Pestilentielles : maintenant, et après…

J’ai déjà écrit tout ce qu’il fallait (décrire) sur ce qui va se passer après ces Pestilentielles qui ont confirmé ce qu’il fallait redouter : l’élection maintenant certaine du McRon hurleur.

Un miracle s’est donc bien produit : l’idiot normal qui n’a pas osé se représenter est miraculeusement devenu un idiot historique, le plus grand depuis une cinquantaine d’années et peut-être pour la cinquantaine d’années à venir !

En effet, il aura réussi à accentuer le désordre qui règne en France en détruisant les bases politiques qui dominent dans les pays démocratiques développés, à savoir un équilibre entre la gauche et la droite, avec une possibilité d’alternance.
Les partis de l’extrême ne sont pas encore majoritaires, mais les partis dits de gouvernement sont déjà minoritaires, surtout quand on prend en considération les abstentions.

Le McRon hurleur continuera à mener la même politique que ses prédécesseurs avec les mêmes collaborateurs, dont Jacques Attila, ses Huns et les autres, qu’ils soient de la nomenklatura de gauche ou de droite, et bien sûr avec les banksters des Gos banques.

La bonne vieille lutte des classes est révolue.
Les capitalistes sont divisés avec d’une part les entrepreneurs qui sont les gagnants de la mondialisation et des techniques de pointe (et qui font fortune en prenant soin de collaborer avec la gauche pour faire accepter leurs fortunes hors normes), et d’autre part les perdants que sont certains industriels et surtout la plus grande partie de la population qui vit (de plus en plus mal) ordinairement de son travail.

De toute façon, le McRon hurleur ne résoudra pas les problèmes majeurs qui se posent en France, cf. mon article Yaka, faucons mais les vrais sont trop nombreux !
Au mieux, le McRon hurleur pourrait terminer son mandat sans trop de grandes catastrophes, mais les problèmes seront pires encore pour son successeur.

Dans le court terme passé, les mauvais investisseurs ont joué au yoyo avec les taux,

Document 1 :

Les écarts entre les rendements des mauvais bons à 10 ans du Trésor français et ceux du Bund sont revenus dans la bande des 30 à 50 points de base, correspondant à une dévaluation potentielle et optimale dans les 20 % du franc français surévalué par rapport au Deutsche Mark sous-évalué,

Document 2 :

Les capitaux qui s’étaient réfugiés sur le Bund et chez les petits Suisses sont revenus sur le 10 ans français,

Document 3 :

Depuis le début de l’accentuation de l’€-crise, c’est-à-dire depuis mai 2007, il semble que la situation se soit stabilisée depuis fin avril 2015, grâce aux interventions des Américains (la Fed et le Donald),

Document 4 :

Le désordre qui règne dans la zone peut encore s’accentuer ou se maintenir.

L’avenir est par définition incertain, mais ce qui est certain, c’est que les fondamentaux de cette zone sont mauvais et que rien ne peut durablement se construire sur de mauvaises bases.

Cliquer ici pour (re)lire mon article Yaka, faucons mais les vrais sont trop nombreux !

7 réflexions sur “Pestilentielles : maintenant, et après…”

  1. Alors donc plus d’€ éclatement ? Plus d’envolée obligataire ? Plus de faillite ?

    A moins que le 2ème tour fasse une grosse surprise…

  2. Monsieur Chevallier,pensez vous que les violents mouvements boursiers récents soient l’oeuvre des banques centrales prenant prétexte des élections françaises pour monter les cours au cricq?

  3. Bonjour,

    Sans rentrer dans les détails, il me semble que ce billet résumé parfaitement la situation:« «Un référendum sur l’Europe» : c’est ainsi que Pierre Moscovici a présenté lundi le deuxième tour de l’élection présidentielle qui opposera Marine Le Pen à Emmanuel Macron. En apportant, sans surprise, son soutien au candidat de En Marche !, le commissaire européen en charge de l’euro et prédécesseur d’Emmanuel Macron au ministère français de l’Économie, concède également que s’il est élu, Emmanuel Macron, tout pro-Européen qu’il est, devra faire des propositions pour préciser la position de son pays sur les changements à apporter au fonctionnement de la zone euro…. L’Europe va mal parce que les divergences entre les économies sont une réalité trop niée L’Europe va mal parce que l’euro, sa monnaie, est dysfonctionnel. L’Europe va mal parce qu’il n’y a pas de gouvernance commune et cohérente. L’Europe va mal parce que le projet européen est entre deux eaux, et que sur le chemin de plus d’intégration, à un moment, il va falloir choisir entre abandonner toute sa souveraineté – ou ce qu’il en reste – ou la reprendre en totalité. Nous sommes collectivement au milieu du guet. Nous devrions faire un choix politique historique, avec un débat démocratique exemplaire.

    Ce débat nous a été ôté. » »

    (https://www.insolentiae.com/le-deuxieme-tour-est-un-referendum-pour-ou-contre-leuro-ledito-de-charles-sannat/)

    L’article mentionne l’énorme problème qu’est l’Euro et, sans le citer expressément, le fait que tout le monde en est conscient mais que personne ne sait comment se sortir de ce piège mortel. Le MacRon hurleur ne fait pas exception à la règle.

    Bonne journée
    Bonne journée

  4. 1- La France d’en haut :

    Dimanche soir, pour fêter la victoire d’Emmanuel Macron, trois banquiers de la banque Rothschild étaient au premier rang.

    Lisez cet article du Canard Enchaîné :

    Macron et ses groupies de la banque Rothschild.

    Dimanche 23 avril, deux associés gérants de la banque d’affaires Rothschild, avec lesquels Emmanuel Macron a travaillé durant près de quatre ans (de septembre 2008 à mai 2012), se pressent au premier rang du QG du Parc des expositions, porte de Versailles, pour filmer avec leurs téléphones portables l’arrivée du vainqueur du premier tour.

    Accompagné de Laurent Baril, star des fusions-acquisitions de la banque d’affaires, Olivier Pécoux, co-président du comité exécutif du groupe Rothschild & Co, est un brin gêné d’être repéré par une journaliste du Canard Enchaîné.

    « Je suis ici incognito », insiste le bras droit de David de Rothschild, alors qu’il fait partie des récidivistes. Le 13 juillet 2016, Olivier Pécoux avait déjà assisté au premier meeting parisien d’Emmanuel Macron.

    Ce 23 avril, Baril et Pécoux retrouvent un ancien camarade de la maison Rothschild : Lionel Zinsou, ex-conseiller de Laurent Fabius à Matignon et ex-premier Ministre du Bénin.

    Les trois banquiers s’émerveillent à l’idée que Macron, qu’ils ont connu « bébé », puisse l’emporter. Il serait le second Rothschild, après Georges Pompidou, à gravir sous la Ve République les marches de l’Elysée.

    L’Histoire – et les vraies gens – en marche …

    Source : Le Canard Enchaîné, mercredi 26 avril, page 2.

    2- La France d’en bas :

    Chômage : catégorie A, B, C, D, E :

    6 567 000 personnes inscrites à Pôle Emploi.

    http://dares.travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/pi-mensuelle_stj17emm.pdf

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