Nouveau record pour le Bund

Ce matin 7 mai après les élections présidentielles françaises et grecques, les rendements du Bund ont encore battu leur plus bas historique à 1,564 % avant l’ouverture des marchés d’actions,

Document 1 :

Les rendements des mauvais bons du Trésor français à 10 ans ont un peu monté à 2,887 % ce qui fait remonter leur écart par rapport à ceux du Bund à 84,6 %,

Document 2 :

Le petit père des peuples € zonards n’est pas beaucoup plus pire que l’histrion ignare qui déclarait que l’€ crise était finie après son intervention géniale.

Complément 1 : le plus bas historique du Bund a été en fait de 1,552 % ce matin en début de cotation.

Complément 2 : vers 15 heures, l’écart entre le Bund et les mauvais bons français est revenu à 77 % comme avant les présidentielles, ce qui confirme que le petit père des peuples € zonards n’est pas pire que l’histrion ignare.

31 réflexions sur “Nouveau record pour le Bund”

  1. Bonjour,

    La dure réalité ne semble pas faire grand cas du nouvel espoir né hier: « La production industrielle espagnole a baissé de 7,5% sur un an en mars, un recul nettement plus marqué que prévu, selon des données publiées lundi par l’Institut national de la statistique (INE). »(http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRL5E8G725F20120507)
    En attendant, la propagande bat son plein (Hollande, le président de la croissance?) bien que: « Le nouveau président socialiste, en revanche, ne semble pas s’être donné pour priorité de rétablir la compétitivité de l’économie française. » (http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/05/07/20002-20120507ARTFIG00503-les-europeens-saluent-le-president-de-la-croissance.php). Notre pays va-t-il continuer encore longtemps à: « procéder comme nous l’avons si souvent fait par une addition d’emprunts nouveaux avec l’espoir chimérique d’une relance qui ne vient jamais à cause de fondations vermoulues et prendre ainsi le risque de détourner définitivement de nous ce monde honni de la finance sans lequel nous nous serions écroulés depuis longtemps. »? (http://www.rtl.fr/blog/aphatie/un-nouveau-president-la-grece-l-espagne-07-05-7747878039).

    Bonne journée et au plaisir de vous lire.

    1. ne semble pas s’être donné pour priorité de rétablir la compétitivité de l’économie française. !!!
      C’est bien la 1° fois que je lis un bout de phrase pareil ! d’habitude, personne ne parle de compétitivité en France, et surtout pas pendant une campagne électorale !

  2. Un petit blabla de la SG en passant….

    La contraction s’accélère dans le secteur privé

    L’Indice PMI final composite pour l’activité globale dans l’Eurozone se replie de 46.7 en avril à 49.1 en mars.

    Se repliant de 49.1 en mars à 46.7 en avril, l’Indice PMI Final Markit Composite de l’Activité Globale dans l’Eurozone affiche un niveau nettement inférieur à son estimation flash (47.4) et indique le plus fort repli de l’activité depuis octobre dernier. Le taux de contraction est également l’un des plus élevés depuis le milieu de l’année 2009. Le repli de l’activité s’accélère tant dans le secteur des services que dans l’industrie manufacturière, chacun des deux secteurs connaissant en outre un fort recul des nouvelles affaires.

    Les fabricants signalent également une baisse des nouvelles commandes à l’export, celle-ci résultant notamment de la faiblesse actuelle du commerce intra-zone euro. Les dernières données PMI mettent en évidence une faiblesse généralisée de l’activité au sein de la zone de la monnaie unique. La détérioration de la conjoncture s’accentue en Italie et en Espagne, où les taux de contraction de l’activité globale atteignent leur plus haut niveau depuis respectivement avril 2009 et novembre 2011.

    C’est une bonne nouvelle, non? 🙂 La fin n’en viendra que plus rapidement….

