Les feux d’artifice du 14 juillet sont avancés !

Les feux d’artifice du 14 juillet sont avancés : hier, 12 juillet, l’écart entre les rendements des bons à 10 ans français (à 3,358 %) et ceux du Bund (à 2,577 %) a atteint un record historique en cours de séance à 30,3 %, aujourd’hui, ce n’est que 26,4 % vers 15 h 30 d’après les données Bloomberg,

Manifestement, je suis le seul à en rendre compte (pas un seul journaleux ni bonimenteur n’en parle).

Une fois de plus, les interprétations de ces écarts qui sont données dans les médias ne sont pas correctes : ils ne signifient pas que les Etats de ces cochons de pays du Club Med ne pourront pas rembourser leurs dettes publiques, mais qu’en tant qu’ersatz de monnaies, ils signifient que la situation de ces pays se dégrade fortement par rapport à la référence qu’est la Germanie.

Les pays de la zone euro divergeant, l’éclatement de cette zone est en attente.

Comme je l’ai écrit depuis le début de cette année : compte tenu des mauvais fondamentaux de la zone euro, les capitaux ont tendance à en sortir, ce qui fait tomber les cours des big banks too big to fail puis les autres dominos.
La (mauvaise) solution adoptée consiste à faire monter l’euro par rapport au dollar, ce qui ne fait que retarder les échéances et aggraver les conséquences de la crise annoncée.

8 réflexions sur “Les feux d’artifice du 14 juillet sont avancés !”

  1. bonjour.nouveau Q3

    Certains responsables de la Réserve fédérale pensent qu’un nouvel assouplissement de la politique monétaire pourrait être nécessaire si la reprise reste trop lente à réduire le taux de chômage obstinément élevé aux Etats-Unis et si l’inflation diminue comme prévue, ont révélé les minutes de la dernière réunion de la Fed.

  2. Benny vient d’indiquer que la Fed prendrait des mesures de stimulus appropriées pour relancer l’économie : et hop QE3 est sur toutes les lèvres.. On dit merci qui ? Merci Benny

  3. L’agence de notation financière Fitch a annoncé mercredi avoir dégradé de trois crans la note souveraine de la Grèce, à CCC, contre B+ auparavant, en l’absence d’un nouveau plan d’aide « crédible et financé » de l’UE et du FMI à ce pays en proie à de graves difficultés.

    L’agence relègue ainsi la Grèce à trois crans de la note DDD, réservée aux émetteurs de dette en défaut de paiement, c’est-à-dire qui ne sont pas en mesure de rembourser leur dette.

    A l’appui de sa décision mercredi, l’agence souligne « l’absence d’un nouveau plan d’aide, intégralement financé et crédible » de l’Union européenne (UE) et du Fonds monétaire international (FMI). A cela s’ajoutent de « fortes incertitudes entourant le rôle des créanciers privés » dans le plan et les perspectives macroéconomiques du pays.

    Fitch fait valoir que la Grèce a besoin d’argent pour éviter de se retrouver en faillite en 2012 et que cette urgence aurait justifié que l’UE et le FMI, ainsi que les créanciers privés, se mettent d’accord sur un nouveau plan au début du mois de juillet.

    Fitch avait déjà abaissé la note de dette de la Grèce de trois crans le 20 mai, à « B+ » contre « BB+ » auparavant, une sanction qu’Athènes avait rejetée comme ne prenant pas en compte ses engagements à intensifier les efforts de redressement économique du pays.

  4. Mercredi 13 juillet 2011 :

    Trois crans de moins. C’est la sanction décidée par l’agence de notation financière Fitch, qui a dégradé sa note sur la Grèce, qui passe donc de B+ à CCC. En clair, l’agence considère maintenant qu’un défaut de paiement du pays est une « possibilité réelle ».

    Une décision jugée « incompréhensible » par le ministre des Finances grec. Plus encore que le gouvernement d’Athènes, c’est l’Europe que critique l’agence Fitch, évoquant « l’absence d’un plan crédible et dûment financé » de l’UE et du Fonds monétaire international. Les deux instances peinent en effet à se mettre d’accord sur un second programme de prêts, après un premier plan de 110 milliards d’euros adopté en mai 2010.

    Au sein même de l’Union, les dirigeants peinent à se mettre d’accord. D’abord annoncé pour vendredi, un sommet extraordinaire de la zone euro devrait se tenir la semaine prochaine. L’Allemagne avait d’abord exprimé des réticences sur la tenue d’une telle réunion, attendant d’en savoir plus sur une participation du secteur privé, avant d’en accepter le principe mercredi.

    Pour Romano Prodi, ancien président de la Commission européenne et ancien Premier ministre italien, l’Europe a « lourdement échoué » à surmonter la crise de la dette. Il appelle notamment Berlin à « assumer un rôle de direction ».

    Dans une lettre ouverte, le président de la Fondation Robert Schuman, Jean-Dominique Giuliani, fulmine : « le spectacle que donnent les Européens face à la crise grecque est un véritable désastre ». A force de tergiverser, prévient-il, « l’Europe danse au bord du gouffre ».

    http://www.europe1.fr/Economie/La-Grece-s-enlise-dans-la-crise-628525/

  5. Si le 29 juillet 2011 , les états unis et l’europe n’ont pas d’accord pour circonscrire leurs dettes , c’est le crack mondial , nous seront dans la configuration du 11-11.
    Notez sur vos agendas.

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