Le PMI manufacturier de Markit pour la France est encore sous la barre critique des 50 pour ce mois d’octobre : 48,5 ce qui prédit encore une baisse du PIB pour ce 3° trimestre (et le suivant !) alors que l’indice ISM manufacturier des Etats-Unis montre une superforme à 59,0…
Document 1 :
… c’est-à-dire à un de ses plus hauts de ces dernières années grâce à ses bons fondamentaux,
Document 2 :
La croissance américaine n’entraine pas celle de la vieille Europe continentale qui s’est sabordée avec cette monnaie contre nature qu’est l’euro.
Le manque actuel de culture monétariste dépasse l’imagination, surtout quand on pense aux interventions de Milton Friedman qui ne remontent, pour les dernières, qu’au début des années 2000.
Cliquer ici pour lire les commentaires édifiants et terrifiants de Markit sur la France et l’Europe.
Cliquer ici pour lire les communiqués de l’ISM pour les Etats-Unis.
bonsoir monsieur chevalier, les fondamentaux américain son très bon avec un pmi de 59 donc dans un avenir proche il faudra relevé les taux mais avec des déficit qui on explosé ses dernière années et qui ont fait passé la dette à 103 pc mais cette dette il faudra la financé avec des taux intérêts toujours plus élevée étant donner que les taux vont monter tous cela ne va pas freiner la croissance merci d’une réponse à ma question
Vendredi 31 octobre 2014 :
La Banque du Japon (BoJ) a contre toute attente décidé vendredi d’assouplir davantage sa politique monétaire, en augmentant son programme de rachat d’actifs, face aux difficultés que traverse l’archipel depuis une hausse de la taxe sur la consommation début avril.
Dans un communiqué publié à l’issue d’une réunion de son comité directeur, la BoJ a annoncé qu’elle allait désormais élever la base monétaire de 80.000 milliards de yens (583 milliards d’euros) par an, contre 60 à 70.000 milliards auparavant.
Base monétaire du Japon :
Regardez le graphique 4 :
http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=79791
Concernant cette décision surprise de la banque centrale d’augmenter encore plus ( ! ! ! ) la base monétaire du Japon, ça ne profite pas à l’économie réelle.
En revanche, ça profite à la Bourse du Japon !
Sans le vouloir, la banque centrale du Japon a créé une gigantesque bulle boursière.
Quand cette gigantesque bulle boursière éclatera, le Japon connaîtra une crise comme celle de 1929, mais en plus violent.
Mardi 4 novembre 2014 :
Japon : dopé à l’EPO monétaire, le Nikkei atteint des sommets.
Rouvrant après une journée fériée, les marchés japonais ont poursuivi, ce mardi matin, leur célébration des annonces surprises faites, vendredi dernier, par le gouvernement nippon et la Banque centrale du Japon (BoJ). Pour la première fois depuis la mi-octobre 2007, l’indice Nikkei 225 a ainsi dépassé pendant plusieurs heures le plafond symbolique des 17.000 points. Et finalement clôturé à 163.862,47 points, en hausse de 2,73%. En cumulant cette progression à la hausse de vendredi dernier, le Nikkei aura progressé de près de 8% sur seulement deux séances.
Pour justifier ce dynamisme, les courtiers ne pointent pas les fondamentaux économiques du pays, qui sont très décevants, mais le spectaculaire activisme financier des autorités monétaires et politiques qui semblent faire de la santé de la Bourse de Tokyo l’axe principal de leur stratégie économique.
Se précipitant sur les titres des grands groupes industriels nippons, les investisseurs expliquent que leur valeur devrait quasi-automatiquement progresser dans les prochains mois puisque la Banque du Japon va, comme elle l’a annoncé vendredi, augmenter la taille de son programme d’assouplissement quantitatif et ainsi faire baisser encore la valeur du yen qui a déjà perdu, en deux ans, plus de 30% face au dollar.
http://www.lesechos.fr/monde/asie-pacifique/0203911085170-cette-nuit-en-asie-dope-a-lepo-monetaire-le-nikkei-atteint-des-sommets-1060688.php
En kl’absence de la troisième flèche des « Abenomics » (les fameuses réformes), ils se remettent nerveusement à récupérer et à tirer à nouveau la deuxième, ie les liquidités de la banque centrale. C’est tellement plus facile que de faire le travail de gestion en bon père de famille des affaires de la nation pour lequel sont censé être payer les hommes politiques.