USA : leçon de capitalisme libéral (suite)

L’Amérique n’est plus au bord du gouffre, mais au plus profond de ce gouffre, tout le monde est d’accord : des dizaines de millions d’Américains (des citoyens des Etats-Unis !) meurent de faim tous les jours (bien qu’ils soient obèses) et, vicieux, ils n’achètent pas de quoi manger mais des armes pour mettre le pays à feu et à sang et éliminer tous ceux qui se sont enrichis à leurs dépens. Tout est détruit.
La Fed en folie fait marcher la planche à billet à fond la caisse et des milliers de milliards de dollars d’argent non gagné (CDS) sont sur le point d’éclater.
L’Amérique, c’était l’Hindenburg qui vient d’exploser, de couler.
Si cette hécatombe ne s’est pas déjà produite, ça ne saurait tarder, tous les idiots inutiles sont unanimes sauf notre ami Fred de Saint Louis qui a encore publié quelques chiffres instructifs…

Grâce à l’action conjuguée des gouvernements américains et du bombardier furtif B-2, Ben Bernanke, les bénéfices des entreprises sont au 2° trimestre 2012 exactement dans leur tendance historique longue,

Document 1 :

… ce qui représente 9,4 % du PIB !

Document 2 :

La part des bénéfices dans le PIB a augmenté surtout à partir du début des années 80, c’est-à-dire à partir du moment où les Reaganomics ont pu redresser l’Amérique qui stagnait auparavant.

L’augmentation des bénéfices est proche de sa tendance sur la longue période de 7,5 %,

Document 3 :

Zoom sur la période récente,

Document 4 :

Les bénéfices varient parfois considérablement : de + 70 % à – 30 % (d’une année sur l’autre),

Document 5 :

Les bénéfices sont logiquement réinvestis : les investissements des entreprises représentent 7,1 % du PIB, ce qui est un niveau historiquement élevé,

Document 6 :

La moitié des bénéfices est distribuée sous la forme de dividendes,

Document 7 :

Les dividendes représentent 4,8 % du PIB,

Document 8 :

Comme je l’ai déjà écrit, la grande force de l’Amérique est d’avoir de bons économistes monétaristes au pouvoir qui maitrisent parfaitement bien les fondamentaux.
Le bombardier furtif B-2, secondé par les gouvernements de W. et d’Obaba, n’a pas hésité à laisser se développer une bulle monétaire en M3-M2 pour la faire éclater ensuite en utilisant des armes de destruction massive (dont la faillite de la banque des frères Lehman) qui ont créé un choc mondial qui a l’avantage d’être létal à terme pour l’Europe antilibérale et antiaméricaine comme l’avait fort justement prédit Milton Friedman.
C’est simple, tout est simple ! … mais les Français ne comprendront jamais ces choses simples.
Au lieu d’augmenter et d’améliorer les connaissances, les moyens de communication modernes propagent les pires inepties les plus délirantes, que la masse des idiots inutiles amplifie. On est revenu à l’ère pré copernicienne, aux croyances les plus extravagantes, irrationnelles.
Une fois de plus, la connaissance de ces problèmes économiques fondamentaux alimente la spéculation gagnante

Cliquer ici pour lire mon article du 7 avril à ce sujet.

24 réflexions sur “USA : leçon de capitalisme libéral (suite)”

  1. Néammoins l’euro s’il parvient à se stabiliser et les pays en euro à circonscrite leurs dettes représente bien un danger pour les USA comme concurrent aspirateur de bons du trésor.
    Et on comprend pourquoi les agences américaines bombardent l’europe de dégradations , que les ricains ont exporté leurs titres pourris , exporté leur spéculation immo , tout boni pour les US , ah les cons d’européens.
    Un exemple : suis allé en Hongrie à la chute du mur me suis rendu compte que le pays avait été mis en coupe réglée par les ricains avec MacDo et autres par les émmigrés hongrois résidants aux US , pays d’avenir qu’ils martelaient , aujourd’hui pays en faillite tellement qu’il à pris de crédits.

