Bons et mauvais bons : records historiques !

Aujourd’hui 5 décembre, les rendements des bons et des mauvais bons de Trésors de référence battent leurs records historiques : les mauvais bons du Trésor franchouillard sont tombés à leur plus bas historique à 1,994 % en séance…

Document 1 :

mais les rendements des bons bons du Trésor helvète ont baissé davantage encore pour battre leur plus bas historique à 0,407 %,

Document 2 :

Ces rendements de bons des Trésors jouent le rôle d’ersatz de monnaies nationales tant que l’euro subsiste. Seuls leurs écarts relatifs sont donc révélateurs.

Les écarts des rendements du Bund, pénalisé par ces cochons de pays du Club Med, dont la France, bondissent à leur plus haut historique par rapport aux bons bons des petits Suisses, ceux de l’OAT en étant proches, ce qui signifie que le sismographe de l’euro système (prédisant l’éventualité possible d’un tsunami) atteint les zones les plus dangereuses,

Document 3 :

Les bons spéculateurs, ceux qui voient loin et juste, comme les éléphants avant un tsunami, se réfugient en des lieux sûrs : l’Helvétie pour les capitaux,

Document 4 :

Pour l’instant, la nomenklatura franchouillarde menée par les organes de propagande ne voit que la baisse des taux français censée refléter de belles plages dégagées de la mer, comme elles le sont toujours avant un tsunami.

18 réflexions sur “Bons et mauvais bons : records historiques !”

  1. Malgré les taux bas actuels, le service (l’intérêt) de la dette est le deuxième poste de dépenses du budget, juste derrière l’EdNat et devant la Défense. Une légère augmentation des taux et Boum, il paraît que l’Allemagne est très inquiète de notre situation.

  2. Héfaillitos, dieu du tsunami en approche

    à vous de voir où vous serez le 21 décembre… à l’agence natixis/crédit agricole de Bugarach
    ou en sécurité en suisse ou à singapour

    je parle bien entendu de votre domiciliation bancaire ainsi que de votre devise…

    bertrand==> c’est précisément pour cette raison que les rigolos qui nous gouvernent ont augmenté les plafonds des livrets…
    C’est tellement mieux d’épargner à 2% comme un idiot utile quand le taux d’inflation des produits alimentaire atteint les 15%
    or, on mange un peu plus souvent que ce qu’on achète des maisons…

    la meilleure épargne pour ceux qui ont un peu d’argent de rab, c’est d’acheter savon pates et dentifrice pour les 2 prochaines années… pqrce que laisser ton firc à 2% c’est être aussi malin qu’à natixis
    ta propreté, ton hygième buccale et ton ventre sont les plus urgents que ton bankster

    1. Et que dire des Ass-Vie Hefaillitos !!, de plus en plus taxées, même après plus de 10 ans de placements de petites économies. J’appelle çà du placement à taux négatif !!!!!!!!!!!. La majorité des français s’en rendront compte le jour où il iront chercher leur épargne pour joindre les deux bouts !. S’il leur sera autorisé de la retirer !!.
      Il y a 10 ans, qui aurait accepté d’acheter une salade à 6.50 F, un pain de 400 g à 14 F, 1 kg de pommes de terre à 14 F, 1 kg de pommes ou de poires à 23 F !.
      Dans la tête des gens, 1€ a fini par représenter 1 F !.

    1. héfaillitos, dieu du démùantèlement qui approche

      lol c’est marrant.
      à natixis, on finit par avoir les yeux en face des trous.
      le problème, c’est que ce qui est écrit dans ce rapport… parce que tout le monde ici le savait déjà

      et tout le monde ici sait que la france ne redressera pas…
      et que ses comptes ne ‘amélioreront pas … puisque dans les discours du président, un fois, il a fait un lapsus en disant « à l’équilibre » au lieu de « en déficit de 3% »
      ces gens à la barre sont idiots : être n déficit est un mode de vie
      sans compter la hausse ininterrompue pendant 1 année du chomage annoncée par F.grHoland en octobre dernier

      tous les gens ayant un peu bossé les maths savent ceci :
      le prêt à 3% est la meilleure formule car d’une part un impécunieux (particulier aussi bien qu’état) vivant en permanence à crédit finit un jour par ne plus rembourser… et que ltaux de 3% permet de garder la proie en vie le plus longtemps possible.
      quand les taux montent, cela veut que le malade drogué à la dette va crever et qu’on saigne le plus possible tant qu’il en reste.

