Le bide des Marioles de la BCE

Les Marioles de la BCE ont annoncé récemment qu’ils allaient prêter des centaines de milliards d’euros aux banques pour qu’elles prêtent à leur tour cet argent aux entreprises et aux ménages pour faire repartir la croissance du PIB dans la zone.

Comme je l’ai écrit à maintes reprises, ces actions des Marioles de la BCE ne servent à rien car les banques n’ont emprunté que 82,6 milliards à ce titre (TLTRO), ce qui compte tenu d’autres remboursements, s’est traduit par une augmentation de leurs emprunts que de 47,9 milliards d’euros (rubrique 5 de l’actif) au 26 septembre dernier…

Document 1 :

que les banques ont déposé auprès de la BCE (rubrique 2 du passif) !

Document 2 :

Résultat : pas un euro de plus n’a été prêté aux entreprises et aux ménages pour faire repartir la croissance du PIB dans la zone !

Comme je l’ai déjà écrit, la situation de la BCE est proche de ce qu’elle était avant les grandes turbulences,

Document 3 :

Tout peut s’écrouler très rapidement dans la zone euro, mais des miracles sont encore possibles pour faire perdurer ce qui aurait déjà dû s’écrouler…

Document 4 :

De toute façon, ni les Marioles de la BCE ni les gouvernements ne peuvent plus rien faire pour éviter le pire.
En attendant, tout va bien !

16 réflexions sur “Le bide des Marioles de la BCE”

  1. Merci JP, Merci pour votre travaille incroyable. J’aimerai vous rencontrer pour vous remercier de vive voix. Je confirme que le moi de septembre a été un vrai désastre dans beaucoup de secteurs d’activités. Quand vous pensez qu’ils veulent mettre Moscovici a Bruxelles! Un sauveur pour sur! La farce est totale. Les Francais sont heureux comme l’a resemant écris le Financial Time.
    Nous sommes dans un asile de fous. Heureusement vous êtes la pour, peut être sauvez vos lecteurs.

  2. Mardi 30 septembre 2014 :

    La dette publique de la France dépasse pour la première fois la barre symbolique des 2.000 milliards.

    Selon les chiffres publiés ce mercredi par l’Insee, elle s’est établie à 2.023,7 milliards d’euros à la fin du deuxième trimestre, contre 1.985,9 milliards fin mars, soit une hausse de 28,7 milliards d’euros.

    Au ministère des Finances, on souligne que la dette a doublé entre 2002 et 2012, passant de 930 milliards à 1.860 milliards d’euros, dont 600 milliards entre 2007 et 2012.

    http://www.leparisien.fr/economie/dette-publique-la-france-a-franchi-le-seuil-des-2-000-milliards-d-euros-30-09-2014-4175987.php

    Dans l’Union Européenne, neuf pays sont en faillite.

    La Grèce, l’Italie, le Portugal, l’Irlande, Chypre, la Belgique, l’Espagne, la France, et le Royaume-Uni sont en faillite.

    1- Médaille d’or : Grèce. Dette publique de 314,801 milliards d’euros, soit 174,1% du PIB.
    2- Médaille d’argent : Italie. Dette publique de 2120,143 milliards d’euros, soit 135,6 % du PIB.
    3- Médaille de bronze : Portugal. Dette publique de 220,696 milliards d’euros, soit 132,9 % du PIB.
    4- Irlande : dette publique de 202,920 milliards d’euros, soit 123,7 % du PIB.
    5- Chypre : dette publique de 18,206 milliards d’euros, soit 112,2 % du PIB.
    6- Belgique : dette publique de 404,248 milliards d’euros, soit 105,1 % du PIB.
    7- Espagne : dette publique de 989,925 milliards d’euros, soit 96,8 % du PIB.
    8- France : dette publique de 2023,7 milliards d’euros, soit 95,1 % du PIB.
    9- Royaume-Uni : dette publique de 1486,878 milliards de livres sterling, soit 91,1 % du PIB.

    La question est :

    “QUAND ces neuf pays vont-ils se déclarer en défaut de paiement ?”

  3. bonjour.Si je vous lis bien vous ,il est impossible de rétablir une situation saine au vue de l’état actuel de la France et de l’UE ? On devrait donc quasi surement se diriger vers des situations soit délicates,soit explosives…On peut alors imaginer,un éclatement brutal de l’Europe avec la fin de l’euro,une grosse dévaluation des nouvelles monnaies des PIGGS.Si par dessus ça,on assiste à un tsunami bancaire comme vous prouvez que cela est possible,les pays européens seront KO puis pourront peut etre repartir sur des basas saines.Autre scénario,on végète comme cela des décénies,en essayant de faire quelques réformes et d’assainir nos banques sur le long terme en espérant que cela tienne.Tout dépendra peut etre des peuples qui décideront par les urnes ou par la rue à continuer la musique ou à l’arrêter brutalement.Rien ne va plus,faites vos jeux..

      1. Sauf que non… aucun parti politique en France n’est en mesure d’appliquer les réformes susceptibles de libérer l’économie. Sortir de l’euro en conservant la même clique d’accros à la dette publique n’a aucun sens… La France est malade de son socialisme et ce con de peuple en redemande encore plus.