    1. Concernant la Hongrie, on pourrait tenter d’illustrer par l’absurde la situation écono-comico-financière de ce pays en vous rapportant ici une blagounette entendue ces jours-ci dans un pub « irlandais » parisien :
      – Mr et Mme « Grois dans la salle de bains j’sais pas quoi en faire » ont un fils, comment l’appellent-ils ?
      – Gédéon !
      Hum… Désolé…
      Enfin, ceci pour dire qu’un pays à la culture collectiviste, étranger à l’innovation, en plein déclin démographique, doté d’une économie basée sur ses plombiers et beaucoup de crédit, eh bien en effet, ça atteint vite ses limites…
      Tiens, au risque de caricaturer, ça me rappelle un autre pays… non non pas la Pologne (pas seulement)…
      Douce France… Mais pour combien de temps encore ?..

  2. Je suis sûr que la petite phrase « les Américains meurent de faim, bien qu’ils soient obèses » va susciter des réactions…
    Bref, c’est peut-être cynique, mais je crois que je commence à comprendre à l’objectif du blog : pas de politique. Du factuel. Du concret. Un éclairage monétariste certes, n’en déplaise aux non-partisans des théories (pourtant largement étayées et argumentées…. de la théorie à la pratique, il n’y a qu’un pas !).

    En ce qui concerne la répartition des richesses et l’accroissement de la pauvreté aux Etats-Unis, les réponses à ces questions ne se trouvent pas ici….

    1. Salut Julien,

      comme vous je crois remarquer régulièrement combien les « idiots inutiles » – souvent des journalistes – fantasment sur les millions d’américains qui sont supposés survivre grâce aux bons d’alimentation ou ce genre de fadaises répandues dans les journaux et blogs marxistes…

      Mais que dire de la moitié de la population française qui vit avec moins d’un SMIC, sans parler des allocs, RSA et autres perfusions desquelles même la classe moyenne bénéficie allègrement (tickets restos, chèques vacances, comités d’entreprises, …).

      Une des vérités qu’on apprend en lisant cet excellentissime présent site informatif et factuel, si tant est qu’on retienne en mémoire ce qu’on y lit et qu’on sache également analyser un peu, mettre en perspective (ou lire entre les lignes), c’est que l’aspect purement comptable et fiduciaire (culture franco-française ?) fait partie du passé. Et que les véritables tenants et faiseurs du système ont compris que les masses monétaires ne fonctionnent plus comme avant la création de l’euro. En clair, pour mener, il faut innover – technos, finances, marketing, distribution, culture, …- et aussi ne pas perdre de vue que tout cela consiste à entretenir la CONFIANCE, FAIRE FRUCTIFIER les lignes comptables et CIRCULER la « monnaie ».

      Pour être plus précis et moins « café du commerce », je me risquerais à dire qu’il n’y a rien de plus faux que de prétendre que la « monétisation » aggrave les dettes des états… .Non ! Et c’est bien là une des choses les plus difficiles à comprendre (que Mr Chevallier me corrige quand je dis trop de bêtises). Il me semble avoir compris à lire ce site, que finalement, la FED et la BCE crée de la monnaie pour « noyer » les dettes. Ce qui est tout à fait contraire à l’acceptation générale qui tend à penser que créer de la monnaie, c’est augmenter les dettes.

      En définitive, aux US, il n’y a PAS de création monétaire ! Il y a simplement tentative d’accélérer les flux. Et contrairement à ce que les journalistes marxistes répandent comme contre-information, les initiatives de Dragui sont excellents en Europe ! (bien qu’anti-démocratiques, merci le MES…).