  3. Rebonjour,

    Pour la compétitivité, il va falloir trouver des idées parce que la relance Keynésième va être difficile vu la position allemande: « L’Allemagne a toutefois réaffirmé lundi qu’elle ne renégocierait pas le pacte européen de discipline budgétaire et qu’elle rejetait toute mesure de stimulation de la croissance qui augmenterait l’endettement. » (http://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRPAE84607M20120507)

    Pour la Grèce, c’est plus simple: « La Grèce pourrait se retrouver à court de financements d’ici la fin du mois de juin en l’absence d’un gouvernement apte à négocier une nouvelle tranche d’aide avec l’Union européenne et du Fonds monétaire international, a-t-on appris lundi de trois responsables du ministère grec des Finances. » (http://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRPAE8460A720120507)

    Bonne soirée

  4. bonsoir,
    je suis quand meme stupéfait de vos commentaires à tous !
    comment se réjouir de la cata qui risque de se produire tout en sachant la souffrance qui l’accompagnera ?
    derriere l’incompétence de certains dirigeants, il y a des peuples !

    1. Bonsoir waliton,

      Oui il y a des peuples. Mais je suis convaincu que la chute est inéluctable. Plus elle viendra vite, mieux cela vaudra. Chaque mois qui passe voit les dettes mondiales croître. Et personne ne semble réaliser, à l’heure actuelle, que la grande majorité de ces dettes ne sont d’une part pas remboursables, et d’autre part, qu’elles ne devraient peut-être pas l’être forcément, sans une bonne dose de réflexion préalable.

      Donc oui, cela fait des années que nous voyons la chute se préciser et franchement, à moins d’un miracle, elle est inévitable.

      Bien entendu, je n’exprime ici que mon opinion et ne fais partie d’aucune mouvance politico-whatever.

      Bonne soirée et bon courage.

      Joel

  5. Depuis 2010, le taux de possession de notre dette par des non résidents a beaucoup chuté.

    http://www.aft.gouv.fr/articles/encours-des-oat-des-btan-et-des-btf-detenus-par-les-non-residents_131.html

    Il est passé de 71% à 65%. Etant donné que les émissions de dette se sont poursuivis cela montre que la proportion d’achat de la dette par les résidents a beaucoup augmenté. Hollande a déjà annoncé sa volonté d’augmenter les plafonds des livrets réglementés. Comme les investissements vers lesquelles ces investissements sont censé aller ne se créent pas en une nuit, tout cet argent va en premier lieu vers de la dette d’Etat française … Je rappelle que l’Etat contrôle directement la caisse des dépôts qui gère tous fonds … Au final, ces manipulations de la demande influe sur la valeur du taux d’intérêt. Rappelez-vous que l’intervention temporaire de la BCE sur les marchés les avait complètement retournés.

    Nota : pour ceux qui ont du temps, il serait possible de calculer les variations de possession de dette française en euros et non plus en % et donc de voir les flux entre résidents et non résidents. Ce serait un autre indicateur de la confiance des marchés dans la dette française, insensible aux manipulations possibles sur le taux d’intérêt.

  6. A propos de la négociation avec l’Allemagne, il ne faut pas oublier que les allemands sont des gens pragmatiques avec une vision à long terme. Il est donc possible qu’ils cèdent à certaines demandes françaises afin que notre président sauve la face et en tire gloire, honneur et victoire législative. La question est surtout ce qu’il demanderont en échange. En particulier, si les allemands finissent par considérer eux-même que l’Euro est foutu suite à l’influence française qui refuse la gestion rigoureuse et répand cette idée en Europe, il est possible qu’ils demandent contre ces mesures la possibilité de se désengager plus facilement en cas d’explosion de l’euro. C’est pour cela que les euro-bonds ne les tentent pas trop car ils augmentent au contraire les dépendances entre états au niveau de la dette …

  7. En Grèce, le chaos politique ravive le spectre de la faillite.

    La Bourse d’Athènes a dégringolé de 7,6% lundi 7 mai, au lendemain d’élections législatives qui ont lourdement sanctionné les deux partis pro-austérité et envoyé pour la première fois des néonazis au Parlement.

    Que se passera-t-il si la Grèce rejette l’austérité ?

