Risque de tsunami bancaire (BNS)

Pour trouver de bons articles sur la situation économique et les risques que font poser les banksters, il faut lire ceux qui sont publiés hors de France, comme celui du Matin Dimanche helvète…

Pour Fritz Zurbrügg, membre du directoire de la BNS, «La longue période de faibles taux d’intérêt augmente l’instabilité financière».


Il a raison, contrairement à ce que répètent les Marioles de la BCE car une longue période de faibles taux d’intérêt affaiblit les banques qui ont des difficultés à dégager normalement des profits de leur activité principale qui devrait être de prêter de l’argent à leurs clients.
Ainsi, leurs dirigeants sont tentés de faire des opérations qui présentent des risques (qu’ils ne devraient pas prendre) et certains banksters sont même amenés à faire des opérations condamnables pour essayer de redresser des situations intenables.

La solution serait évidemment de laisser faire les marchés tout en promouvant le respect des règles prudentielles d’endettement comme le faisait jadis ce bon vieux Greenspan qui, s’il était encore à la présidence de la Fed, aurait rappelé que les banques doivent avoir un véritable leverage (sans pondérer les actifs) inférieur à 10 pour être fiables, celles qui dépassent cette limite risquant la faillite.

Fritz Zurbrügg rappelle que : En cas de crise, les banques doivent être armées de suffisamment de capitaux propres. Pour UBS et le Credit Suisse, la valeur des fonds propres non pondérés définie par la FINMA se situe à respectivement 4,6% et 4%… ce qui correspond très exactement à mes analyses.

Cliquer ici pour lire cet article du Matin Dimanche.

11 réflexions sur “Risque de tsunami bancaire (BNS)”

  1. certes, mais en France on est sur une autre planète. Donc la Dexia existe toujours, aucun licenciement à la Dexia. Et le leverage peut tripler, Dexia ne sera pas mis en faillite. Les directeurs de clientèle de cette banque peuvent continuer à vivre tranquillement.

  2. Depuis les élections européennes, les européistes étaient tétanisés : lors des élections européennes du 25 mai 2014, les partis politiques anti-européens avaient pulvérisé leurs records électoraux.

    Les européistes étaient désespérés.

    Qui allait bien pouvoir sauver l’Union Européenne ?

    Qui allait bien pouvoir sauver les européistes ?

    Réponse :

    Captain Europe : le super-héros de l’Union Européenne.

    La video dure 2 minutes 20 :

    ( ATTENTION : CETTE VIDEO EST A PLEURER DE RIRE )

    http://www.youtube.com/watch?v=xKvZC3z2ud8

  3. Mardi 15 juillet 2014 :

    L’Italie est en faillite.

    Selon le Trésor italien, la dette publique de l’Italie atteindra à la fin de l’année 135 % du PIB !

    Lisez cet article :

    La dette italienne a établi un nouveau record en atteignant 2166,3 milliards d’euros en mai, selon la Banque d’Italie. Soit 20 milliards de plus que le mois précédent. Au rythme actuel du dérapage, la dette publique devrait peser d’ici à la fin de l’année près de 135 % du PIB selon le Trésor. À titre de comparaison, la dette de la France, qui est sur le point d’atteindre les 2000 milliards d’euros, représente près de 94 % du PIB.

    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2014/07/15/20002-20140715ARTFIG00353-la-dette-de-l-italie-continue-de-se-creuser-malgre-renzi.php

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