Leçon de monétarisme par la Fed

Les Reaganomics de la Fed nous donnent une très belle leçon de monétarisme qu’ils maitrisent parfaitement bien comme le montre clairement l’évolution de la croissance du PIB en fonction de la masse monétaire libre,

Document 1 :

On voit très bien l’opposition entre l’évolution de la masse monétaire libre et celle du PIB : lorsque l’augmentation de la masse monétaire libre… baisse (depuis l’été 2011), la croissance du PIB augmente.

Leurs taux tendent finalement à se rejoindre maintenant, ce qui signifie que la croissance du PIB est alors à son optimum sans inflation.
Une réussite parfaite !

Ces évolutions relatives sont aussi très claires quand on prend en considération les courbes de tendance polynomiale d’ordre 6,

Document 2 :

Ce résultat s’explique par le fait que depuis un an, l’augmentation de l’agrégat M2-M1 tend à se stabiliser en fluctuant peu logiquement idéalement autour de 5 %,

Document 3 :

Une petite remarque : M1 a beaucoup augmenté depuis la faillite de la banque des frères Lehman mais M1 ne représente que 16 % du PIB,

Document 4 :

Cependant, cette augmentation de M1 n’est pas due à la fameuse planche à billets de la Fed comme le répètent tous les idiots inutiles car elle n’est due qu’à celle des dépôts des Américains sur leurs comptes courants (TCD) et non à celle des billets en circulation,

Document 5 :

En outre, d’après des études de la Fed, 60 % de ces billets, soit 745 milliards de dollars, sont en circulation en dehors des Etats-Unis

Document 6 :

… ce qui signifie que M1 ne représente en fait que 12 % du PIB contre… 58 % dans la zone euro !

L’argent est sain aux Etats-Unis. C’est le premier pilier des Reaganomics dont ceux de la Fed en sont les gardiens très fidèles et très discrets… sauf pour les très rares monétaristes qui savent décrypter leur politique.

Evidemment, ces idiots de la Banque de France sont totalement incapables de comprendre ces problèmes monétaristes qui sont pourtant fondamentaux. Ils ne sont bons qu’à me poursuivre pour diffamation…

Cliquer ici pour lire un document de la Fed relatif aux billets verts en dehors des Etats-Unis.

7 réflexions sur “Leçon de monétarisme par la Fed”

  1. bonsoir.il semble que tout ce qui de prés ou de loin lié à l’Etat est dans le collimateur:

    L’agence de notation Fitch Ratings a annoncé jeudi avoir abaissé la note de la Banque Postale de « A+ » à « A », avec une perspective négative, une décision liée à l’abaissement de la note de la France le 12 décembre.

    La France a vu sa note abaissée de « AA+ » à « AA », en raison notamment de son dérapage budgétaire.

    L’agence rappelle que la notation de la France influence directement celle des banques françaises et estime que la capacité de l’Etat à soutenir le secteur s’est légèrement dégradée.

    Fitch estime en outre que la filiale bancaire de la Poste appartenant à l’Etat, elle est forcément plus dépendante des financements publics que les autres établissements bancaires français.

  2. « ces idiots de la Banque de France sont totalement incapables de comprendre ces problèmes monétaristes qui sont pourtant fondamentaux. Ils ne sont bons qu’à me poursuivre pour diffamation… »
    Ce qui marche vraiment supporte le contractoire., Ce qui roule, un pays tel la France, ne peut supporter le contractoire. Voilà l’explication.

  3. Connaissez-vous le çavapétisme ?

    Et vous-même, êtes-vous çavapétiste ?

    Vendredi 19 décembre 2014 :

    Le déclinisme débouche sur le « çavapétisme ».

    C’est l’hiver des espoirs. Les milieux économiques et financiers parisiens ne trouvent « plus aucun motif » de croire que la situation du pays va aller mieux. Et d’égrener les déceptions : les réformes vont s’arrêter sitôt votée la loi Macron. Regardez Valls qui se range à gauche et Hollande qui prépare « le rassemblement » de son camp avant la bataille de 2017.

    Le pétrole qui chute, le dollar qui monte sont des bonnes nouvelles venues d’ailleurs pour Noël. On s’y accroche, mais pour en mesurer immédiatement l’insuffisance. Idem, on évoque le succès confirmé des grands groupes, mais pour souligner que 2014 aura été l’année de beaucoup de départs, pas de sièges sociaux, mais de dirigeants et de services entiers. On se réjouit des « successfull start-up » françaises, comme Lending Club la semaine passée, mais pour en déplorer l’exceptionnalité.

    L’Europe s’enfonce. La croissance allemande s’est étouffée, elle végète à 1 % et Berlin n’a pas la moindre intention d’engager une politique de relance. Le plan Junker montre l’impuissance des Etats membres à trouver « du vrai argent », comme dit le même Macron, pour faire redémarrer le PIB. La cause profonde du mal européen est cernée : « la distanciation qui s’est installée » entre Paris et Berlin, comme l’avoue l’ancien Premier ministre germanophile Jean-Marc Ayrault lui-même. Partout l’extrême-droite grimpe, l’extrême-gauche aussi, dans les pays méditerranéens. En Europe, mais surtout en France, grossissent les peurs, les replis sur soi, les ressentiments et les exaspérations.

