Nordine Naam, palme d’or de l’idiot nuisible 2011 ?

Nordine Naam, stratégiste obligataire chez Natixis, est bien parti pour gagner la palme d’or de l’idiot nuisible 2011.

En effet, à la suite du prêt de plus de 50 milliards de dollars de la BCE à une quarantaine de banques d’€URSS, il vient de déclarer : « C’est une bonne nouvelle, ça permet d’améliorer la liquidité des banques » !

L’année 2011 n’est pas terminée et il y a beaucoup de concurrence mais il est en bonne position.

Avec un multiple d’endettement (leverage, mon µ) de 26, Natixis est une Gos banque hors normes comme les autres, cliquer ici pour lire mon dernier article à son sujet.

13 réflexions sur “Nordine Naam, palme d’or de l’idiot nuisible 2011 ?”

  1. « C’est une bonne nouvelle, ça permet d’améliorer la liquidité des banques »

    On pourrait dire aussi :

    « Les banques étaient à court de liquidités, ce qui n’est plus une nouvelle »

  2. Après avoir menacé la zone euro lundi, l’agence de notation Standard & Poor’s (S&P) s’en est pris mercredi à plusieurs grandes banques de la zone euro, dont de nombreuses françaises, et à l’Union européenne, à la veille de l’ouverture d’un sommet européen jeudi et vendredi à Bruxelles.

    Pour S&P, ces décisions sont la suite logique du placement sous surveillance négative lundi des notes qu’elle attribue à la dette à long terme de quinze pays de la zone euro, dont l’Allemagne, l’Autriche, la Finlande, la France, le Luxembourg et les Pays-Bas qui bénéficient de la meilleure possible (« triple A »).

    S&P cible maintenant le secteur bancaire, qui se trouve déjà au coeur de la tourmente financière et qui est un vecteur de propagation de la crise de la dette publique, mais aussi l’UE.

    De nombreuses banques françaises sont à présent menacées d’une dégradation de leur note, dont BNP Paribas, BPCE (maison mère du Crédit Foncier), la Société Générale, la BRED-Banque Populaire, le Crédit foncier de France, le Crédit lyonnais, le Crédit Agricole et des caisses régionales.

    Côté allemand, Deutsche Bank et sa filiale Postbank, Commerzbank ou encore Eurohypo sont concernées, tout comme UniCredit et Intesa Sanpaolo en Italie.

    Le fait que les banques françaises soient particulièrement menacées n’est pas vraiment une surprise. Dès lundi, lorsque S&P avait dit envisager d’abaisser de deux crans la note de la France, l’agence s’était inquiétée des contraintes nouvelles pesant sur le financement des établissements bancaires français.

    Elle allait jusqu’à dire qu’une intervention de l’Etat pourrait être nécessaire pour les renflouer.

    Depuis le mois d’août, les banques françaises empruntent plus difficilement sur les marchés en dollars, elles qui en étaient jusqu’ici grandes consommatrices. Sous pression, les trois grandes banques françaises cotées ont toutes annoncé, en septembre, des mesures pour réduire leurs besoins en billets verts.

    S&P ne compte pas s’en tenir là. « Des décisions similaires concernant la notation d’autres grandes banques de la zone euro seront bientôt prises », précise-t-elle dans un communiqué.

    « Nous tenterons de trancher ce placement sous surveillance de ces banques peut après la décision sur le placement sous surveillance des Etats » concernées, promet encore S&P.

    L’UE, notée « AAA » depuis 1976, pourrait aussi perdre cette note, mise sous surveillance négative. S&P a invoqué ses « inquiétudes quant aux répercussions potentielles du service de la dette des Etats de la zone euro à l’avenir ».

    L’Union est un petit émetteur de dette, qui est obligée d’avoir un budget équilibré, mais qui a placé des obligations avec des maturités de 5 à 15 ans pour financer des prêts à des pays membres en difficulté (Hongrie, Roumanie, Grèce, Irlande et Portugal).

    La décision de lundi soir a entraîné dans son sillage plusieurs annonces de placement sous surveillance des notes d’entités liées aux Etats, comme plusieurs régions espagnoles ou des entreprises publiques françaises ainsi que la ville de Paris et la région Ile-de-France.

    Cette annonce sur les banques, quoique logique, devrait encore renforcer la pression sur les chefs d’Etat et de gouvernement des 27 pays de l’Union européenne qui se retrouveront jeudi à partir de 19H30 (18H30 GMT) à Bruxelles lors d’un nouveau sommet jugé décisif pour sauver la zone euro.

    Le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière Angela Merkel ont appelé mercredi leurs partenaires européens à mettre en place une gouvernance renforcée de la zone euro, avec plus de discipline budgétaire et de convergence dans certains domaines comme la finance et le travail.

    Dans un courrier adressé au président du Conseil européen Herman Van Rompuy, le président et la chancelière ont détaillé leur proposition commune de révision des traités européens, dévoilée lundi à l’Elysée au terme d’intenses tractations, pour tenter d’enrayer la crise des dettes souveraines.

