Grèce : la crise est finie !

En fin de séance européenne, les rendements des mauvais bons grecs à 1 an sont montés aujourd’hui lundi 5 mars à un record historique de… 1 000 % !


La crise grecque est finie, terminée, oubliée, comme l’a dit et répété notre histrion ignare la semaine dernière, tous les journaleux et bonimenteurs l’approuvant, les stratégistes obligataires de Natixis relevant même que les prix des contrats des bons du Trésor grec baissaient anormalement au lieu de monter à la parité, ce qui était contraire à tout logique d’après eux.

Spéculer, c’est voir juste et loin.
Bravo les artistes !

10 réflexions sur “Grèce : la crise est finie !”

  1. A propos de l’Irlande :

    L’Irlande pourrait avoir besoin d’un second plan de sauvetage.

    Ireland is likely to need a second bailout when its current aid program ends, rating agency Moody’s warned today.

    In its weekly credit outlook report, Moody’s also warned a No vote in the upcoming fiscal treaty referendum would bar Ireland from receiving further funds under the European Stability Mechanism (ESM).

    The agency predicted the Government would have to rely on the ESM for additional funding after the existing bailout program expires in 2014.

    http://www.irishtimes.com/newspaper/breaking/2012/0305/breaking27.html

    A propos du Portugal :

    Le Portugal pourrait être contraint à demander une aide supplémentaire à ses créanciers.

    « Il y a un risque que l’ajustement budgétaire conduise à une contraction plus grande » que prévu a indiqué au quotidien Jornal de Negocios, l’Ethiopien Abebe Selassié, représentant le FMI au sein de la « Troïka » (UE-FMI-BCE) des créanciers du Portugal.

    En raison des mesures de rigueur – réduction des salaires des fonctionnaires, des retraites et des prestations sociales, hausse généralisée des impôts – l’économie portugaise devrait reculer cette année de – 3,3 % et le chômage atteindre 14,5 % fin 2012.

    Ces mauvaises prévisions ont suscité des craintes selon lesquelles le Portugal pourrait être contraint à demander une aide supplémentaire à ses créanciers voire même une restructuration de sa dette.

    A propos de la Grèce :

    Un troisième plan d’aide à la Grèce peut-être nécessaire en 2015 : il serait de 50 milliards d’euros.

    La Grèce pourrait avoir besoin d’un troisième plan d’aide international de 50 milliards d’euros en 2015, affirme l’hebdomadaire allemand Der Spiegel paru dimanche.

    La Troïka, représentant les créanciers de la Grèce (UE, BCE et FMI), aurait écrit dans une version préliminaire de son dernier rapport qu’il n’est pas du tout certain que la Grèce puisse revenir sur les marchés de crédits en 2015.

    Ses besoins en financements externes sur la période 2015-2020 pourraient alors atteindre jusqu’à 50 milliards d’euros.

    Mais Der Spiegel précise également que ce passage a été retiré à la demande du gouvernement allemand.

  2. 1000% …. c’est surréaliste . une vraie aberration.

    déjà 20% d’intérêt c’est bizarre…. on se demande si les prêteurs ont conscience du risque…
    400% c’était grotesque…
    mais là, cela défie la raison.
    je prête 1 milliard, mais comme y’a 0% de chance d’être remboursé, je demande à ce qu’on me rembourse 10 fois la somme prêtée ? D’où peut sortir un chiffre pareil ?
    Y’a moyen de savoir si quelqu’un a prêté à la Grèce aujourd’hui ?
    C’est comme l’ivrogne qui passerait sa vie à jouer au tiercé.. ou la joueuse compulsive de jeux de grattage qui achète 10 millionnaires d’un coup.

    édith Cresson a dit :
    « à force de descendre la crédibilité de Natixis, ils vont finir par trouver du pétrole »

  3. Il faut absolument me dire ce que signifie, pour l’ignorant que je suis (c’est pas faute de faire des efforts!),ces 1000% .(parce qu’un taux à 3 ou 4,5 ou 12 %, ça me parle mais à 1000? je n’arrive plus à saisir l’immensité cosmique de la finance.)
    Merci d’avance

    1. Si une oblig grecque a un coupon annuel de 10€, et qu elle est cotée 1€ sur le marché secondaire, c est qu elle rapporte 1000%.
      En fait ca veut surtout dire qu il n y a + de marché pour ces papiers et que la Grece a fait défaut , donc il n y plus de problème grec , au suivant

  4. veut dire aussi que les bons ne valent plus rien pour ceux qui en détiennent ou du moins ils tendent vers 0, que la Grèce est en défaut (mais ça on le sait depuis longtemps) et que la Grèce c’est finie !

  5. Mardi 6 mars 2012 :
    La croissance économique de la zone euro s’est établie à 1,4% en 2011, selon une deuxième estimation publiée mardi par l’agence européenne de statistiques Eurostat, revue à la baisse par rapport à une précédente évaluation de 1,5%.

    Au quatrième trimestre 2011, le Produit intérieur brut de la zone euro a enregistré une contraction de – 0,3% comparé au trimestre précédent, un chiffre inchangé par rapport à l’estimation précédente.

    La baisse du PIB enregistrée au 4e trimestre laisse augurer la possibilité d’un deuxième épisode de récession en trois ans dans la zone euro si le 1er trimestre 2012 se termine par un nouveau recul : la récession se définit en effet par deux trimestres consécutifs de contraction de l’activité.

    Le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires Olli Rehn a estimé mardi à Paris que la zone euro traversait de fait actuellement une récession modérée.

    Les investissements ont diminué de – 0,7%, et le commerce extérieur a vu à la fois une baisse des importations (- 1,2%) et des exportations (- 0,4%).

    Parmi les pays pour lesquels des données sont disponibles, seuls trois au sein de la zone euro ont enregistré de la croissance au quatrième trimestre : la Slovaquie (+ 0,9%), la France (+ 0,2%) et la Finlande (+ 0,1%), tandis que Chypre a connu une croissance nulle.

    Les plus forts reculs du PIB ont été enregistrés au Portugal (- 1,3%), en Estonie (- 0,8%), en Italie (- 0,7%), et aux Pays-Bas (- 0,7%).

    L’Allemagne a vu son PIB reculer de – 0,2%, la Belgique de – 0,2 % également, et l’Espagne de – 0,3%.

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