Junk bonds / US Treasuries

Le vendredi 5 décembre, les rendements des bons bons à 10 ans du Trésor helvète ont encore battu un nouveau plus bas record à 0,289 % (en fin de séance européenne d’après SIX Swiss Exchange) alors que ceux des junk bonds européens grimpaient encore,

Document 1 :

La cassure de tendance de ces derniers jours est très nette

Document 2 :

ce qui a fait bondir les écarts entre les rendements de ces junk bonds et ceux des bons bons à 10 ans du Trésor helvète dans la zone de tous les dangers !

Document 3 :

La nomenklatura euro-zonarde bancaire va tout faire pour y remédier, c’est-à-dire pour effacer ce signal de grandes turbulences.

Fait nouveau : les rendements des Notes à 2 ans ont allègrement franchi la barre critique des 0,5 % ces derniers jours pour terminer la semaine à 0,648 % ce qui signifie que les bons spéculateurs anticipent déjà une remontée des taux de base de la Fed…

Document 4 :

… ce qui a fait baisser leur écart avec ceux des Notes à 10 ans à 166 points de base

Document 5 :

… ce qui signifie que les bons spéculateurs anticipent un ralentissement de l’activité aux Etats-Unis dû à l’exacerbation de la crise dans la vieille Europe continentale,

Document 6 :

Ainsi, les Américains continueront à bénéficier d’une croissance non inflationniste sans que les gens de la Fed aient besoin de relever dramatiquement leurs taux de base, donc en cassant les cycles qu’ils initiaient précédemment (en relevant trop leurs taux).

Une grande réussite pour les Américains, une grande défaite pour les Européens qui, comme les Japonais, auront perdu la guerre monétariste par une hypertrophie de la masse monétaire.
Tout est simple.

6 réflexions sur “Junk bonds / US Treasuries”

  1. Le système France va sans doute gagner du temps avec la forte baisse des prix du pétrole. Encore un lapin qui sort d’un chapeau au bon moment.

    Voir pour la curiosité, le graph du WTI qui ressemble à beaucoup d’autres graphiques eco, avec le fameux trou de 2009.

    Ces gars au pouvoir sont des cyniques absolus, n’ayant rien à foutre de l’intérêt public, de la bonne gestion, de la France et tout ça tout ça. Un ancien président français visiblement très satisfait de lui même et voulant revenir avec ses potes a même son fil, officier dans l’armée américaine, c’est dire…
    Certains ont bien sur des comptes bancaires à NY, Singapour ou autres et feront les virements qui vont bien le moment venu. Comme fait l’élite latino-américaine depuis des décennies.
    La seul chose les intéressant, c’est eux. Le métier de ces gars n’est d’être efficace que pour eux même, et de sortir des lapins du chapeau en baratinant les blaireaux de ce pays de quiches, pour comme la dit très justement Charles Gave, juste durer. Et ça marche. Pour l’instant.

    1. La populasse feignasse franchouille n’a que ce qu’elle mérite ! Les français sont des veaux : là-dessus, le générale avait raison ! Les français ont organisé leur propre fuite face à la valeur « travail » : 6 millions de fonctionnaires, presque autant d’inutiles casés dans les Conseils Régionaux, autant de retraités… Il est temps d’en finir avec les tabous : les français méritent la mouise dans laquelle ils sont ! Leur mollesse, leur paresse les conduit à être écrasés entre le marteau (collectivisme voulu par eux) et l’enclume (banque et patronat). La fin des petites rentes de situation est pour bientôt : ouf !

      Précision : je suis d’en bas. Je bosse comme un fou pour payer toujours plus de charges pour des caisses toujours plus vides pour que les dégénérés se fassent toujours plus de mauvais gras : incultes et paresseux ils sont ! Dans 1 an, je solde mes (petites) entreprises et me casse de ce panier de crabes !

  2. Mardi 9 décembre 2014 :

    ALERTE – La Bourse d’Athènes clôture sur une chute de 12,78%, sur fond d’incertitude politique.

    Déjà en très forte baisse depuis l’ouverture mardi matin, la Bourse d’Athènes s’est effondrée de 12,78%, alors que le Premier ministre grec Antonis Samaras venait de confirmer à la télévision le nom du candidat du gouvernement pour l’élection présidentielle, l’ancien commissaire européen et ministre des Affaires étrangères, Stavros Dimas.

    Si 180 députés sur 300 ne parviennent pas à se mettre d’accord sur son nom avant la fin de l’année, – alors que la coalition droite-socialistes au pouvoir ne parvient pas à réunir plus de 155 députés pour l’instant – il y aura des législatives anticipées, dont le parti de gauche radicale anti-austérité Syriza est favori, une perspective de changement de pouvoir qui est redoutée par les marchés.

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