B-2 et les Américains gagnants

La politique menée par le bombardier furtif B-2, Ben Bernanke est, comme je l’ai déjà écrit précédemment à maintes reprises une parfaite réussite car la croissance du PIB reste proche de son potentiel optimal sans inflation.

Pour cela, il a réussi à casser les cycles précédemment initiés par la Fed en maintenant un écart entre les rendements des taux longs (les Notes à 10 ans) et ceux des taux courts (Notes à 2 ans) autour de 1,5 points,

Document 1 :

Ce graphique se lit de la façon suivante : un écart très élevé annonce une récession à cause de la remontée des taux de la Fed à un trop haut niveau pour contrer les tendances inflationnistes d’une croissance trop forte, et inversement, un écart trop faible annonce une reprise de la croissance trop rapide car inflationniste due à des taux trop bas de la Fed.

Document 2 :

La pentification de la courbe des taux est en concordance avec l’évolution de l’épargne des Américains qui continue à augmenter sur un rythme de 5,3 % depuis août 2011,

Document 3 :

Sur la base de ces analyses, c’est-à-dire du comportement des Américains, indépendamment des autres composantes du PIB, la croissance devrait être de 1,8 % en ce 1° trimestre 2013 d’une année sur l’autre (contre 1,6 % au 4° trimestre) et 2,7 % par rapport au trimestre précédent en taux annualisé contre 0,1 % au 4° trimestre,

Document 4 :

Cette croissance modérée des Etats-Unis a aussi pour conséquence d’accentuer la crise dans la vieille Europe, surtout dans les pays du Club Med et en particulier en France. L’écart entre les rendements des bons des Trésors à 10 ans jouant le rôle d’ersatz de monnaie nationale, est revenu à 50 % correspondant à la dévaluation du franc par rapport au deutsche mark assurant l’optimum économique dans ces deux pays,

Document 5 :

Tout est simple.

6 réflexions sur “B-2 et les Américains gagnants”

  1. François Touvabienovitch

    Mais Monsieur Chevallier, puisqu’on vous dit qu’avec le fiscal cliff + les QE à répétition, les USA sont foutus ! Cessez d’embêter les braves gens avec vos leçons américanisantes, enfin !

    C’est pas comme ici hein … 25 000 chômeurs de plus par mois ? Et alors, la belle affaire ! Tant que le prix du gazole ne dépasse pas celui du SP98 et que les prix immos se tiennent, TOUT VA BIEN !

    P.S. Je reprendrais bien une louche de RTT pour faire passer mon absence de jour de carence.

  2. Monsieur CHEVALLIER vous dressez des couronnes de laurier à helicopter BEN mais comment voyez vous la fin de l’histoire il distribue de l’argent non gagné ,le cout du crédit est artificiel ,cela ne peut durer indefiniment comment peut il stopper ces achats de dette sans mettre en péril le systéme , j’aimerai avoir votre vision sur la sortie de cet épisode

  3. Pas sûr de comprendre l’article.
    Le journaliste préconise-t-il l’abandon du système à réserve fractionnaires des banques?
    Si c’est le cas, il a vraiment fumé de la mauvaise.
    A-t-il jamais lu un bilan de banque?
    On lui a parlé de la taille du marché des produits dérivés?

    Quant à la phrase de conclusion:
    « Lorsque tout semble avoir échoué, les idées qui peuvent paraître radicales a priori peuvent finalement s’imposer. »,
    cela montre l’absence de squelette intellectuel et l’inculture historique de l’auteur.

    On croirait lire les journaux de 1936, se demandant si le nazisme/fascisme n’était pas finalement la solution.

    __

    Quant à Benny, il aura raison, tant que les américains pauvres resteront dociles…
    Il réussit en moyenne, mais on peut en douter en écart-type.

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