La vieille Europe continentale socialiste est bien malade !
Pas de plus bas record hier 15 décembre dans cette vieille Europe qui casse cependant le cycle de croissance américaine comme le montre l’écart entre les rendements des Notes à 10 ans et à 2 ans qui plonge comme en 2011 avant les grosses turbulences dans la zone,
Document 1 :
La Fed ne sera pas obligée de remonter rapidement ses taux de base et il n’y aura pas de krach obligataire, du moins en Amérique car la crainte d’un €ffondrement suffit à y contenir une croissance à son potentiel optimal sans inflation.
Cet écart entre les rendements des Notes à 10 ans et à 2 ans a atteint 153 points de base,
Document 2 :
La structure des rendements des bons du Trésor des Etats-Unis montre clairement cet étranglement : le 10 ans baissant à cause de cet €ffondrement possible mais encore à un niveau relativement élevé et le 2 ans remontant en concordance avec les bons fondamentaux américains,
Document 3 :
Complément : ce matin, 16 décembre, les rendements du junk Bund ont battu leur plus bas record à 0,607 % d’après les données du Wall Street Journal,
Mardi 16 décembre 2014 :
L’économiste Jean-Marc Sylvestre écrit :
La probabilité d’une crise majeure se renforce de jour en jour.
Entre la Grèce et le marché obligataire, la montée du populisme et l’explosion de la majorité de gauche, la France voit se rapprocher à vitesse grand V un risque de crise majeure.
Les spécialistes des marchés et les politologues sont pour une fois d’accord. Le risque d’une crise grave pour le printemps de l’année prochaine se renforce en Europe et en France. Peut-être avant. Nous courons trois risques de crise à la fois.
1- Premier risque de crise : une crise financière à l’intérieur de la zone euro. La zone euro ne fera pas de miracles si la majorité politique en Grèce tourne le dos aux engagements de redressement. Le prochain gouvernement s’assiera sur ses obligations budgétaires et, du même coup, il oubliera la moitié de ses créanciers. Or, les créanciers de la Grèce, ce sont les épargnants grecs. Mais les dettes grecques ont été surtout financées par des banques européennes ainsi que par le budget communautaire. Si la Grèce refuse d’honorer ses engagements, elle met à mal l’équilibre de la zone euro, comme en 2011.
Le problème, c’est qu’aujourd’hui la Grèce n’est pas le seul maillon faible de la zone euro. L’autre maillon faible, c’est évidement la France qui ne remplit pas ses engagements budgétaires et qui tire aussi sur le crédit de l’Europe.
La chute d’un des pays de la zone euro, ou même l’éclatement de la zone euro, entrainerait l’effondrement économique de l’Europe du Sud, dont la France, qui ne tiennent aujourd’hui que par la solidarité européenne et par la force des pays de l’Europe du Nord.
2- Deuxième risque de crise :
http://www.atlantico.fr/decryptage/probabilite-crise-majeure-se-renforce-jour-en-jour-atlantico-business-jean-marc-sylvestre-1907397.html
bonsoir.la SG est engagée a hauteur de 25 milliards d’euros en Russie.Il y aura donc surement une perte subie lors de la crise russe et votre spécial « y » va encore baisser !
Aujourd’hui, c’est le premier tour de l’élection en Grèce !
Regardons bien ce qui va se passer en Grèce !
Je sens que la Grèce va ENCORE foutre le souk partout !
Mercredi 17 décembre 2014 :
Le spectre d’un risque systémique éloigne Wall Street des 18.000 points.
Wall Street se voyait déjà début décembre conquérir le Graal des 18.000 points mais la chute de l’or noir fait planer l’ombre d’un risque systémique sur des marchés américains angoissés par la perspective d’avoir trop misé sur l’énergie.
http://www.romandie.com/news/Le-spectre-dun-risque-systemique-eloigne-Wall-Street-des-18000-points/546884.rom