La BNS a perdu une cinquantaine de milliards de francs… suisses au cours du premier semestre 2015,
Document 1 :
Les capitaux propres ne représentent plus que 5,9 % du total du bilan (fin juin),
Document 2 :
Le total des dettes représente 16 fois le montant des capitaux propres, ce qui correspond à un leverage de 16,0 hors normes,
Document 3 :
Le passif est constitué essentiellement des comptes de virement des banques en Suisse…
Document 4 :
…qui représentent les deux tiers du passif alors qu’avant les turbulences financières de 2008, les proportions étaient inverses,
Document 5 :
A chaque crise dans la zone euro, des capitaux se réfugient en Helvétie, ou, autre configuration, les gens de la BNS défendent un franc faible par rapport à l’euro, ce qui gonfle ces capitaux détenus par la BNS,
Document 6 :
En contrepartie, l’actif n’est pratiquement plus constitué que de devises…
Document 7 :
… à plus de 90 %…
Document 8 :
… constituées à 42 % d’euros !
Document 9 :
Il y a le feu au lac !
A la prochaine €-crise, la BNS coule…
Pour l’instant, tout va bien, les petits Suisses font confiance aux dirigeants de la BNS.
Si l’initiative sur l’or, rejetée, n’était peut-être pas la meilleure solution, elle avait au moins le mérite de soulever le problème. L’acharnement qu’a mis la nomenklatura suisse mais aussi américaine (en faisant pression sur paypal pour bloquer le compte de financement de la campagne du « oui ») à faire échouer l’initiative est impressionnant. Sont-ils plus avancés maintenant?
> En contrepartie, l’actif n’est pratiquement plus constitué que de devises
il me semble que l’actif est essentiellement constitué d’obligations (72%) et actions (17%) dénominées en monnaies étrangères (non CHF)… Ce n’est pas tout à fait la même chose !
L’actif est constitué essentiellement de devises qui sont en partie placées en titres : Placements de devises, colonne C du tableur, ou 2° poste, les montants de ce poste varieront donc en fonction des variations de ces devises…
Disons, pour le moins, qu’il y a un double risque… sur le change, bien entendu, mais aussi sur la valeur de ces titres (actions, obligations étatique et non étatiques). La BNS est exposée aussi à ce risque (à moins qu’il aient « hedgé » ? Peu probable…)
Ce qui est dangereux est cet afflux anormal de devises, dont surtout l’€ dont les investisseurs se délestent, qui sont ensuite + ou – bien placées…
Merci de vos réponses – donc à votre avis il n’y a aucune risque de crash obligataire ou action ? La seule inquiétude porte sur un raffermissement significatif du CHF… ?
Inintéressant de voir que la BNS ne semble pas du tout acheter d’or, même pas pour préserver le poids relatif de cet actif dans son bilan.