USA : leçon de capitalisme libéral (2014)

Une fois de plus, les Américains donnent une bonne leçon de capitalisme libéral…

Les bénéfices des entreprises continuent à augmenter normalement sur leur tendance longue (données en milliards de dollars courants actualisées au 4° trimestre 2014)…

Document 1 :

…mais de 7,25% seulement d’une année sur l’autre (dans le bas de la zone de fluctuation sur la longue période), peut-être à cause de la faiblesse de l’inflation, après un pic au plus haut historique au 3° trimestre 2013,

Document 2 :

Les bénéfices des entreprises fluctuent autour de 9 % du PIB, aux alentours des plus hauts historiques,

Document 3 :

Un peu plus de la moitié des bénéfices sont distribués sous la forme de dividendes (depuis que les Reaganomics ont redynamisé l’Amérique)…

Document 4 :

qui représentent logiquement aux alentours de 5 % du PIB

Document 5 :

… ce qui n’empêche pas les entreprises américaines d’investir aux alentours des plus hauts historiques de 8,5 % du PIB,

Document 6 :

La Richesse des Nations (et de leurs habitants) dépend de cette fameuse main invisible, celle des marchés comme l’a fort justement dit ce bon vieux Adam Smith… et comme le disait l’ancien chancelier allemand (socialiste) Helmut Schmidt : les bénéfices d’aujourd’hui sont les investissements de demain et les emplois d’après-demain.

Le successeur de notre histrion ignare a tort de vouloir stimuler l’investissement, surtout public !
Il faudrait plutôt d’abord favoriser l’augmentation des bénéfices des entreprises, en particulier en diminuant le taux des impôts sur les bénéfices, ce qui permettrait aux entreprises de se développer, comme en Irlande par exemple, et donc de créer des emplois sur des bases saines.

Tout est simple.

Cliquer ici pour lire mon article sur ce thème actualisé sur la base de données en 2013.

35 réflexions sur “USA : leçon de capitalisme libéral (2014)”

  1. bonsoir monsieur chevalier, je suis votre bloc avec plaisir mais je me pose pas mal de questions, la première et la plus importante de mes questions ses la question de la dette, chacun habitant japonais doit plus de 70.000 euro du Pib de son pays, un américain arrive en deuxième position avec une dette de 42 000 euro de dette par habitant du Pib américain, les européens malgré leur mauvais fondamentaux en moins de dette par habitant par rapport au Pib européen

  2. Me rappelle vous avoir lu 20% de bénéfice pour les entreprises.
    Énorme mais bien , quelle différences pib euro et PIB usa?
    USA vision de marche mondial…….egemonie……..autre mentalité.

  3. Comment interpréter la croissance du ratio profit/pib? Les profits (actualisés) croissent plus vite que le PIB (actualisé). C’est une conséquence des variations dans la balance commerciale?

      1. Est ce que les observations de cet article sont valides?
        http://www.zerohedge.com/news/2015-04-07/what-happens-sales-and-employment-when-corporate-profits-fall

        « The first is corporate profits, adjusted for GDP, the Consumer Price Index (CPI) and the trade-weighted U.S. dollar. The problem with nominal profits, or indeed any financial data point, is that they can only be analyzed in the context of the factors that affect their purchasing power in the real world. »

        1. + ou- …
          La faible inflation et l’hypertrophie monétaire au Japon et dans la zone € ont créé une situation nouvelle qui font que les analyses portant sur des cas antérieurs a priori comparables ne sont plus fiables maintenant.

      2. La divergence entre croissance des profits et croissance du PIB est-elle alors cachée dans les 1800milliards en trop détenus par les ménages US?

        Navré, mais je n’arrive pas à comprendre le mécanisme qui permet d’avoir une croissances des profits supérieurs à la croissance du PIB…

        Les profits découlent de la consommation et de l’investissement (deux composantes du PIB). Ils doivent être liés non?

  4. Bonjour, est ce qu’il serait envisageable de pouvoir superposer sur ces mêmes courbes le « cas » de la France afin de bien visualiser le gouffre entre les 2 ?

  5. Les grecs vont chercher leurs crédits hors euro tout en restant en EU.
    Bien joué.
    La suite ?…….. Vont s’en sortir et faire école.
    L’Europe a perdu……..et progressivement va se désintégrer.
    Les plus grands perdants seront les teutons comme d’habitude a trop vouloir ils perdent tout.