      la preuve : goldman a annoncé une hausse des taux français en janvier 2013
      ils avaient raison, 2000 nouveaux chomeurs par jour, des gens qui consomment peu et qui coutent aux comptes publics au lieu de rapporter.

      en exclu le papier que natixis écrira dans 6 mois et que nous ici, fidèles lecteurs de M.Chevallier, savons tous déjà :
      le sortde l’euro est scellé depuis longtemps (avant même sa naissance)
      seule inconnue est la date. et elle approche.
      la france s’effondrera vite car elle tient sur la consommation qui tient toujours le choc en grosse partie grace à la consomation des gens ayant des revenus de la redistribution (alloc hcomage, etc…)
      quand l’austérité va commencer, la conso va s’effondrer et la france va tomber très vite.

  3. Mercredi 11 octobre 2012 :

    Les experts du FMI ont calculé que depuis décembre 2009, les fonds publics engagés pour porter secours aux «pays de la périphérie» (Grèce, Irlande, Italie, Portugal et Espagne) s’élèvent à plus de 1100 milliards d’euros.

    Il s’agit d’une part des capitaux prêtés par le Fonds de soutien européen (FESF) et surtout par la Banque centrale européenne. Cette dernière a non seulement acheté des titres d’État, pour un peu plus de 200 milliards d’euros, mais elle porte désormais à bout de bras les banques de ces cinq pays : les refinancements de la BCE ont plus que triplé, dépassant 600 milliards de dollars (466 milliards d’euros).

    La crise de la zone euro, commencée il y a près de trois ans avec la Grèce, s’analyse comme une vaste fuite de capitaux privés auxquels les institutions européennes, BCE en tête, ont dû se substituer, souligne le FMI. Les banques privées ont ainsi diminué de moitié leurs engagements sur les cinq pays de la périphérie les ramenant à environ 750 milliards.

    Les mouvements sont devenus gigantesques. Entre juin 2011 et juin 2012, l’Italie et l’Espagne ont enregistré des sorties atteignant 235 milliards et 296 milliards d’euros respectivement (soit 15% et 27% de leur PIB). Ces chiffres recouvrent à la fois les désengagements des investisseurs non résidents, qui ont vendu leurs titres d’État, mais également des sorties de capitaux de la part des épargnants.

    http://plus.lefigaro.fr/article/le-sauvetage-de-leuro-a-deja-coute-1100milliards-20121009-1277579/commentaires/12508769

    1. C’est en gros le problème majeur que j’aborde depuis plusieurs années : les balances des paiements des pays européens sont équilibrées par les versements teutons, la BP de l’€ système étant globalement équilibrée par les excédents allemands alors que les balances commerciales sont de + en + déséquilibrées à cause de l’€ système…

  4. « Quand François Hollande se félicite du maintien de la Grèce dans la zone euro et en tire des conclusions d’ordre général, il fait un peu vite l’impasse sur l’intendance. Pourtant, elle nous rattrape au plan national et européen. Après la perte du triple A de la France, les agences ont dégradé la note attribuée au MES (Mécanisme européen de stabilité). Or ce MES est l’outil qui emprunte sur les marchés pour ensuite prêter à bon marché aux trois Etats de la zone euro en faillite virtuelle avérée – Grèce, Portugal et Irlande. De la gestion de la maison France dépend directement la survie de la maison euro. Le dosage élyséen entre laxisme et rigueur ne peut rester désinvolte. »

    http://www.lenouveleconomiste.fr/zone-euro-les-quatre-scenarios-possibles-16934/#.UMDBhqyz6sM

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