    Si aucun accord de gouvernement n’intervient au terme du processus de négociations, de nouvelles élections pourraient être convoquées dès le mois prochain. Un agenda politique qui est difficilement compatible avec l’agenda de consolidation budgétaire fixé par l’UE et le FMI. D’ici à juin, le nouvel exécutif est en effet censé de nouvelles coupes budgétaires, d’un montant d’environ 11,5 milliards d’euros. Une baisse des salaires des fonctionnaires et des retraites est à prévoir. 150 000 postes de fonctionnaires doivent être supprimés d’ici 5 ans. Or si de nouvelles élections ont lieu, les partis extrémistes pourraient encore monter en puissance, estime Elena Panaritis. Et empêcher le vote de nouvelles mesures d’austérité. L’Europe et le FMI pourraient dès lors refuser de verser à la Grèce les prêts qui lui sont nécessaires pour continuer à rembourser sa dette et à payer ses fonctionnaires. En juin, le pays est censé recevoir une tranche d’environ 30 milliards d’euros de nouveaux prêts. S’il ne les reçoit pas, il fera défaut sur sa dette et sera en faillite. Une sortie de la zone euro pourrait s’en suivre.

    « C’est le scénario du pire qui risque de se réaliser, tant pour la Grèce que pour la zone euro, explique Patrice Gautry, chef économiste d’Union Bancaire Privée. La Grèce, qui ne peut plus se financer sur les marchés, verrait son déficit commercial se creuser en cas de sortie de la zone euro, son inflation augmenter et le pouvoir d’achat de ses citoyens se dégrader. Quant à l’argent prêté depuis deux ans par le FMI et l’Europe [environ 400 milliards d’euros], il serait définitivement perdu en cas de faillite grecque. Sans compter que cela créerait un précédent en zone euro et que les autres pays fragiles – Portugal, Espagne, Irlande, Italie et voire même la France – seraient alors attaqués par les marchés. Ce serait la fin de la zone euro. »

    http://lexpansion.lexpress.fr/economie/en-grece-le-chaos-politique-ravive-le-spectre-de-la-faillite_293623.html

  8. Mardi 8 mai 2012 :

    Marchés européens : plombés par l’instabilité politique en Grèce.

    Les Bourses européennes ont fini en nette baisse mardi, les investisseurs s’inquiétant de la situation en zone euro face au blocage politique en Grèce, après la victoire aux législatives des opposants à l’austérité.

    Deux jours après les élections, la Grèce semble ne pas être en mesure de forger une coalition gouvernementale qui puisse garantir l’application du plan d’austérité, nécessaire à la poursuite de l’aide financière internationale.

    « Le risque est celui d’un défaut de la Grèce sur l’une de ses prochaines échéances, avec un degré de probabilité élevé, mais aussi le début des démarches nécessaires pour organiser la sortie de la Grèce de la zone euro », préviennent les stratégistes du Crédit Mutuel-CIC.

    Le président de l’agence de notation Fitch a évoqué ouvertement « une sortie de la Grèce de la zone euro, qui ne signifierait pas la fin de la devise européenne » selon lui, dans une interview au Spiegel Online.

    La Bourse de Paris a plongé de 2,78%, le CAC 40 terminant à 3124,80 points dans un volume d’échanges assez faible, mardi étant un jour férié en France.

    L’indice vedette de la Bourse de Milan, le FTSE Mib, a perdu 2,37%, à 13 937 points.

    L’indice Dax de la Bourse de Francfort a perdu 1,90% à 6444,74 points.

    A la Bourse de Londres, le FTSE-100 a reculé de 1,78% à 5554,55 points.

    La Bourse d’Athènes a lâché 3,62%, clôturant à 620,54 points, au plus bas en 20 ans, tandis que l’indice des valeurs bancaires poursuivait sa dégringolade à – 9,56%.