  6. Comme l’Irlande dites vous…
    Si j’apprécie particulièrement vos analyses, j’ai plus de mal en ce qui concerne vos conclusions.
    En effet, il me semble acquis que si l’Irlande a un temps caracolé en tête de l’UE pour la croissance, ce n’est que par une politique de dumping fiscal intra €-zone. Et aujourd’hui, où en est le développement de l’économie Irlandaise ? Y-a-t-il une industrie solide en Irlande ? Non, aucunement, et ce n’est pas l’implantation de sièges sociaux comme celui probable de Google pour des raisons d’assiette fiscale qui me fera changer d’avis. A quoi ont servit les fonds d’ajustement structurel ? A bien peu de chose en vérité, si ce n’est à distiller en Irlande un sentiment factice de prospérité nouvelle dans la population, qui doit aujourd’hui faire face, avec bien peu d’aménité, à des coupes sombres dans les budgets sociaux.

    1. Leur chômage est certes monté à 15% mais c’était en 2012. Depuis, il chute de 2% par an et est actuellement à 10%, sans compter l’absence probable de système cache misère comme le RSA ou autre chez eux qui permet chez nous de dissimuler des millions de chômeurs. Leur PIB a gagné 2% en 2014 et on annonce 3.5% en 2015. Il est certain qu’il vaut mieux critiquer la paille dans l’œil de l’Irlande que la poutre dans le notre … De plus, je vous rappel que la production industrielle et agricole en France est en diminution constante depuis une bonne dizaine d’année

      1. Ca n’est pas faux, mais je suis désolé de revenir sur la commission Levin Mc Cain dont l’objectif n’est pas la baisse du chômage ou la croissance en Irlande. Le ton est très courtois, un sénateur est une personne bien élevée, mais on peut déceler un humour un peu grinçant et une pointe d’agacement quand un dirigeant déclare ne rien savoir sur la fiscalité de son entreprise. Or agacer les américains sur ce genre de question ça n’est jamais très bon. On peut espérer comme UBS, BNP ou d’autres que ça va bien se passer et puis au final être un peu déçu.

  7. L’ Irlande qui justement héberge le cash d’Apple (il est question de 150 milliards de $ bien à l’abri du fisc). A ce propos je conseille les vidéos de Tim Cook devant la commission Levin Mc Cain…
    On pourrait citer aussi General Electric, vous parliez d’un cash autour de 90 Milliards

  8. Coupe du monde des nations surendettées :

    Quelles sont les nations ayant la dette totale la plus élevée ?

    Sur les 16 nations les plus surendettées du monde, 13 nations sont européennes !

    1- Médaille d’or : Japon. Dette totale : 400 % du PIB.

    2- Médaille d’argent : Irlande. Dette totale : 390 % du PIB.

    3- Médaille de bronze : Singapour. Dette totale : 382 % du PIB.

    4- Portugal : 358 % du PIB.

    5- Belgique : 327 % du PIB.

    6- Pays-Bas : 325 % du PIB.

    7- Grèce : 317 % du PIB.

    8- Espagne : 313 % du PIB.

    9- Danemark : 302 % du PIB.

    10- Suède : 290 % du PIB.

    11- France : 280 % du PIB.

    12- Italie : 259 % du PIB.

    13- Royaume-Uni : 252 % du PIB.

    14- Norvège : 244 % du PIB.

    15- Finlande : 238 % du PIB.

    16- Etats-Unis : 233 % du PIB.

    Source :

    http://www.michelsanti.fr/wp-content/uploads/2015/02/pays-dettes.png

    Rapport McKinsey :

    http://www.mckinsey.com/~/media/McKinsey/dotcom/Insights/Economic%20Studies/Debt%20and%20not%20much%20deleveraging/MGI%20Debt%20and%20not%20much%20deleveragingFullreportFebruary2015.ashx

  9. 60 rafales vendus mais comment? Avec du crédit d’état? Alors la dette vient de faire un bon de 9 milliards.
    Si c’est ainsi ce n’est pas de la vente’

  10. La halle aux chaussures , je suis catastrophe par la réaction des employés qui s’insurgent contre une rémunération prévue à l’embauche du directeur et ne se sont jamais inquiétés des dettes et du manque de profits de cette société.
    Quelle gabegie entretenue par les employés premiers bénéficiaires en groupe de ce manque de profit de l’entreprise.
    Auraient besoin de formation ces pauvres employés qui s’annoncent comme spoliés par leurs dirigeants.
    Et je renouvelle ma demande pour un contrôle préventif par des personnels internes ou externes formés plusieurs fois par an.

