Contre le danger € zonard, réagissez bien !

Ce qui se passe dans l’Union Européenne et plus particulièrement dans la zone euro fait peur !

Il faut être sérieux, l’heure est grave.
Comme les Suissesses, réagissez bien : il faut se détourner de l’UE !

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11 réflexions sur “Contre le danger € zonard, réagissez bien !”

  1. Comment interpréter les chiffres des taux des obligations d’Etat grecques ?

    Quelle interprétation pouvons-nous faire de ces chiffres tsunamiens ?

    Que signifient ces chiffres razdemaréesques ?

    Mon interprétation : les investisseurs internationaux pensent que la Grèce va se déclarer en défaut de paiement avant un an.

    La Grèce est insauvable.

    La Grèce est insolvable.

    Grèce : taux des obligations à un an : 60,830 %.

    http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB1YR:IND

    Grèce : taux des obligations à 2 ans : 45,602 %.

    Grèce : taux des obligations à 10 ans : 18,095 %.

  2. Les suisses par contre … Aujourd’hui dans le journal : « Au cours du mois d’août, La Poste (Suisse) a ouvert 7000 comptes en euros ! » Ils veulent jouer l’appréciation de l’euro après les records du Franc Suisse.
    Fous, ils sont fous.

  3. Exactement ce que vous racontez sur Bale II et III concernant les actifs « sans risque » et un exemple eloquent avec DEXIA.

    « Basel Fallacy

    The most important fallacy within the Basel framework is that AAA-rated securities and sovereign debt (when less than AAA) are regarded as zero-risk. In most instances, banks have the lowest risk weight on debt issued by their own government — Greek bank lending to the Greek government, Italian bank lending to the Italian government, and so on. (For more background on capital regulation and Basel in general, see this excellent paper by Martin Hellwig.)

    An example, and one that deliberately avoids some of the more precarious financial institutions, is the balance sheet of the Belgian group Dexia SA. (Here is the news release of second- quarter results; start on page 11.) On June 30, Dexia had total assets of just over 517 billion euros. But its total weighted risks — assets that regulators say must have a cushion of capital underpinning them — amounted to only 127 billion euros. Does Dexia have a lot of debt relative to equity? If we evaluate the balance sheet as we would for any nonfinancial company, the answer is an unambiguous yes: Assets are 74.5 times total shareholders’ equity.
    Riskless Assets

    Yet according to the Basel II agreement — and reinforced by the new Basel III deal that bank regulators negotiated last year — Dexia is a well-capitalized bank because so many of its assets are regarded as essentially riskless. This logic assumes that the weights correctly assess government debt as having precisely no risk of default or loss of value. Even a 1 percent fall in the value of its zero-risk assets would almost wipe out Dexia’s shareholder equity.

    Under the risk-weighting system, we can safely presume Dexia holds a great deal of Belgian government debt. To be clear: Belgium does not have an immediate government solvency issue, although some flags have been raised. Dexia is just an example of how a flawed view of risk has created both macroeconomic vulnerability — encouraging lending by local banks to weak economies like Greece and Portugal — and the potential for disruptive bank runs within the euro zone. « …

    http://www.bloomberg.com/news/2011-08-29/euro-s-appeal-masks-gathering-storm-in-europe-commentary-by-simon-johnson.html

    Stef.

  4. Certaines banques auraient sous-estimé leur exposition à la Grèce.

    Ces établissement auraient dû déprécier d’avantage la valeur de leurs actifs grecs, selon l’Institut international des normes comptables. BNP et CNP Assurances sont cités.

    D’après l’Institut international des normes comptables (IASB), certains établissements financiers auraient dû enregistrer des pertes plus importantes sur leurs obligations souveraines grecques lors de la publication de leurs derniers résultats, rapporte un article du Financial Times.

    Dans une lettre adressée aux régulateurs européens, l’IASB a critiqué les incohérences des banques et des assurances dans leur façon de déprécier la valeur de leurs actifs grecs, sans toutefois viser un établissement ou un pays en particulier, précise le quotidien économique.

    Mais le Financial Times, qui se réfère à une source ayant eu connaissance du courrier, rapporte que la lettre exprimait des inquiétudes sur l’approche comptable employée par BNP Paribas et CNP Assurances .

    Ni BNP Paribas, ni CNP Assurances n’étaient disponibles dans l’immédiat pour commenter ces informations.

    La banque et l’assureur français ont tous deux annoncé des décotes de 21 % sur leurs actifs grecs, comme convenu lors du dernier plan d’aide à Athènes, ayant jugé que la dette grecque ne pouvait être évaluée au prix du marché en raison de son manque de liquidité.

    Les établissements financiers ayant quant à eux utilisé les prix du marché, comme Royal Bank of Scotland, ont opté pour des décotes beaucoup plus lourdes, de l’ordre de 50 %.

    Au total, par des méthodes comptables différentes, les banques européennes ont déprécié quelque trois milliards d’euros sur leurs obligations grecques.

    La Commission européenne a jugé, mardi 30 août, inutile de recapitaliser les banques du continent au-delà de ce qui avait été convenu à la suite des tests de résistance menés cette année.

    http://lexpansion.lexpress.fr/entreprise/certaines-banques-auraient-sous-estime-leur-exposition-a-la-grece_261421.html

  5. Mardi 30 août 2011 :

    Zone euro : la confiance économique baisse encore, fortement, en août.