  3. Bonjour Monsieur Chevallier,

    Au risque de ma faire malmener, je vais essayer de reformuler ce qui est clair pour un certain nombre de vos lecteurs et ce qui l’est moins.
    Ce qui est clair, ce sont les indicateurs qui montrent la bonne santé de l’économie américaine : évolution de la masse monétaire et du PIB, courbe de taux, taux d’emploi des personnes qualifiées, valeur des actifs américains à l’étranger, etc. Rien à redire là-dessus.
    Ce qui est moins clair à mon sens, c’est le lien entre cette situation et la politique de la Fed qui se présente elle-même comme une politique « non conventionnelle ». Pourquoi n’avons nous pas des taux d’intérêt plus élevés compte tenu du taux de croissance du PIB et de l’inflation ? Ma compréhension est que sur une période longue le premier doit être égal à la somme du second et de la troisième pour permettre une bonne allocation du capital. Or on en est très loin aujourd’hui. De même pourquoi la Fed procède-t-elle à des rachats d’actifs alors qu’elle ne le faisait pas par le passé dans un contexte économique favorable ?
    Vous donnez des éléments d’explication en invoquant une guerre monétaire dont la victime principale serait l’Europe. J’avoue que j’ai du mal à vous suivre là-dessus : d’une part l’Europe est tout à fait capable de s’effondrer sans l’aide des Américains (là aussi votre diagnostic est très clair), et d’autre part on peut penser que cet effondrement n’est pas sans risque pour les Etats-Unis dès lors qu’il peut générer de l’instabilité politique.

    Merci d’avance pour tous les compléments d’explication que vous jugerez utile de nous apporter.

    1. « Pourquoi n’avons nous pas des taux d’intérêt plus élevés compte tenu du taux de croissance du PIB et de l’inflation ?  »

      Le PIB n’est pas encore à son niveau optimum et l’inflation hors énergie même si elle est supérieure à la norme de 1,5% reste stable à 1,65% (d’une année à l’autre), quant à l’inflation comprenant les prix de l’énergie elle chute de 2,8% à 1,29%.

  4. Bonjour Mr Chevalier,

    Merci pour cette explication très instructive.
    Il vont bientot plus pouvoir acheter d’armes aux US, donc les idiots mettront peut être de l’eau dans leur vin…
    Il est certain que les discours nuisibles qui sont perpétrés sur la toile sont très nombreux, et viennent perturber les esprits même de ceux qui cherchent à apprendre. Hé oui on ne tombe pas que sur du bon sur la toile malheureusement.

    Je vais tout de même me permettre une petite remarque. L’obésité est un indicateur de malnutrition et ne précise aucunement si les gens s’alimentent correctement à leur faim.
    Le nombre de personnes qui ont adhérées au programme des bons alimentaires est un meilleur indicateur de suivi que l’obésité. (c’est mon coté médical qui parle..).

    Le rapport à l’emploi des américains est beaucoup plus sain qu’il n’y parait vu par les européens, fan des protections sociales and co.
    Le temps de travail est supérieur, le choix pour les congés est libre à chage d’imputer son salaire de ces derniers OU pas.
    De ce fait, travailler pour gagner de l’argent est une réalité aux USA et avec cet argent vous êtes libre de souscrire une assurance… ou pas (même si obamacare souhaite changer les choses, les américains ont tendance à voir cela comme une privation de liberté pour certains (le libre choix).
    Les européens ne prennent également pas en compte (pour les abrutis qui interprètent les évènements US) la différence de MENTALITE entre un américain et un européen. Une décision pouvant paraitre intolérable en Europe peut être bien acceuilli aux US et vice et versa.
    La pauvreté n’est pas un réel souci pour les USA, ils ne s’en occupe pas. LEs groupements caritatifs sont là pour ça, et l’argent provient du système privé, c’est encore différent, et par un geste volontaire et non un saisi à la source pour financer des samus sociaux and co (assistanat quand tu nous tiens).