      1. Si quelques points peuvent être nuancés, il est quand-même difficile de démentir l’ensemble des 10 points que mentionne Gave. Les USA ne sont peut-être pas au « bord du gouffre » mais la situation n’est pas des meilleures. Au final ce qui en dit beaucoup mais qu’on omet, c’est le ressenti de la population: les gens touchent intuitivement du doigt des choses sur lesquelles ils ne peuvent mettre de nom, mais ils voient bien autour d’eux que les statistiques ne correspondent pas à la réalité (cf. le taux de chômage rapporté au taux d’emploi. Ou alors l’inflation CPI prix alimentaire superieure au taux d’inflation – certes vous gagnez en pouvoir d’achat sur les ordinateurs mais vous n’achetez pas chaque jour un ordinateur alors que vous achetez tous les jours de la nourriture, vous vous appauvrissez donc relativement même si votre rémunération annuelle est compensée du taux d’inflation)

          1. Oui, effectivement, vous avez raison : l’Amérique est au bord du gouffre, la principale préoccupation des Américains est d’acheter à manger et à boire, même l’eau est hors de prix !

      2. « Non ! Des erreurs d’interprétation et de données, cf. mes analyses… »
        Néanmoins, le processus intellectuel utilisé me semble intéressant à relever http://institutdeslibertes.org/etats-unis-mensonges-sacres-mensonges-et-statistiques/#comment-103798
        « C’est un processus intellectuel très troublant »
        C’est ce qui m’a effectivement fortement intéressé dans ce texte. Et il me semble que c’est justement ce processus que cartographie le simple jeu de 54 cartes qui me parle.
        Au début tout va bien. Plénitude. Puis un sentiment diffus ou un flash explicite, cela en totale contradiction avec l’ambiance paisible de pays sages qui s’exprime.
        De là deux comportements possibles :
        • Effacer tant que possible la note dissonante, la passer à la trappe, la gommer. C’est à quoi vont perpétuellement s’escrimer les zozautorités pensant ainsi continuer d’assurer leur confort. Circulez, il n’y a rien à voir. Attitude du général qui refuse de prendre en compte le particulier.
        • Tenir compte de ce ressenti en dissonance, écarter donc ce qui semble bien (eu). On Jette EU, nom de la 55ième carte, carte alors considérée en trop… Et on libère ainsi le J’EU de 54 cartes.
        Face à un nouveau jeu de carte libéré, c’est la fébrilité, quasi la curée : on les bats (y sème du désordre) et on les distribue espérant tomber sur les « bonnes ». Ayant écarté ce qui est « bien », on espère récupérer au plus vite ce qui sera à nouveau bien.
        « j’ai un sentiment diffus que les « vibrations » que j’enregistre instinctivement ne sont pas les bonnes et je me mets à chercher fébrilement ce qui ne va pas. » écrit Charles.
        Ensuite, l’on va donc chercher à aligner les faits comme autant de traverses de chemin de fer. Autrement dit, on pose pied sur la réalité concrète, portion de réalité qui aurait tendance à illustrer notre ressenti.
        J’utilise la notion de traverses de chemin de fer à dessein. Un processus intellectuel a été nommé « Décalaire » par feu Jacques Ravatin… On peut ressentir ainsi ce concept… On s’attache à compter les traverses d’une voie de chemin fer et à un certain moment, on ne peut plus compter… De se reconcentrer pour continuer à compter… puis idem… Ainsi la notion de Cumulo-Décalaire.
        C’est comme si posant le pied, il finissait ensuite par décoller… Processus de la marche cérébrale ?
        C’est la suite 123456789 du jeu de carte qui va illustrer ce processus d’alignement des faits visant à corroborer l’intuition initiale. Ainsi Charles s’exprime : « Je vais donc faire un petit récapitulatif des choses qui me troublent outre Atlantique. »
        Ensuite, le déca, le 10, l’irruption du zéro qui décale l’unité ainsi constituée (123456789), la magnifie comme le 1 se trouve magnifié en 10, touche shift (touche zéro qui ne fait rien d’elle-même) qui magnifie la minuscule en MAJuscule.
        L’effet de cette rupture est illustré par l’apparition des cartes royales (Valet, Dame, Roi). Comment le comprendre ? L’interprétation devient délicate. Irruption dans le monde qualitatif, monde caché du cœur du cratère du volcan, la série chiffrée illustrant son ascension externe ? Il pourrait aussi s’agir de la manifestation d’une lumière intérieure qui participerait à nous faire voir le monde autrement, à nous faire agir pour nous mettre « à l’abri de son effondrement », tout simplement à l’« a-bri » (a privatif), évitement du bri, de l’effondrement.
        Même si l’effondrement extérieur n’a pas ensuite lieu, on peut le voir comme un exercice cérébralement fécond. Ce peut être aussi en préparation du coup d’après, le réarrangement induit l’ayant préparé. Dans une marche, il y a de nombreux pas.
        Le caractère troublant de ce processus viens probablement de l’ambivalence… Effondrement intérieur (cœur du volcan) et effondrement extérieur se jouant l’un de l’autre.
        Voilà donc ce que m’a inspiré ce texte. Désolé d’être autant « à part », idiot du village.

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