  4. – Les Echos : En 2007, vous évoquiez un « Etat en faillite ». Et aujourd’hui ?

    – François Fillon : Je crains que la France ne soit à la veille d’un accident financier grave qui pourrait faire éclater la zone euro. Pour l’heure, notre pays ne tient que parce que les taux d’emprunt sont bas. Mais cette bulle n’est pas durable : pas de croissance, un chômage qui progresse, une dette qui explose et dépasse les 2.000 milliards, des déficits qui ne se résorbent pas et l’impossibilité de ramener le déficit sous les 3 %, même en 2017… la crise ne fait que s’aggraver.

    http://www.lesechos.fr/politique-societe/politique/0203820061512-francois-fillon-la-france-est-a-la-veille-dun-accident-financier-grave-1048317.php

    François Fillon « craint que la France ne soit à la veille d’un accident financier grave qui pourrait faire éclater la zone euro. »

    Mais il n’y a pas que la France !

    Il va y avoir huit accidents financiers graves en zone euro.

    La zone euro est bâtie sur des gigantesques bulles de dettes publiques.

    Mais les bulles ne peuvent pas gonfler jusqu’au ciel.

    Nous savons comment finissent les bulles.

    Plop !

    Ces gigantesques bulles de dettes publiques vont bientôt éclater.

    1- Médaille d’or : Grèce. Dette publique de 314,801 milliards d’euros, soit 174,1% du PIB.
    2- Médaille d’argent : Italie. Dette publique de 2120,143 milliards d’euros, soit 135,6 % du PIB.
    3- Médaille de bronze : Portugal. Dette publique de 220,696 milliards d’euros, soit 132,9 % du PIB.
    4- Irlande : dette publique de 202,920 milliards d’euros, soit 123,7 % du PIB.
    5- Chypre : dette publique de 18,206 milliards d’euros, soit 112,2 % du PIB.
    6- Belgique : dette publique de 404,248 milliards d’euros, soit 105,1 % du PIB.
    7- Espagne : dette publique de 989,925 milliards d’euros, soit 96,8 % du PIB.
    8- France : dette publique de 2023,7 milliards d’euros, soit 95,1 % du PIB.

    http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_PUBLIC/2-22072014-AP/FR/2-22072014-AP-FR.PDF

  5. Un point à souligner:
    C’est l’Allemagne qui doit sortir et non la France.

    En effet, les dettes des états sont libellées en Euros.

    Si la France sort, elle devra continuer à rembourser en Euros.
    Ce serait impossible et donc un défaut majeur pour une France isolée.
    Au moins, avec un Euro du Sud, il y aurait une assise plus large et une façade de stabilité.

    A contrario, si l’Allemagne sort, il lui sera plus facile de rembourser sa dette.

    Dans les deux cas, l’Allemagne va se prendre un choc de compétitivité pas triste, même avec le « pricing power » tant vanté de son industrie..

    Les politiques allemands n’ont de choix que d’attendre une crise pour justifier d’une action drastique auprès de leur population.
    En attendant, ils engrangent des excédents commerciaux. C’est toujours ça de pris.

    Un article intéressant aussi
    http://www.agoravox.fr/actualites/europe/article/quand-l-allemagne-envisage-140113

    1. Cet économiste n’a manifestement pas de culture monétariste, et il comprend donc + ou – bien ce qui se passe…
      Vous dites avoir été naïf au moment de l’arrivée de l’euro. Vous le regrettez ?
      Oui, il y a 25 ans, j’ai salué l’arrivée de l’euro en tant qu’instrument d’intégration européenne. Je n’ai pas pris au sérieux les réticences des économistes plus âgés. Or, l’euro tel qu’il a été conçu a apporté des difficultés majeures en Europe du Sud, notamment du chômage de masse, et des dissensions entre pays européens d’une intensité que je n’avais jamais connue auparavant.
      Quelle solution préconisez-vous ?
      Pour garder l’euro, il faut un euro flexible, un euro qui respire. Il faut pouvoir y entrer, mais aussi en sortir. Si on ne peut en sortir, c’est une prison ! La sortie peut être temporaire. Il aurait mieux valu pour la Grèce qu’elle sorte de la monnaie commune en 2010. Depuis, elle a fait des progrès, certes, mais ses prix n’ont baissé que de 6% par rapport au reste de la zone euro, quand il aurait fallu qu’ils baissent de 30%, et les dettes ont continué à croître. Mais c’est aux Grecs de décider s’ils restent ou non dans la zone euro
      .

  6. Les économies sont en marche en France dixit Flamby qui se moque de nous en disant que cela fait mal …

    Le déficit 2015 baissera de … roulement de tambour … 0.1% … uniquement grâce à 0.2% (4 milliards) de cessions d’actifs décidés la veille de la publication ! Histoire de ne pas trop se moquer de nos partenaires européens qui font des efforts. Et ce avec 1% de croissance au lieu de 0.4% et le retour de l’inflation …

    Ils ont même admis que la croissance structurelle des dépenses était de 1.7%. Donc de plus de 17 milliards par an. On retrouve magiquement sur 3 ans environ le niveau des économies promises à 50 milliards. Dans ce plan irréaliste, les dépenses publiques ne vont donc pas diminuer mais au mieux stagner !

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