BNP Paribas leveraged: 27!

The real leverage of BNP Paribas is … 27.2!

Indeed, the French bank counts in its equity item 2: Undated Super Subordinated Notes eligible as Tier 1 capital which are actually a form of liabilities related interests subject to some conditions.

Document 1 (top of page):

Document 2 (bottom of page):

Equity published in item 1: Capital and retained earnings at June 30, 2011 (76.254 billion) should be reduced by Undated Super Subordinated Notes (item 2: 8.038 billion) to determine the true equity at fair value (item 3) i.e. 68.216 billion of euros.

Document 3:

Total liabilities are equal to total assets (item 4: 1,926.079 billion) less the true equity at fair value (item 3): 1,857.863 billion of euros.

So, the leverage is the ratio of total liabilities on equity: 27.2 i.e. a Tier 1 ratio at 3.7%.

BNP Paribas did not respect the rules of prudential borrowing as they were defined by Alan Greenspan.
Document 4:

BNP200920102011 Q2
Liabilities1,997,4171,931,7241,857,863
Equity60,28166,43468,216
µ (leverage)33.129.127.2
Tier (%)3.03.43.7

The bank cannot lower the leverage below 25.

To be good leveraged, it should increase the equity until 108 billion of euros!

French state should be recapitalized (nationalized) this Gosbank because it is too big to fail with liabilities at… 1.857 trillion of euros for an annual GDP of France nearly at 2.000 trillion: 1,700 € per inhabitant (64 million)!

French (and European) banks have adopted rules of leverage at their convenience, which do not correspond to those internationally adopted. For example, they account in the equity quasi-equity which are actually liabilities as these Undated Super Subordinated Notes.

Click here to read the latest Consolidated Financial Statements First half, 2011.

15 réflexions sur “BNP Paribas leveraged: 27!”

  1. Merci pour ce travail.

    Je m’interroge néanmoins sur la méthode de calcul:

    Si je ne me trompe pas, vous retenez au numérateur la part groupe des capitaux propres, diminué des emprunts super subordonnés et au dénominateur le total du bilan diminué des capitaux propres ainsi retraités.

    Je pense que cette approche est déséquilibrée car elle ne retraite pas correctement les intérêts minoritaires du groupe. Si on exclue les intérêts minoritaires dans le calcul des capitaux propres (pourquoi pas c’est un choix), il faut alors recalculer la part d’actif qui appartient à ces minoritaires (probablement leveragée elle aussi) et qui n’appartient pas à la générale. Comme nous ne disposons pas des balances comptables de ces entreprises consolidées, nous ne pouvons pas évaluer précisément et par classe d’actifs le montant de cet actif qui revient aux actionnaires min du groupe (dit autrement, la part d’actif qui n’appartient pas à la Soc Gen). A mon sens, vu que ce calcul ne nous est pas possible, sauf à disposer de toutes les pièces comptables qui permettent de consolider, nous devons conserver les intérêts minoritaires dans les capitaux propres consolidés. Autrement on fausse le calcul du levier. Cela dit et comme je vous lis depuis longtemps, je pense qu’effectivement ce levier reste élevé yc avec ces intérêts.

    Vu que vous prenez de la surface de notoriété, autant parer à toute critique.
    Bien cordialement.

  2. Pour compléter mon message précédent qui n’est peut-être pas suffisamment clair, et vu que votre approche se fait par le total du bilan pour retrouver les dettes (ce qui est correct). Quand je parle d’actif, on peut aussi parler du passif (puisque les deux sont égaux). Si on exclue les capitaux propres des mino, il faut alors exclure les dettes des mino. Par exemple, si je détiens 60% de la sociéte A dont les capitaux propres sont de 10 et le total de bilan de 100, j’ai 2 possibilités de consolidation : en proportionnelle ou en globale. (dans la pratique le taux de 60% impose la globale, mais c’est pour l’exemple).

    En proportionnelle, j’intègre donc 6 de capitaux propres (les miens uniquement) et 60 de total de bilan (ma part).

    J’ai donc un levier de 6 / 54 pour reprendre votre calcul soit 1 tier % de 11,11 ou un mu de 9

    En globale, j’intègre 6 de capitaux propres et 4 d’intérêts minoritaires. Le total de bilan est de 100.

    Pour retrouver le bon mu, je dois retraiter le total des dettes soit (100-10) * 60% = 54
    et ensuite je peux effectivement recalculer le tier avec 6/54 =11,11%

    Voilà concrètement ce qu’il manque dans votre calcul ! Car la générale n’est pas propriétaire des actifs des minos, ni redevable de leurs dettes.

    A noter que diviser les capitaux propres conso (part groupe+mino) par le total des dettes est peut-être l’approche globalement la plus simple…

    L’intégration globale en comptabilité donne à mon sens, une vision fausse aux actionnaires de l’actif de leur société… mais c’est une autre histoire que je laisse aux comptables et experts en comptabilité 😉

  3. William Foulkes

    Impressionant souvenir de deguisement des emprunts comme capitaux de l’epoque ENRON par Citi & Chase qui ont payé $3 milliard des amendes sans question…

    Je suis client de la filiale Luxembourgeoise de CIC et apprecieras le chiffre de leveraging pour eux.

    Bravo!

    William Foulkes

  4. Hi,
    it seems that you mix up two diffferent things here. When you write « a form of liabilities related interests subject to some conditions », it might be good to give more details on the »conditions ». The Tier 1 debt taken into account into bnp (or socgen) computation are not common liabilities. There are subject to strict conditions and that’s why they can be taken into account in some extend. Before publishing misleading & false data it might be better to read Basel II Framework (http://www.bis.org/publ/bcbs107.htm) and in particular the article related to the Instruments eligible for inclusion in Tier 1 capital (http://www.bis.org/press/p981027.htm).

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