Les dirigeants de BNP s’emmêlent un peu beaucoup les pinceaux…
Ils viennent finalement de publier en français les diapositives de la dernière intervention de leur patron aux Etats-Unis (à la conférence Barclays). La 7° ne fait pas sérieux :
Ils annoncent que BNP avait pour 4 milliards d’euros de bons du Trésor grec au 30 juin dernier, dépréciés à hauteur de 500 millions, c’est-à-dire avec une décote de 12,5 % tout en reconnaissant qu’elle est de l’ordre de 45 % en juste valeur de marché.
Selon les règles comptables en vigueur (IFRS), les banques doivent, comme toutes les entreprises, comptabiliser leurs actifs à leur juste valeur de marché et non pas selon leur propre appréciation comme l’a rappelé Steven Maijoor, Chair of European Securities and Markets Authority de l’IASB.
Publier des comptes d’une entreprise qui ne donnent pas une image fidèle de la réalité en vue de tromper les investisseurs vaut 25 ans de prison pour ses dirigeants… aux Etats-Unis, comme cela a été le cas pour celui d’Enron qui a survécu (pour l’autre, la justice divine a été plus radicale).
Joseph Cotterill a bien relevé comme moi ce problème, cliquer ici pour lire son article.
Cliquer ici pour voir les diapositives de la conférence Barclays du 14 septembre.
La BNP va morfler : ses obligations d’Etat grecques ont la valeur d’un papier hygiénique usagé.
Mercredi 14 septembre 2011 :
Grèce : la banque ATEbank solliciterait une aide.
La banque ATEbank, contrôlée par l’Etat grec, a annoncé mercredi que si les retraits continuaient, elle aurait recours à l’Assistance d’urgence à la liquidité (ELA).
L’Assistance d’urgence à la liquidité (Emergency Liquidity Assistance, ELA) est une des options à la disposition de la zone euro pour maintenir les banques grecques à flot au cas où le pays ferait défaut sur sa dette souveraine.
La banque centrale européenne (BCE) la définit comme un soutien des banques centrales dans « des circonstances exceptionnelles et au cas par cas à des marchés ou des institutions temporairement à court de liquidité. »
Les prêts sont attribués à la discrétion des banques centrales nationales bien qu’ils doivent être approuvés par la BCE.
ATEbank a annoncé une baisse de 12,5 % sur un an des dépôts lors de ses résultats du premier semestre.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/09/14/97002-20110914FILWWW00671-grece-atebank-solliciterait-une-aide.php
Grèce : taux des obligations à un an : 141,800 %. Record historique battu.
http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB1YR:IND
Grèce : taux des obligations à 2 ans : 74,488 %.
http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB2YR:IND
Grèce : taux des obligations à 10 ans : 25,680 %. Record historique battu.
http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB10YR:IND
De + en + irréel cet €URSS ! + on monte haut, + ça fait mal quand on tombe !
C’est l’espoir d’accrocher une branche qui permettrait de se maintenir à un nouvel état d’équilibre (comme les orbitales électroniques)… Une réflexion que peuvent se faire certains agents sur les marchés et donc avoir confiance.
j’avoue que j’aime les interventions de BA et de Josick d’esprit agricole que je vois sur tous les blogs pertinents que je lis 🙂
Divers sur l’euro
Un appel à sa dissolution
Lawson calls for ‘orderly dissolution’ of euro
http://news.bbc.co.uk/today/hi/today/newsid_9590000/9590550.stm
via ce flux http://www.bbc.co.uk/search/news/euro
http://www.snb.ch/fr/mmr/reference/pre_20110915_2/source/pre_20110915_2.fr.pdf
bonjour.
la dégringolade des marchés joue t elle sur sur le fameux Tiers Bâle ?
influence sur les dettes,sur les capitaux ?
merci