    On peut être fier en France d’avoir eu le meilleur système de santé au monde…. selon l’OMS, mais quand il repose sur une utopie financière totale, fonctionnant tel un panier percé ou bien du travail est rémunéré sans avoir rien produit. L’état est un piètre controleur de l’utilisation des fonds publiques, alors qu’une structure financer par le caritatif regardera tout financement à la loupe avant d’y mettre 1 dollard.

    A vouloir prendre exemple sur une économie américaine (le rêve américain vendu depuis des années des années) il ne fallait pas en prendre que ce qui nous arrangeait. Le système est viable dans son ensemble et pas forcément chaque élément pris indépendamment.

    Toutefois cela n’enlève rien au fait que les US se permettent des comportements qu’ils sont les seuls à pouvoir avoir.
    Pensez vous que l’on puisse décider que le var sera un paradis fiscal demain? je vous laisse voir la tête des politiciens au niveau mondial ce serait certainement un tir de boulets rouges dans le contexte actuel. Et puis ca n’arrivera malheureusement pas…
    tel le Delaware…

    Le protectionnisme appliqué aux US ne l’est pas en Europe, et c’est également un frein au développement Européen.

    Nos idiots de politiciens parlent de fédéralisme , d’états fédérés, mais dans ce cas là replaçons nous à l’époque ou les états américains ont été fédérés…..
    Les écarts sont beaucoup trop importants pour se fédérer selon moi……

    Il faut toutefois relativiser ce que vous dites:
    L’excès de libéralisme US a été payé cash dans les subprimes. Faire des crédits à des gens et parier contre eux, cela devrait être interdit. Le manque de régulation des incompétents des agences de notation qui notaient des produits AAA qui n’était que des produits constitués en surface de produits fiables mais dessous que néni.
    Ëtre capable d’aller faire de faux procès et créer de faux tribunaux pour saisir des gens… etc… etc…

    LE problème ne vient pas, Mr Chevalier, de la politique monétaire US, mais de l’usage de l’argent par les banquiers non centraux.
    Les CDS, les CDO, toute cette complexité dans les montages financiers dépassent les profanes.

    Il faut une bonne politique monétaire cela est certain, tout en gardant comme principe de base, que c’est la finance qui doit être au service de la communauté, et non l’inverse. J’ai bien peur que petit à petit, le glissement ne ce soit insidieusement fait en ce sens. Car si en volant des milliards, en faisant des faux procès, on est condamné à quelques millions d’amende…. cela me rappelle tristement l’affaire Arreckx dans les années 90, ou après avoir touchés plusieurs millions de pot de vin, on condamne ce politiciens à une amende représentant 1/3 des pot de vin perçues…. on me dira, la loi est ainsi… l’amende max était de tel montant etc.. blabla tout ca, les dommages et intérêts ca existe..

    PS: Votre lien pour le 7 avril est pas bon.

  5. Le lien vers votre article d’avril ne fonctionne pas.

    Erreur 404 – Page introuvable

    La page que vous recherchez n’existe pas.

    Si vous avez tapé l’adresse (URL), vérifiez que vous n’avez pas fait de faute de frappe!

    Vous pouvez aussi vous rendre sur la page d’accueil.

  6. @Bertrand: LEs citoyens US sont plus endettés que les citoyens Français à titre de comparaison. (attention y a endettement et endettement…)

    @Julien oui moi aussi c’est comme cela que je le vois, mais le fait de ne regarder que les chiffres et le monétarisme, est ce que cela reflète la situation des conditions de vie moyenne du pays..

    @Darley Protection contre un risque de crise majeure europe?

