Etat : France / Allemagne

Comme je l’ai déjà écrit à maintes reprises, au moins depuis une quarantaine d’années, la productivité horaire des Français (57,70 € en 2011) est supérieure à celle des Allemands (55,26 €)

Document 1 :

… d’après toutes les statistiques concordantes, et en particulier celles de notre ami Fred de Saint Louis, mais depuis 1990 le PIB réel (annuel) par tête de Français (35 133 € en 2011) est inférieur à celui des Allemands (39 186 €),

Document 2 :

L’écart s’accentue et atteignait 4 053 € en 2011,

Document 3 :

C’est là le résultat de la politique efficiente menée par les gouvernements de gauche et de droite qui se sont succédé en Allemagne en réduisant le rôle de l’Etat et en le rendant plus efficace au moindre coût pour le plus grand profit des Allemands.

10 réflexions sur “Etat : France / Allemagne”

  1. cette histoire de productivité supérieure des français est une supercherie qu’on tente de nous faire avaler depuis des années mais qui est complètement fausse.

    En effet, pour déterminer la productivité française, on divise le PIB par le nombre d’actifs. Comme nous avons très peu d’actifs et beaucoup de demandeurs d’emplois (inactifs au sens de la productivité), on obtient une productivité élevée.
    Malheureusement, si on divise le PIB par le nombre de français en age de travailler et que l’on compare ce chiffre à celui des voisins, alors la productivité par français s’effondre.

    Bilan : un petit nombre de français est très productif mais, globalement, les français ne le sont pas. La raison est due à la rigidité du marché du travail et au fait que l’on surprotège les actifs en poste (fonctionnaires mais aussi les CDI difficile et coûteux à rompre qui dissuadent les employeurs d’embaucher)

  2. oui oui, cela se résume à ceci:
    En france on accepte de travailler pour les technocrates Français et Eurozonards, pour tout ceux qui ne travaillent pas, et un tout petit peu pour soi. C’est ça la définition de la solidarité socialo Française. Cette vision des choses ne peut que s’amplifier de part la création accélérée de chomeurs grâce à la super politique de redressement, et donc l’augmentation des shootés aux aides sociales. Les drogués, n’y sont pas pour grand chose, car un drogué, est un drogué, le coupable est celui qui lui a tendu en premier le produit et l’a mis dans la situation d’être obligé de le prendre.

    Si seulement on acceptait en France les cures de désintoxication avec un vrai patch de relance, comme je le dis souvent, ce serait dur un temps mais pour de meilleurs jours ensuite.
    Et comme pour tout drogué, plus on attend plus le sevrage sera long et douloureux.

    Conclusion: Il vaux mieux essayer de continuer à refuser de se droguer, quite à avoir l’impression de pédaler souvent dans le vide, mais au moins, on est pas encore tout à fait mort. Notre âme est saine et sauve.

  3. faillitos faillita faillitum

    ce qui est marrant, c’est qu’avec des fondamentaux aussi « bons », l’allemagne soit malgrés tout à 83% du PIB de dettes.
    la faillite résulte donc des politocards incompétents et incompétentes* quels que soient les fondamentaux des pays…

    * n’oublions pas les femmes, elles sont au moins aussi douées que les hommes pour dépenser l’argent non gagné, voire plus.

  4. Jeudi 20 décembre 2012 :

    Chypre a besoin de 17 milliards d’euros en urgence pour éviter la faillite.

    Chypre n’est plus qu’à quelques jours du défaut de paiement.

    Problème : le FMI conditionne son aide à Chypre à un effacement partiel de la dette. D’abord, Chypre doit faire défaut. Ensuite, et seulement ensuite, le FMI acceptera de débloquer son aide.

    Le Fonds monétaire international (FMI) conditionne sa participation à un plan d’aide à Chypre, qui doit être finalisé d’ici à la fin janvier, à un effacement partiel de la dette, écrit le Süddeutsche Zeitung (SZ) jeudi.

