 1 200 milliards, »

    Si vous le dites ; je suis incapable de comprendre si ce résultat résulte de ce qui précède.

    La suite est difficile à comprendre aussi mais, au final, et dans la mesure où l’on se satisfait d’admettre que vos calculs sont justes, ce dont je ne doute pas personnellement, vos articles sont passionnants.
    Merci

Répondre à lecteur assidu Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.