    1. @ magaja : justement, c’est un « simple » point de vue purement monétaire. Il n’y a pas de « yakafokon » écrit à tout va dans chaque article.
      C’est une pièce d’un puzzle.
      Mr Chevallier ne parle que d’une chose de manière récurrente : les spéculateurs qui voient loin. Un des outils pour savoir où investir est de connaître la santé financière d’une économie.
      En tant qu’investisseur, j’ai le choix entre 2 investissements, je préfère aller dans un pays avec une sécurité juridique, une stabilité financière quoi qu’on en dise, de bonnes infrastructures, une main d’oeuvre qualifiée et, cerise sur la gâteau, que les profits ne soient pas surtaxés !
      J’ai un ami qui bosse dans le private equity. Figuez-vous qu’ils ont du mal à boucler un tour de table pour financer une plateforme pétrolière au large de… l’Iran ! Forcément, au niveau sécurité juridique, c’est pas l’idéal. A 350 millions de dollars l’investissement, on réfléchit à 2 fois.
      Même projet, dans le Golfe du Mexique, investissement dans une joint-venture de droit américain. Le prix de départ est le même, le prix du pétrole est le même, mais le tour de table est bouclé.

      C’est cynique. La finance est cynique….

  7. Mon pincipal souci est que vos propos vont maintenant à l’encontre de ce que dit Charles Gave sur la politique monnaitaire de la FED (car pour lui la FED crée de la monnaie à partir de rien dans les opération de QE)
    2eme point: A quoi sert un QE maintenant alors que pratiquement toutes les grandes banques Americaines sont recapitalisées et suivent les exigences de Bale 3? Si les fondamentaux sont bons aux US et que les banques vont bien… pourquoi des mesures non conventionnelles? Et pourquoi maintenir des taux si bas si tout va bien. vous dite leçon de capitalisme libéral mais comment peut fonctionner une écomonie capitaliste sans un coup du capital minimum? A part à créer des bulles…

  8. Pierre F,
    Merci beaucoup pour vos questions.
    Ma réponse est simple: ces créances immobilères titrisées sont pourries et pour tout le moins illiquides; qu’elles n’ont pas été suffisamment provisionnées par les banques et que la FED les rachète sans décote en espérant que les banques vont refaire de nouveaux crédits immobiliers….

  9. Quels sont pour vous les indicateurs qui marqueront le début d’une forte inflation?
    J’aime bien vous lire, et je commence à m’instruire sur le fonctionnement économique. Auriez-vous des conseils de lecture pour mieux comprendre le fonctionnement des économies?

  10. Si tout va bien, pourquoi faire un QE 3 ?

    Sinon toujours pas de commentaire sur les chiffres du chômage US ? La statistique U6 n’existe pas ? C’est une invention des idiots inutiles ? Dommage qu’elle soit disponible sur le site du BLS 😉

  11. Certains à la FED de Richmond ne sont pas d’accord avec votre « tout va bien »; c’est quand même dommage !

    http://www.richmondfed.org/press_room/press_releases/about_us/2012/fomc_dissenting_vote_20120915.cfm

    « The Federal Open Market Committee (FOMC) decided on September 13, 2012, to purchase additional agency mortgage-backed securities at a pace of $40 billion per month. The Committee released a statement after the meeting saying that it expects a highly accommodative stance of monetary policy to remain appropriate for a considerable period after the economic recovery strengthens, and that it currently anticipates that exceptionally low levels for the federal funds rate are likely to be warranted at least through mid-2015.

    I dissented because I opposed additional asset purchases at this time. Further monetary stimulus now is unlikely to result in a discernible improvement in growth, but if it does, it’s also likely to cause an unwanted increase in inflation.

    Economic activity has been growing, on average, at a modest pace, and inflation has been fluctuating around 2 percent, which the Committee has identified as its inflation goal. Unemployment does remain high by historical standards, but improvement in labor market conditions appears to have been held back by real impediments that are beyond the capacity of monetary policy to offset. In such circumstances, further monetary stimulus runs the risk of raising inflation in a way that threatens the stability of inflation expectations.

    I also dissented because I disagreed with the characterization of the time period over which the stance of monetary policy would be highly accommodative and the federal funds rate would be exceptionally low. I believe that such an implied commitment to provide stimulus beyond the point at which the recovery strengthens and growth increases would be inconsistent with a balanced approach to the FOMC’s price stability and maximum employment mandates.