    Le FMI estime que, sans cela, le pays ne sera toujours pas en mesure de faire face aux intérêts de sa dette, même après que les réformes exigées auront été appliquées, ajoute le journal, citant une source proche des négociations entre Chypre et la troïka (composée du FMI, de l’Union européenne et de la BCE).

    Certains Etats-membres de l’UE partagent cet avis, mais d’autres Etats sont opposés à cette mesure, essentiellement parce qu’il avait été promis, lorsque la Grèce avait restructuré sa dette, qu’il s’agirait d’un cas unique.

    Rompre cet engagement ferait à nouveau sombrer la confiance des marchés dans la zone euro et dans sa crédibilité sur le marché obligataire, poursuit le SZ.

    Les opposants à cette idée soulignent également que les banques de l’île sont d’importantes détentrices de titres obligataires nationaux. Leur demander de renoncer à une partie de ces avoirs augmenterait d’autant l’aide au refinancement du secteur bancaire nécessaire, qui serait répercuté sur la dette de Chypre.

    La chancelière Angela Merkel ne veut pas entendre parler d’un effacement de la dette, même si elle a toujours jugé capital que le FMI participe au plan de soutien financier, rappelle le SZ.

    Une hypothèse de travail serait que la Russie verse 5 milliards d’euros au FMI qui les transférerait aussitôt à Chypre, sauvant ainsi les apparences. Beaucoup de citoyens russes disposent d’avoirs importants dans les banques chypriotes.

    Fin novembre, la troïka avait annoncé avoir mené des discussions « fructueuses » avec le gouvernement chypriote, qui estime avoir besoin de 17 milliards d’euros au total sur quatre ans pour soutenir son économie et ses banques, ce qui représente à peu de choses près un an de PIB de l’île, troisième plus petit Etat de l’UE.

    (Dépêche AFP)

  5. Pourquoi ne pas demander à SG, BNP ou NATIXIS, qui viennent encore de démontrer leur capacité à abandonner des créances dans l’affaire TAPIE HERSANT !!!

    1. Héfaillitos, dieu de la réforme bancaire fantôche pour les gogos

      Daniel, tout le monde sait depuis longtemps que nos chers banksters franchouillards sont tellement incompétents qu’ils feraient mieux de se mettre à la vente de Tapie p(H)ersans 🙂

      Personne ne commente, surtout dans la presse, la gentille réforme bancaire présentée par Pierre Mouche Vicieuse. (qui porte décidément bien son surnom)

      mon avis :

      Je note que désormais on autorise officiellement les banskters à surfacturer des frais aux gens ont un tout petit peu plus les moyens que ceux qui n’ont pas du tout les moyens… puisqu’en effet, on ne protège de surfacturation que les gens les plus modestes.
      les banksters ayant donc l’autorisation de matraquer les autres. Ce qui est une vraie bonne nouvelle pour les banquiers, et pas que chez Natixis.

      De plus, la « séparation des activités » à la sauce grHoland est une vaste blague.
      Il va falloir filialiser les dettes spéculatives… ce qui permettra de les planquer hors-bilan.
      Comme le fait déjà BPCE dans sa poubelle Natixis. On dirait que BPCE est déjà prêt avant la réforme, c’est stupéfiant.
      J’ai le sentiment que Pérol a bien lobbiyé sur ce coup-là ?

      Je suppose que personne n’interdira à BPCE d’être actionnaire de Natixis.
      De même que les caisses régionales du crédit kibricole resteront détentrices de l’entité poubelle cotée qu’est CA-SA.
      Donc cela ne change strictement rien.
      Heureusement que personne ne s’amuse à mettre les mains dans le cambouis banksétreux.

      La seule vraie séparation efficace est, répétons-le, un triple Glass-Steagall.
      Tout le reste n’est qu’artifice puants pour les naifs.

      Un article sur la réforme bancaire est-il envisagé sur ce site, M.Chevallier ?

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