    (Dépêche AFP)

  9. Etats-Unis : près d’un quart des ménages dépourvus d’épargne

    Si l’on ajoute les ménages ayant moins de 1.500 dollars d’épargne, la part monte à 41,6%, contre 40,1% en 2009.
    La part des ménages sans épargne est montée aux Etats-Unis à 23,4% en 2011 contre 18,5% deux ans auparavant, indique une étude publiée mardi par l’Université du Michigan.

    Les auteurs de l’étude retiennent comme définition les ménages qui vivent sur leurs revenus du mois et n’ont aucun actif financier liquide (certificat de dépôt, bons du Trésor, fonds commun de placement, etc.).

    Si l’on ajoute les ménages ayant moins de 1.500 dollars d’épargne, la part monte à 41,6%, contre 40,1% en 2009.

    Les chiffres sont issus d’une enquête auprès d’un panel de 9.000 ménages interrogés tous les deux ans.

    D’après les chercheurs de l’université du Michigan, les réponses montrent que la crise du surendettement des emprunteurs immobiliers « va se poursuivre ces prochaines années » vu le nombre d’Américains qui n’ont aucune réserve sur leur compte en banque.

    « Plus d’un ménage sur cinq aux Etats-Unis a une dette en cartes de crédit, factures médicales, prêts étudiants et autres emprunts non garantis par un actif plus élevée que leur épargne », a indiqué l’Université du Michigan

      1. Emprunts facilités pour tout et n’importe quoi, prêts accessibles en dépit de projets non viables (études sans projet validé, acquisition d’une maison démesurée par rapport à ses moyens, etc.) : n’est-ce pas de cela que proviennent nos déboires actuellement… ?
        Aléa » qui aurait pu être évité si… emprunter de l’argent n’était pas devenu si facile ! (grosso modo à partir de 1999).
        Mr Chevallier, en tant que monétariste contrarian, quel est selon vous le taux cohérent dont le coût moyen de l’argent n’aurait jamais dû s’éloigner ?
        Merci. Bien à vous.

        1. De retour de lausanne… apparemment les chars russes ont pas débarqué à paris… moi qui ai eu si peur… 🙂

          Enfin la seule solution réelle est envisagée du bout des lèvres par nos idiots inutiles (et coûteux) de bruxelles : la sortie de la Grèce de la zone euro… une économie une monnaie c’est immuable !!!

          quand on tente de forcer des idioties inverses aux lois naturelles, ont finit par se les reprendre en pleine figure.

          l’UE n’aurait jamais dû être autre chose qu’une coopération transnationale pour des gros projets utiles à tous. et rien de plus. l’ue n’est pas un peuple, ni une économie et encore moins un seul peuple. (les « allemands » ne veulent pas payer pour les « grecs »)
          chaque pays aurait de plus dû se réformer pour adapter son économie aux exigences du monde au lieu de s’endetter pour vivre dans l’illusion d’être une île.
          Ou pire, s’endetter mais un tout petit peu le temps de mettre en place des choses cohérentes… au lieu de faire de la dette un mode de vie.

  10. Lundi 7 mai 2012 :

    Nicolas Doze parle de la sortie de la Grèce de la zone euro, de l’éclatement de la zone euro, et du retour aux monnaies nationales.

    Concernant la France et le retour au franc, Nicolas Doze déclare :

    « Le seul moyen pour redonner de l’espoir, une dynamique et une chance aux jeunes de France, c’est de les libérer de la dette. Car, compte tenu du stock de dette que nous avons, il n’y a qu’un seul moyen pour libérer notre pays de la dette, c’est de reprendre la main sur notre politique monétaire, de dévaluer la monnaie, ce qui sera suivi d’une forte inflation. Il n’y a pas d’autre solution. »

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=TA_S1Ba51lY

    1. C’est ce que nous disons depuis belle lurette. Comme auparavant pour le défaut de la Grèce: on nous disait que c’était ABSOLUMENT impossible! Et puis, on y est venu.

      Actuellement on parle ouvertement de la sortie de la Grèce de l’EURO, alors que c’était ABSOLUMENT IMPENSABLE avant. Actuellement, il est toujours INCONCEVABLE d’avoir d’autres pays comme l’Italie, l’Espagne ou même la FRANCE hors de l’EURO. Mais croyez-moi, on va y arriver également!