    Encore deux ans et demi à tenir, comme çà, avant 2017 ? Est-ce possible ? Voilà plusieurs années que les déclinistes ont décrit cette France qui glisse doucement vers le bas, irrémédiablement. Ses corps constitués sont arthrosés, paralysés, incapables du sursaut que dicte la situation. La classe politique est prisonnière du déclin, voire incompétente et couarde. Le lent déclin est finalement accepté comme moins douloureux que la remise en cause des avantages acquis, des rentes, des habitudes. Après tout, les deux tiers des Français, les « in », ceux qui ont un CDI dans une grande entreprise ou qui sont fonctionnaires, vivent bien, leurs salaires augmentent… La France a une préférence pour le déclin.

    Dans les rangs des déprimés, aux déclinistes s’ajoute aujourd’hui une nouvelle catégorie : les « çavapétistes », selon le bon mot que m’a soufflé le dirigeant d’un grand organisme public. Les « çavapétistes » pensent que « ça ne peut pas durer », « ça va péter ». La France n’est pas le pays des réformes, mais le pays des révolutions, expliquent-ils. Nous en vivons la confirmation, attention donc à celle qui vient, elle est pour très bientôt, la colère monte, elle est à nos portes.

    Où ? D’où viendra-t-elle ? C’est le mystère des révolutions. On ne sait jamais avant ce qui met le feu aux poudres. Mais les « çavapétistes » ont tout de même cinq scénarios.

    1- D’abord la rue. Chaque usine qui ferme, chaque réforme provoque son défilé. Ouvriers, taxis, médecins, notaires… Les « anti » ne font pas masse, chacun reste de son côté. Mais les Français ont les nerfs à fleur de peau, leurs exaspérations sont telles qu’une coagulation opportuniste est possible. Un jour, tous unis contre… L’année 2015 sans sortie du tunnel va encore échauffer les esprits aigris. Sait-on où cela mènera ?

    2- Ensuite les jeunes. François Hollande voulait en faire la priorité de son quinquennat, mais la jeunesse ne lui en fait aucun gré. L’habite un mélange de profond désintérêt pour la politique et un haut degré inflammatoire. Les crédits qui manquent ici, les suppressions d’enseignement là… et le feu prend. A Nanterre, en 1968, tout est parti de l’accès au dortoir des filles… et l’immense de Gaulle, à la fin, tomba.

    3- La surprise. Les bonnets rouges qui mobilisent toute la Bretagne ? Les « zadistes » écolos qui font école pour bloquer toute atteinte aux grenouilles des marais ? Ailleurs ? N’importe où ? Veillez aux étincelles…

    4- Les marchés financiers. C’est bien entendu la thèse de beaucoup. La France sans réforme, la France des déficits qui glissent, des promesses toujours démenties, la France bloquée joue avec un autre feu : celui de ses taux d’intérêt. Quand la Fed américaine va relever les siens, la planète financière sera entièrement secouée et nul ne peut en prédire les conséquences. Même si la BCE se met à racheter des dettes des Etats, comme prévu au printemps 2015, elle ne pourra pas empêcher le « spread » entre France et Allemagne de s’écarter et le coût des emprunts de s’alourdir de plusieurs milliards. Il faudra immédiatement couper dans les dépenses d’autant, mais le risque sera gros de s’engager dans la spirale qui a mené l’Italie ou l’Espagne vers le gouffre, en 2010. Ce serait le début de « la crise française » et, regardez en Russie, tout se passe alors très vite, la crédibilité de la France peut aller au tapis en quelques jours et le gouvernement avec.

    5- Dernier scénario, qui commence à prendre corps, curieusement, dans les milieux économiques: une victoire de Marine Le Pen. Ce serait le moyen de « lever l’hypothèque ». Comme elle mettrait la France à genoux, par dévaluations massives et nationalisations de force, elle ne tiendrait pas six mois. Le paysage politique pourrait enfin se reconstruire autour des réformistes de gauche et de droite.

    Le « çavapétisme » est une forme de dernier espoir. Du chaos renaîtra une France redevenue normale, ayant enfin décidé d’épouser son époque et de se remettre en avant. Mais il est bien triste d’en arriver à souhaiter la crise. Le pays n’a-t-il plus assez de forces, d’atouts, de responsables courageux, pour s’éviter une catharsis ?

    http://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/0204026278458-le-declinisme-debouche-sur-le-cavapetisme-1076628.php

  4. Aucune chance que le FN arrive au pouvoir. Il y aura une alternance tranquille à l’Elysée avec la victoire de l’UMP voir du PS, et oui. La Révolution a déjà eu lieu et se poursuit tranquillement en déroulant par petits pas son programme maléfique. Tout va bien. Les cadres, le patronat et les syndicats à la manoeuvre pour le bien de tous.

  5. « Cependant, cette augmentation de M1 n’est pas due à la fameuse planche à billets de la Fed comme le répètent tous les idiots inutiles »

    Devons-nous comprendre que Pierre JOVANOVIC ou encore Charles SANNAT font partie des idiots inutiles ?

    La formule « planche à billet » est régulièrement évoquée par P. JOVANOVIC notamment dans son dernier livre.

    Je m’interroge en tant que lecteur de nombreux blogs.

    On s’y perd parmi toutes ces analyses.

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