Compétitivité

L’école de commerce helvète IMD vient de publier son dernier classement de compétitivité qui « mesure la façon dont les pays gèrent leurs ressources économiques et humaines pour améliorer leur prospérité« .

Les petits Suisses viennent de monter sur la 3° marche du podium précédés par les Américains et les habitants de Hong Kong, micro-Etat émanation de la Chine,


La France stagne à une place pas brillante au milieu du tableau. Evidemment, depuis que les campagnes électorales sont lancées, personne, aucun homme politique, aucun journaleux, aucun bonimenteur n’a soulevé le problème du manque de compétitivité de la France.

Parmi les pays de la zone euro, l’Allemagne est la première mais à la 10° place seulement et la Grèce trône triomphalement à l’avant dernière place.

Cliquer ici pour lire le communiqué de l’IMD.

Complément : La Suisse se distingue notamment par une grande stabilité politique et des finances publiques bien gérées. Selon l’IMD, (Institut international de management), le frein à l’endettement instauré en 2003 lui a permis de faire preuve de très peu de volatilité durant la décennie, ce qui rassure les investisseurs étrangers.
Par ailleurs, la Suisse améliore ses résultats au niveau des indicateurs statistiques « Performance économique » et « Efficacité des affaires ». Parmi les facteurs d’attractivité du pays, les chefs d’entreprise interrogés pour l’établissement du classement citent en effet le plus souvent la prévisibilité, la main d’œuvre talentueuse et un régime fiscal compétitif
(AP).

4 réflexions sur “Compétitivité”

  1. Les sociétés de droit français (sa,sarl, eurl, en nom propre….) qui agissent sur le marché local (en France) appliquent les règles sociales et fiscales crées par l’État, la compétitivité existe mais tous utilisent à peu près les mêmes règles.

    Par contre ces mêmes sociétés de droit français qui veulent participer à l’économie globale (européenne et mondiale) possèdent une CARTE D’INVALIDITÉ PERMANENTES. Elles n’ont aucune compétitivité internationale.

    L’effort et le risque pour obtenir un RNet est tellement dérisoire et risqué que la compétitivité est négative et n’a pas de possibilité de s’inverser.
    Seules les grandes sociétés peuvent passer au delà des frontières ou les quelques PME à forte valeur ajoutée.
    Les autres (la majorité) peuvent créer un capital tellement lentement avec cette carte d’invalidité permanente qu’elles sont balayées à la moindre crise.
    La bonne question à se poser concerne la VITESSE de création de valeurs, de RNet, de capital (donc d’investissement et de développement) . Le tableau ci-dessus n’est que le reflet de cette VITESSE POSSIBLE en fonction des règles étatiques applicables.
    Avec un ministère du redressement productif, la charrue est mise avant les bœufs et n’avancera pas car elle ne créera pas de valeur rapidement donc la compétitivité actuelle continuera sur la même pente.
    Avec en plus les MP du sous le sol français (GS) que nous refusons d’exploiter , la balance commerciale va continuer sa glissade et la compétitivité aussi.
    Sans parler du domaine monétaire, sur le plan économique ce n’est compliqué de voir la suite.

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