      Peuple perdu…

      Bonne chance en tous les cas… 🙂

  11. Mercredi 9 mai 2012 :

    Le taux d’emprunt à 10 ans de l’Allemagne a atteint un nouveau plus bas historique mercredi matin, continuant à battre record sur record, la dette du pays jouant pleinement son rôle de valeur refuge en raison des inquiétudes sur la Grèce et la zone euro.

    Peu après 09H00 (07H00 GMT), le rendement allemand, qui évolue en sens inverse de la demande, est tombé à 1,530%. Il remontait ensuite un peu à 1,535% vers 09H50, contre 1,541% mardi à la clôture.

    Les investisseurs se ruaient une nouvelle fois vers les actifs considérés comme les plus sûrs, à commencer par la dette allemande, tant la crise politique en Grèce inquiète.

    Aucune coalition ne semble être en mesure de se dégager pour gouverner le pays après les élections législatives qui ont fait la part belle, dimanche, aux partis anti-austérité.

    Les investisseurs craignent que cette instabilité politique ne débouche sur l’arrêt de la poursuite du second plan de sauvetage international, qui pourrait mener vers un défaut de paiement de la Grèce voire, en cas d’aggravation de la crise, à une sortie de l’euro.

    « La sortie de la Grèce de la zone euro risque de remettre en cause l’idée même de l’Europe aux yeux des marchés. Très clairement, les investisseurs ne seront pas incités à prêter au Portugal, à l’Irlande ou même à l’Espagne s’il y a un risque que l’un de ces pays abandonne un jour l’euro », résume le courtier Aurel BGC.

    Par conséquent, vers 09H50, le taux à 10 ans de l’Espagne montait en flèche à 5,919% (contre 5,817% mardi) et celui de l’Italie à 5,483% (contre 5,441%).

    (Dépêche AFP)

  12. Mercredi 9 mai 2012 :

    La zone euro est en train de se disloquer sous nos yeux.

    La zone euro est en train de se disloquer en deux groupes :

    1- Premier groupe : en ce moment, les taux d’intérêt des Etats européens du nord baissent, baissent encore, baissent toujours.

    2- Second groupe : en ce moment, les taux d’intérêt des Etats européens périphériques montent, montent encore, montent toujours.

    En clair : ça diverge. Et ça diverge de plus en plus.

    La zone euro va éclater.

    http://www.romandie.com/news/n/_Crise_grecque_la_dette_allemande_recherchee_le_taux_de_l_Espagne_a_6_RP_090520121132-25-175781.asp

  13. Mercredi 9 mai 2012 :

    Merkel appelle chacun à s’en tenir au pacte budgétaire décidé.

    « Tous les pays ayant signé le pacte budgétaire doivent respecter cet accord », a déclaré mercredi la chancelière Angela Merkel, lors d’une conférence de presse à Berlin.

    « Chacun doit s’en tenir à ce que nous avons décidé. Vingt-cinq pays ont signé le pacte budgétaire », a déclaré Mme Merkel, qui a félicité la Grèce, le Portugal et la Slovénie pour avoir déjà ratifié ce traité de discipline budgétaire.

    http://www.romandie.com/news/n/_ALERTE___Merkel_appelle_chacun_a_s_en_tenir_au_pacte_budgetaire_decide75090520121403.asp

  14. Je note par ailleurs qu’Olivier Crottaz semble penser la même chose que moi… en ressortant un extrait d’un film excellent.

    http://blog.crottaz-finance.ch/?p=9511
    http://www.dailymotion.com/video/x4w5c1_francois-1er_fun?start=57

    le gros babar 1er va augmenter le plafond du livret a pour diriger l’épargne des français vers notre dette et ainsi la nationaliser pour laisser les prêteurs étranger se faire la malle.
    de plus les natixiens vont coopérer à fond avec l’épargne des idiots qui la leur ont confiée.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Cavalerie_%28droit%29

    en clair on nationalise la dette avant de démanteler l’euro…
    pourquoi des idiots (utiles à l’allemagne) se pressent-ils sur le Bund ?????

