Monétarisme : Fed + le Donald = croissance + emplois

Comme je l’ai écrit maintes fois depuis des années, les gens de la Fed ont fort bien géré l’évolution des agrégats monétaires, ce qui permet de conserver l’argent sain, ce qui est le premier pilier des Reaganomics

Pour rappel, le bombardier furtif B-2, Ben Bernanke, a fait éclater la bulle qui s’était développée dans l’agrégat M3-M2, en provoquant quelques dommages collatéraux non négligeables, à savoir ce que les Américains désignent par la Grande Récession.
Sur des bases assainies, la croissance a pu reprendre, ainsi que les emplois, avec la plus longue période de création d’emplois que l’Amérique ait connu.

Le Donald en a rajouté une bonne louche en baissant les impôts des entreprises et des Américains.
1 dollar d’impôts en moins, c’est 1 dollar en plusse dans la poche des Américains ou dans les bénéfices potentiels des entreprises !

Les Américains travaillent, gagnent de l’argent et ils ont confiance en l’avenir. Ils diminuent donc… l’augmentation de leurs dépôts dans les caisses d’épargne, ce qui correspond à l’agrégat M2-M1,

Document 1 :

Comme la croissance du PIB réel est inversement proportionnelle à la variation de la masse monétaire libre, cette croissance est maintenant en ce 1° trimestre 2018 proche de 3 % d’une année sur l’autre,

Document 2 :

Cependant, l’épargne des Américains est supérieure à la moitié du PIB courant alors qu’elle devrait être de l’ordre de 40 % (de ce PIB),

Document 3 :

Ainsi, les Américains ont plus de 2 200 milliards de dollars en trop sur leurs comptes de caisses d’épargne,

Document 4 :

Ils devraient soit les dépenser, soit les investir dans des valeurs mobilières ou immobilières, ce qui doperait encore davantage la croissance et l’emploi !

Tout va bien donc, aux Etats-Unis du moins (qui vont pouvoir ainsi supporter l’€-crash) bien que les turbulences financières soient considérables par rapport à ce qui se passait au XX° siècle pourtant pas si lointain,

Document 5 :

Les chiffres récents lors du passage de 2017 à l’année nouvelle ont été révisés par la Fed, ce qui ne modifie que marginalement l’analyse,

Document 6 :

Pendant ce temps, le Yield Spread poursuit son bonhomme de chemin de descente…

Cliquer ici pour lire mon article précédent du mois de janvier sur ce thème.

4 réflexions sur “Monétarisme : Fed + le Donald = croissance + emplois”

      1. Comment vous expliquez que malgré les signes de bonne santé de l’économie Etats-Uniennes que vous développez, leur taux à 10ans soit si bas (un bas certes relatif, mais historiquement 2,8 c’est bas si on regarde depuis 30ans). Le spread ne devrait t’il pas justement augmenter si les Américains ont confiance en l’avenir ? (avec une augmentation des taux à 10ans et une diminution des taux à 2 ans). Ou n’est ce que de l’enfumage et ceux qui tirent les ficelles s’éloignent du rivage ? (la rime n’est pas volontaire et toute allusion au Tsunami sera fortement réprimandée).

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