Croissance USA / France : l’écart se confirme en juillet

Comme je l’ai déjà écrit, le PMI manufacturier est un excellent indicateur de l’activité économique car il donne en fin de mois (ou parfois au tout début du mois suivant pour les Etats-Unis) la tendance réelle du PIB pour ce mois, donc très rapidement et il est généralement très fiable

La croissance a fléchi aux Etats-Unis où elle est aux alentours de son potentiel optimal de 3 % alors qu’en France elle est manifestement négative en réalité : le PMI manufacturier en France était à 43,4 en juillet contre 49,8 aux Etats-Unis, au-dessus de 50 depuis août 2009…


Comme je l’ai déjà écrit, maintenant, c’est-à-dire depuis la reprise de la croissance américaine, la vieille Europe continentale a décroché, et durablement, à cause des erreurs monumentales commises par les malheureux Euro-zonards et en particulier les Français qui sont encore persuadés qu’un autre système (plus ou moins socialiste) est plus efficient que le libéralisme.
Tant pis pour eux !

Seul le Tigre celtique semble renaitre avec un PMI à 53,9 grâce à un taux d’imposition des bénéfices des sociétés particulièrement bas.

Pour stimuler la croissance, il n’y a qu’une solution : baisser le taux des prélèvements obligatoires, et ce qui en est le complément logique, les dépenses publiques et les dettes, en particulier les impôts et les charges pesant sur les entreprises créatrices de richesse.
Tout est simple.

5 réflexions sur “Croissance USA / France : l’écart se confirme en juillet”

  1. Ben voilà le double dip de 1929 , on est en sept 2008 , qu’il descende + bas ou non il faudra attendre 1 ans avant une éventuelle remontée et çà je ne crois pas car il s’agit ici d’une lente descente consécutive à un état et non un choc………..lente descente=lente remontée……………..dette et euro non résolus feront longue récession en décennies.

  2. Baisser la pression fiscale, aux meilleurs endroits de préférence, est indispensable car elle étreint l’économie du pays et freine une éventuelle reprise économique.
    Mais, cela va effectivement relancer la croissance… du chômage et par conséquent de la consommation.
    Ce qui va diminuer les la croissance économique (bonjour récession) et les rentrées fiscales et mènera en définitive l’État vers la cessation de paiement (de ses dettes).

    Avec une dette publique encore raisonnable cette politique ferait sens. Nous connaitrions une période difficile mais la relance qui surviendrait après quelques années de sage gestion paierait.
    Actuellement, il faudrait 2,5% de croissance en 2012 pour seulement payer les intérêt de la dette publique française.

    En l’état, quelle que soit la solution, le chemin passe par la récession, violente. Le défaut de paiement, violent. La ruine (même partielle) des créanciers et son lot de petits désagréments.

    Quand aux États-Unis, je ne crois pas que leur pitoyable reprise économique résiste à la tempête de leur propre dette publique, digne des pharaons.

    1. Il faudrait m’indiquer lesquelles. Je suis un non initié mais je suis capable de comprendre quand on m’explique lentement.
      Je suis aussi capable de ne pas être d’accord même quand on m’explique, mais c’est un autre problème. 🙂

  3. Erratum :
    « Mais, cela va effectivement relancer la croissance… du chômage et par conséquent ENGENDRER UNE BAISSE de la consommation. »

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