    1. Si l’euro explose, le Bund ce sera des bons mark qui seront ré-évalués alors que la dette française ce sera des francs pourris qui seront dévalués. Donc même les pays du sud doivent acheter des bons allemands en quantité pour se couvrir. Sans compter les allemands qui ne veulent plus rien acheter d’autre …

    1. Merci Julien.

      Ce qui me fait marrer, c’est que les commentaires annoncent un repreneur:
      le candidat au rachat d’une montagne de dettes d’une banque insolvable, c’est BPCE.

      banque au levier de 24.7 et qui ne fait rien pour le diminuer… (contrairement à socgen, même si les mécanos sont partis de beaucoup plus loin)
      le même groupe qui a dû céder une rente (le groupe de détail Société Marseillaise de Crédit ) contre du cash au groupe crédit du nord.
      le même groupe dont les génies racontent des crétineries à longueur de journée.

      Je me demande bien qui a eu l’idée de racheter une montagne de dettes… (même si j’avoue avoir une petite idée de l’idezntité du brillant stratège qui est derrière cela)

  15. Mercredi 9 mai 2012 :

    La crise politique grecque perturbe fortement le marché.

    La dette allemande a été fortement plébiscitée mercredi par les investisseurs avides de sécurité, son taux à 10 ans tombant au plus bas historique, 1,518 %, tandis que celle de l’Espagne a continué de souffrir de l’incertitude politique grandissante en Grèce.

    « Le marché obligataire, qui avait résisté depuis le début de la semaine, s’est fortement tendu aujourd’hui. A ses yeux, la digue grecque commence à céder », estime Cyril Regnat, stratégiste obligataire chez Natixis.

    Pour preuve, l’Allemagne, qui fait figure de havre de sécurité depuis le début de la crise de la dette en Europe, attire toujours plus d’investisseurs.

    Le pays emprunte à très bon prix. Berlin a réussi à lever ce mercredi 4 milliards d’euros à cinq ans au taux le plus bas de son histoire (0,56%).

    Et le rendement à 10 ans de l’obligation allemande (Bund) a franchi sur le marché obligataire secondaire, là où s’échange les titres de dette déjà émis, un nouveau plus bas depuis la création de la zone euro. Vers 17H30, il reculait à 1,518% contre 1,541% mardi à la clôture.

    « Avec un Bund allemand qui flirte avec les 1,5%, le marché anticipe déjà une sortie de la Grèce de la zone euro », estime M. Regnat.

    Athènes s’enfonce dans la crise politique depuis le résultat des législatives de dimanche, les partisans de la poursuite du plan d’austérité concocté avec l’UE et le FMI n’ayant pas obtenu la majorité (149 sièges sur 300).

    « La Grèce va recevoir comme prévu jeudi 5,2 milliards d’euros de ses créanciers publics, mais le versement des prochaines tranches d’aide est en question si le pays n’applique pas comme convenu sa politique de rigueur », a averti un ministre européen. Sans ces fonds, Athènes risque la faillite. De plus en plus de commentateurs évoquent une sortie de la Grèce de la zone euro.

    Ce contexte incertain pénalisait particulièrement la dette espagnole. Les taux à 10 ans de l’Espagne repassaient au-dessus des 6% pour la première fois depuis mi-avril à 6,078 %.

    http://www.bloomberg.com/quote/GSPG10YR:IND

  16. Article très intéressant du Spiegel repris par Zerohedge et qui montre que les dirigeants européens, en particulier les Français et les Allemands, savaient dès le début que l’euro ne pouvait pas marcher et qu’ils y sont allés quand même avec le vieux fantasme qui consiste à croire que la volonté politique peut changer la réalité (en l’occurrence celle des lois économiques de base comme la relation entre taux d’intérêt, taux de croissance et taux d’inflation).

    http://www.spiegel.de/international/europe/euro-struggles-can-be-traced-to-origins-of-common-currency-a-831842.html

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