    Les deux dirigeants doivent aussi rencontrer, avant le sommet, le président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi, a indiqué mercredi une source européenne.

    Le rôle de la BCE dans les efforts pour circonscrire la contagion d’une crise de la dette qui menace l’existence même de la monnaie unique est au centre des débats.

    http://www.romandie.com/news/n/CRISEApres_les_Etats_SP_menace_les_banques_de_la_zone_euro_et_l_UE081220110712.asp

  3. L’agence de notation chinoise Dagong a annoncé jeudi qu’elle abaissait la note de la dette souveraine de la France de « AA- » à « A+ », en raison de la faiblesse de la croissance et d’un endettement public de plus en plus élevé.

    « En raison de problèmes structurels sur le plan intérieur, l’économie française fait preuve d’une moindre vitalité et sa compétitivité internationale continue à se dégrader. A moyen terme, la croissance restera faible », estime l’agence de notation chinoise, qui clame son indépendance vis-à-vis du gouvernement.

    Dagong se démarque aussi des grandes agences de notation internationales, telle l’américaine Standard & Poor’s, qui a menacé la France de voir sa note « AAA » être abaissée de « deux crans ».

    La compétitivité déclinante de la France est illustrée par la réduction de sa part dans les exportations mondiales, y compris dans les hautes technologies, « l’augmentation progressive de son déficit des comptes courants, une croissance économique lente et un niveau élevé du chômage », selon Dagong.

    L’agence chinoise voit trois raisons à ce déclin: « les salaires augmentent plus vite que la productivité », « des impôts élevés et des avantages sociaux nombreux réduisent les performances du marché du travail », et « le vieillissement manifeste de la population restreint le potentiel de croissance économique ».

    Sur le plan budgétaire, « les mesures d’austérité existantes ne permettront pas d’atteindre l’objectif » d’un retour à l’équilibre des finances publiques en 2016, estime Dagong.

    Mais, « si des mesures d’austérité additionnelles sont prises, la croissance intérieure sera encore plus faible, et le risque de grèves et d’agitation sociale de grande ampleur provoquées par le chômage s’aggravera ».

    Dagong relève enfin que « le secteur bancaire français est devenu plus vulnérable » et « qu’avec le ralentissement économique de la zone euro dans son ensemble et de la France en particulier, la qualité des actifs bancaires va souffrir ».

    Agence de notation créée en 1994 au moment de la restructuration des entreprises d’Etat chinoises, Dagong Global Credit Rating s’est lancée ces dernières années dans l’évaluation des dettes souveraines, estimant que Moody’s, Fitch et Standard & Poor’s font la part trop belle à des critères comme la privatisation et la libéralisation des marchés au détriment de la capacité d’un pays à créer de la valeur.

    http://www.romandie.com/news/n/France_l_agence_de_notation_Dagong_degrade_la_dette_souveraine081220110712.asp

  4. Bonsoir,

    Au lieu de juger des personnes sur 2 phrases, et les qualifier d’idiotes, vous pourriez-vous intéresser à ce sur quoi elles travaillent, vous pourriez etre étonné. Je connais personnellement les personnes dont vous parlez, je suis étudiant et votre approche m’apparait comme excessive. Juger des personnes sur deux phrases, c’est bien la preuve déjà que l’approche n’est pas la bonne. Qu’elles soient dans le vrai ou non.

    Biensur, votre site internet parait clair, cependant je suis convaincu qu’à certains endroits, si vous deviez effectuer une démonstration détaillée de A à Z biensur, nous pourrions constater des hypothèses à remettre en question et pour autant je ne dirai pas que vous etes un idiot.

    Bonne soirée et bon débat!

  5. Avis Extérieur,
    Je vous conseille la lecture de l’excellent ouvrage de Matthieu Pechberty: NATIXIS, enquête sur une faillite d’état.
    Vous aurez alors de quoi juger des compétences !

  6. Bonsoir. Je vais regarder et lire l’ouvrage conseillé. Je suis aussi d’accord avec la chute du cours, qui est très brutale d’ailleurs, mais meme pour toutes les banques actuelles, et pas seulement, ce qui traduit des hypothèses à remettre en question. Cependant au lieu de donner le classement des analystes avec palme d’or etc,, attaquez vous à tous les propos des différents analystes et dites en quoi vous n’etes pas d’accord sur tous ces propos là. Quand je lis votre site, je ne vois qu’un nom, en gros et çà me dérange, parce que çà n’est tout simplement pas mon avis, et j’ai essayé de suggérer pourquoi. Alors peut etre que certaines phrases peuvent etre mal formulées, mais je n’ai jamais vu un intervenant de la « scène publique » se tromper sur certaines questions s’il se trompe… Et s’il se trompe, je penserais qu’il est dans l’erreur, mais pas jusqu’à le qualifier d’idiot. C’est simplement mon point de vue. Bonne soirée

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