Bons et mauvais bons, et monétarisme

L’évolution des rendements des bons bons et des mauvais bons des Trésors européens ne répond pas à la même logique que celle des Notes…

En effet, la situation est normale aux Etats-Unis avec une croissance du PIB à son potentiel optimal sans inflation et avec de l’argent sain, ce qui est le premier pilier des Reaganomics.

Il n’en est pas de même dans la vieille Europe à cause de cette monnaie unique qui a laissé se développer de l’argent non gagné et des big banks too big to fail qui ne respectent pas les règles prudentielles d’endettement (un leverage inférieur à 10 comme aux Etats-Unis).

Les bons spéculateurs sont donc amenés à placer leurs capitaux préférentiellement dans les bons bons de Trésors européens qui sont des refuges traditionnels : ceux des petits Suisses d’abord puis accessoirement le Bund et dans une structuration logique les autres, les mauvais bons,

Document 1 :

La zone euro est durablement plombée par deux problèmes majeurs : une hypertrophie de la masse monétaire en M1 et par le fait que cette zone monétaire unique regroupe des pays souverains dont les niveaux et les gains de productivité sont très différents les uns des autres.

Dès que les risques de tsunami augmentent, les écarts se creusent entre les rendements des bons bons helvètes et ceux de la zone en dérive…

Document 2 :

… et ces écarts peuvent se réduire dès que les risques à très court terme baissent car la balance des transactions courantes de la zone euro est globalement équilibrée grâce aux excédents de la balance commerciale allemande.

Les efforts faits par la nomenklatura de l’€URSS pour réduire les écarts des rendements des mauvais bons des Trésors de ces cochons de pays du Club Med (dont la France) par rapport à ceux du Bund (grâce aux interventions complices de grandes banques qui rachètent de mauvais bons) ne font qu’édulcorer la réalité…

Document 3 :

… mais tel un village Potemkine, tout peut s’écrouler très rapidement un jour.

6 réflexions sur “Bons et mauvais bons, et monétarisme”

  1. M. Chevallier,
    L’Europe va mal contrairement aux Etats-Unis.
    Curieusement l’euro flambe par rapport au dollar. Avez-vous une explication ou un début d’explication par rapport à ce paradoxe?

  2. A priori tout est une question de confiance de la part des prêteurs, ils se foutent maintenant du taux d’intérêt et se contentent d’une rémunération voisine de zéro. Que va t’on faire maintenant de toutes ces dettes, personne n’en sait rien, autant regarder une boule de cristal.
    La situation des US ne me semble pas si bonne que ça, leur dette augmente régulièrement, jusqu’où?

  3. Je ne comprends pas bien !.
    Un projet d’accord a été annoncé conclu sur une « €-unification-bancaire » semaine dernière …………
    Bien sur « j’humorise ».

  4. Juste une réflexion, la fiche de paie en france n’est en aucun cas un modèle de transparence concernant le salarié !. Est-ce la faute le l’employeur ? = néni !!!!!!!!!!!!!!!!!.
    A bon entendeur !.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.