    L’indice de confiance des chefs d’entreprises et des consommateurs de la zone euro a fortement chuté en août, enregistrant un sixième mois consécutif de repli et alimentant les craintes d’un ralentissement de la croissance.

    L’indice de confiance économique, publié mardi 30 août par la Commission européenne, est tombé à 98,3 points, contre 103 points en juillet, soit un repli de 4,7 points.

    Dans l’ensemble de l’Union européenne, la confiance des chefs d’entreprises et des consommateurs a baissé encore plus nettement, de 5 points à 97,3 points, contre 102,3 points en juillet.

    Le repli observé en août résulte d’une baisse de confiance dans tous les secteurs, en particulier dans les services et le commerce de détail.

    L’indice du moral des entrepreneurs en zone euro, publié séparément par Bruxelles, a également baissé pour le sixième mois de suite, s’établissant à 0,07 point contre 0,44 au mois de juillet.

  6. Mardi 30 août 2011 :

    Banques européennes : l’Autorité bancaire européenne est inquiète.

    L’Autorité bancaire européenne (EBA) s’inquiète de la sous-capitalisation de certaines banques européennes, au diapason de la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde, selon le Financial Times Deutschland paru mardi 30 août.

    Face à ce constat, le patron de l’EBA Andrea Enria a écrit au conseil Ecofin à Bruxelles pour lui demander que le Fonds d’aide européen (FESF), créé pour prêter aux Etats de la zone euro en difficulté, donne de l’argent directement aux banques dans une situation critique pour accélérer leur recapitalisation, affirme le quotidien germanophone.

    Vendredi 26 août, Mme Lagarde avait estimé « urgent » de recapitaliser les banques européennes pour qu’elles soient « suffisamment solides pour faire face aux risques que représentent les dettes publiques et la faiblesse de la croissance ».

    (Dépêche AFP)

  7. L’Institut international des normes comptables (IASB) s’inquiète des différentes méthodes utilisées par certaines entreprises européennes pour valoriser et passer des dépréciations sur les titres de dette publique grecque, lit-on dans une lettre de l’IASB mise mardi 30 août sur son site internet.

    Dans un courrier adressé début août à l’Autorité européenne de contrôle des marchés (Esma), l’IASB met en garde les régulateurs contre le recours par certaines entreprises à des méthodes internes de valorisation de la dette publique de la Grèce plutôt que par utilisation des prix de marché.

    L’Institut international des normes comptables ne cite pas nommément les entreprises en question. Mais d’après le Financial Times, qui se réfère à une source ayant eu connaissance du courrier, la lettre de l’IASB vise les banques et les compagnies d’assurance, et en particulier BNP Paribas et CNP Assurances.

    « C’est un sujet de grande importance pour nous », écrit dans le courrier Hans Hoogervorst, le président de l’IASB.

    « Parce que ce cas (la dette grecque, NDLR) fait clairement apparaître des applications incohérentes, nous jugeons de porter ce sujet à votre attention », poursuit le responsable.

    Selon le quotidien britannique, les banques et les compagnies d’assurance européennes auraient par conséquent dû passer des provisions et des dépréciations plus importantes sur la dette souveraine grecque lors de la publication de leurs derniers résultats.

    « BNP Paribas a provisionné son exposition sur la Grèce en plein accord avec ses auditeurs et les autorités compétentes, conformément au plan arrêté par l’Union européenne du 21 juillet », a réagi une porte-parole de la banque française.

    CNP Assurances n’a en revanche pas souhaité commenter les observations de l’IASB.

    La banque et l’assureur français ont chacun annoncé des décotes de 21 % sur leurs actifs grecs, comme convenu fin juillet lors du dernier plan d’aide à Athènes, ayant jugé que la dette grecque ne pouvait être évaluée au prix du marché en raison du manque de liquidité des titres grecs.

    Début août, BNP Paribas, qui a passé une charge de 534 millions d’euros sur la Grèce dans ses comptes du deuxième trimestre, a expliqué avoir valorisé ses titres de dette grecque en appliquant un modèle interne de valorisation plutôt qu’en utilisant leurs prix sur le marché, jugés « non représentatifs » par la banque.

    Les établissements financiers qui ont en revanche utilisé les prix du marché, comme Royal Bank of Scotland, ont opté pour des décotes beaucoup plus lourdes, de l’ordre de 50 %.

    Au total, par des méthodes comptables différentes, les banques européennes ont déprécié quelque trois milliards d’euros sur leurs obligations grecques.

    Toutefois, selon les calculs de Citigroup, les banques européennes pourraient encore devoir passer 6,65 milliards d’euros sur la Grèce.

    http://lexpansion.lexpress.fr/economie/certaines-valorisations-de-titres-grecs-critiquees-par-l-iasb_261433.html

    En clair : les banques européennes et les compagnies d’assurance n’ont pas dit la vérité sur ce que va leur coûter la faillite de la Grèce.

    Ce n’est pas beau de mentir !

    Petits cachottiers, va !

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