Maintenant, ce n’est plus l’Amérique qui est au bord du gouffre, mais le monde entier !
Tout le monde est d’accord, unanimité totale, surtout sur le web.
Heureusement, notre histrion ignare, de sa piscine du Cap Nègre, téléphone au monde entier, c’est-à-dire à Obaba et à Angela, pour nous sauver.
La dégradation du AAA des Etats-Unis par S&P est une arme à double effet : à l’intérieur, elle oblige les parlementaires des deux partis et Obaba à mettre fin aux dépenses publiques injustifiées comme le réclame le Tea Party, à l’extérieur, elle permet de maintenir une sous-évaluation du dollar par rapport à toutes les monnaies (à l’exception notable du renminbi), ce qui permet aux entreprises américaines d’augmenter leurs bénéfices (sans faire trop d’efforts) et de maintenir en survie provisoire l’euro système tout en augmentant le désordre dans la zone euro.
L’€ crise de 2011 a exactement le même effet que celle de l’année précédente (le parallélisme des deux flèches de tendance est remarquable),
Graphique 1 :
L’€ crise a l’énorme avantage d’exercer une pression qui permet de maintenir les taux de base de la Fed à zéro pour une période prolongée selon la volonté des gens de la Fed au plus grand profit de l’économie américaine,
Graphique 2 :
L’écart entre les rendements des Notes à 10 ans et à 2 ans suit les mêmes tendances, ce qui permet théoriquement de maintenir les anticipations de croissance du PIB mais les Américains ne les partagent manifestement pas (ils augmentent leur épargne de précaution, ce qui fait baisser la croissance du PIB),
Graphique 3 :
Ainsi, le cycle initié par les gens de la Fed se prolonge. La baisse actuelle de l’écart est soit passagère, comme en 2010 si l’€ crise est jugulée en ce mois d’août, soit le début de… sa fin !
Graphique 4 :
Il est encore trop tôt pour savoir comment évoluera la situation dans l’euro système. Tout dépendra des réactions des dirigeants économiques et politiques.
Il serait avantageux pour les Américains que l’€ crise de 2011 suive le même cours que celle de 2010, ce qui aurait pour avantage de ne pas précipiter les bourses à la baisse et d’accentuer le désordre dans la zone euro…
Après la dégradation de la note américaine, Jean-Michel Six, chef économiste Europe chez S&P, a réaffirmé ce dimanche sur France Inter que le triple A de la France restait assorti d’une perspective «stable».
Ces agences de notation sont totalement incompétentes. Quid de l’endettement caché (retraites) non pris en compte dans le calul de la dette ? Quid des comptes truqués des grandes banques françaises dont les notes auraient du être largement dégradées ?
Les Améric
Oui ! c’est du pipeau total !
Very good !
17h38. L’ex patron de la Fed sceptique. L’ancien président de la banque centrale américaine (Fed), Alan Greenspan prédit que la déprime sur les marchés financiers va continuer «un moment». A propos d’un possible «krach» dès lundi, il répond : «difficile à dire. Le seul test que nous avons c’est le marché israélien et il a chuté».
http://www.leparisien.fr/economie/en-direct-dette-americaine-la-bourse-de-tel-aviv-perd-7-a-la-cloture-07-08-2011-1557843.php