    Finally, I strongly opposed purchasing additional agency mortgage-backed securities. These purchases are intended to reduce borrowing rates for conforming home mortgages. Such purchases, as compared to purchases of an equivalent amount of U.S. Treasury securities, distort investment allocations and raise interest rates for other borrowers. Channeling the flow of credit to particular economic sectors is an inappropriate role for the Federal Reserve. As stated in the Joint Statement of the Department of Treasury and the Federal Reserve on March 23, 2009, “Government decisions to influence the allocation of credit are the province of the fiscal authorities.”

  12. Bonsoir,

    Je vous cite Jules:

    Jules dit :
    17 septembre 2012 à 9 h 35 min
    Salut Julien,

    comme vous je crois remarquer régulièrement combien les « idiots inutiles » – souvent des journalistes – fantasment sur les millions d’américains qui sont supposés survivre grâce aux bons d’alimentation ou ce genre de fadaises répandues dans les journaux et blogs marxistes…

    Je vais me permettre de vous reprendre mais personne ne fantasme sur les chiffres qui sortent du rapport de l’emploi US. Il suffit juste de savoir lire pour dire : « le nombre d’adhérents au programme de bons alimentaires est de X millions d’américains. Je ne suis pas marxiste et je sais lire des chiffres, mais pas les interpréter forcément à bon escient car un chiffre sortie de son contexte ne veux pas dire grand chose.

    Qu’il soit en augmentation c’est un fait, mais il faut voir cela dans la globalité la population augmente, donc le nombre d’adhérent au programme augmentera tout à fait logiquement, hé oui les américains ne mettent pas au monde que des monstres financiers qui vont spéculer sur les petits Français mais aussi de futurs pauvres. Donc rien de nouveau à cela.

    La vrai question qui se pose maintenant, et là il ne faudra plus chercher d’excuse.
    Au dire de B/B le but de fluidifier le marché avec un QE est de diminuer le chomage tout en maitrisant l’inflation.
    Et comme je suis comme Saint Thomas, je le croierai quand je le verrai 😉

    1. @ Magaja :
      Merci de votre remarque ; en effet, personne ne conteste l’augmentation des « pauvres » au US.

      Simplement, quelques remarques sur le climat actuel :
      – Un « pauvre » au US n’est pas un « pauvre » au Bengladesh,
      – Toute économie riche et performante et bien organisée a par définition nombre de niveaux et catégories de revenus (même la Suisse 😉
      – Plutôt que de se focaliser sur le catastrophisme annoncé par des journalisses franco-marxistes et incultes en matières économique et financière, il convient de considérer la situation d’une économie de façon globale,
      – Les inégalités certes croissantes aux US renseignent finalement davantage sur leur niveau considérable d’immigration pas toujours contrôlée que sur une supposée déflation de revenus (en tout cas pour ceux qui bossent et innovent),
      – Les lignes comptables astronomiques octroyées par la FED aux banques US et aux groupes US peuvent paraître choquantes – voir le débat autour de ce thème entre Obaba et ROmney – mais au bout du compte elles servent à tout le monde (même si écarts de revenus croissants, certes),

      En 2013, les US, ce sera :
      – (quasi) Indépendance énergétique,
      – Meilleurs entreprises innovantes en matière de technos IT et économie « verte »,
      – Le dollar plus « fort » que jamais (« fort » c’est à dire « prééminent » car on attend toujours la riposte…) .

      Bon bah j’aurais dû acheter une villa à Miami en 2010 ou 11, j’ai raté le coche là….

      Amicalement.

  13. Oui l’Amérique est au fond du gouffre. En 24 heures, les commandes de l’Iphone 5 ont été de plus de 2 millions, un millions de plus que le précédent modèle. Le modèle américain s’effondre. Et dire que l’on rénove et construit des aéroports alors qu’il ne va plus y avoir de pétrole… Les fous !!! Vraiment ?

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