Krankreich : grosses turbulences

Hier mardi 7 octobre, l’écart entre les rendements des mauvais bons du Trésor français à 10 ans et ceux du bon Bund ont atteint un record de l’année à 47,1 %,

Document 1 :

La barre critique des 40 % est maintenant largement dépassée,

Document 2 :

L’Euro-crise a le très grand avantage d’engendrer des craintes qui font réduire l’écart entre les rendements des Notes à 10 ans et à 2 ans sous la barre critique des 200 points de base

Document 3 :

ce qui brise le cycle de croissance des Etats-Unis,

Document 4 :

Ainsi, ces Américains bénéficient d’une croissance normale sans inflation avec des taux très bas, ce qui est la situation idéale, pour eux.

Le malheur des uns fait le bonheur des autres.

6 réflexions sur “Krankreich : grosses turbulences”

  1. Mercredi 8 octobre 2014 :

    Allemagne : les instituts plus pessimistes sur la croissance : + 1,3 % en 2014, et + 1,2 % en 2015.

    Les quatre grands instituts de conjoncture allemands révisent nettement à la baisse leurs prévisions de croissance pour la première économie européenne en 2014 et 2015, dans un rapport à paraître jeudi, selon le quotidien économique « Handelsblatt ».

    Dans leur traditionnelle publication d’automne, qui inspire les prévisions du gouvernement allemand dévoilées mardi prochain, les experts n’attendent plus que 1,3% de croissance du Produit intérieur brut (PIB) cette année, contre 1,9% dans leur dernière publication en avril.

    La révision est plus marquée encore pour l’an prochain, avec 1,2% de hausse prévue du PIB en 2015, contre 2% prévue au printemps dernier par les quatre instituts allemands – Ifo (Munich), le DIW (Berlin), RWI (Essen) et IWH (Halle) – .

    En avril, le gouvernement avait dévoilé des prévisions très proches de celles des experts, tablant sur 1,8% de croissance cette année et 2% l’an prochain, soit une accélération après deux années poussives (+0,4% en 2012 et +0,1% en 2013).

    Les nuages s’amoncellent depuis la rentrée au-dessus de l’économie allemande. Traditionnellement tirée par son industrie, elle souffre d’un passage à vide de ce secteur qui alimente les craintes d’une récession technique.

    Selon deux indicateurs décevants publiés lundi et mardi, les commandes à l’industrie ont chuté de 5,7% en août sur un mois, leur plus gros plongeon depuis janvier 2009, et la production industrielle a accusé un recul de 4% ce même mois.

    http://www.romandie.com/news/Allemagne-les-instituts-plus-pessimistes-sur-la-croissance-en-2014/525257.rom

  2. Par prudence je vends mes actions depuis 2 semaines… et ca degringole la..

    Si on regarde les indices PMI de la zone euro, c’est pas brillant, meme pour l’Allemagne. Ouille la production industrielle.
    Il y a comme un coup de froid sur l’economie mondiale. Si la recession revient en zone euro, la France dont le secteur prive se contracte quasiment non stop depuis 3 ans, la France va boire la tasse… Big time!
    Je veux voir ca 🙂 l’humiliation supreme serait une mise sous tutelle par la troika. 😀

    Je constate que certains UMP semblent de plus en plus gagnes par les idees liberales… J ‘ai ete tellement decu par le passe: wait and see. Peut etre que le liberalsime (le bon sens) va finir par ‘simposer dans ce pays. De lui-meme. 🙂

    Cheers
    Stef du Canada … ici y a pas de problemes. Enfin pas encore. 🙂

    1. Oui je te confirme, de retour en France pour quelques mois, la différence avec le Canada est énorme !!!
      Les entreprises, PME, TPE, commerces de détails sont à l’agonie … Mais ne changeons rien sinon …grève … manif, et alors nos droits, nos acquis !!!
      La France coule mais chacun conserve ses privilèges, « les autres n’ont qu’a faire les efforts » !!!
      Pitoyable et le comble est que la France est dirigée par des incapables …
      Quelle tristesse, quel dommage !!!

  3. L’argent à circulé aux US. Mais, car il y a un mais, le risque est toujours présent.
    Pourquoi.
    Aux US les entreprises ont rationalisé leurs couts, on licencié, on souhaité conserver leur marge, malgré des baisses de CA, masqué par des pseudos hausse à cout de fusion acquisition ou autre;
    Autre , c’est aussi le rachat de leurs propres actions. Mais cela même si ca fait du PIb, de la croissance, ca ne « développe  » pas l’économie.
    Je m’explique, il n’y a pas d’embauche aux US; je discutais avec certains, et ils sont nombreux à ne plus chercher d’emploi. Les montants des salaires dans certaines régions sont loin de permettre de vivre.
    Mais les entreprises ont eu de la liquidité et en ont encore. Toutefois ils ne souhaitent pas l’investir dans des emplois ou des hausses de salaire , tout simplement parceque le carnet de commande est plus que light;
    donc oui les entreprises US se portent bien tréso, et maintenant, tout simplement ils sont en position squale, ils tournent autour de la bête euro qui agonise. ils rachètent petit à petit et ce n’est pas fini. Les rachats d’action sont finis, la prochaine étape est l’absorption des sociétés européennes exsangues.
    Mais encore une fois cela ne relancera pas le « développement » je ne parlerai pas de « croissance au sens propre.
    Alors… a suivre !! comme on dit !!!.
    En europe on a vidé les caisses des entreprises pensant sauver les banques au lieu de les laisser plonger, voilà le résultat, les taxes tuent tout !

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