En milieu d’après-midi, les rendements des bons à 10 ans du Trésor helvète ont atteint leur plus bas historique à 0,574 %…
Document 1 :
… et ceux du Bund à 1,434 %,
Document 2 :
Les écarts des rendements du Bund et des Notes à 10 ans par rapport à ceux du 10 ans helvète bondissent vers leurs records…
… ainsi que ceux des mauvais bons français par rapport au Bund qui a atteint 97,4 % en séance,
Document 4 :
Heureusement, je suis le seul à relever ce dernier point et le seul à le faire ainsi depuis… novembre 2007 lorsque ces écarts qui étaient quasiment à zéro ont commencé à devenir significatifs pour tout bon monétariste !
On sait en gros comment ça va se terminer, mais on ne peut pas en prédire toutes les modalités.
Lundi 14 mai 2012 :
Espagne : le rendement du 10 ans atteint les 6,27%, au plus haut de l’année !
Madrid vient de réaliser une adjudication de cours et moyen terme en levant près de 2,9 milliards d’euros, dans le haut de la fourchette souhaitée mais avec des taux en hausse.
2,1925 milliards d’euros de bons à 1 an ont été émis à un taux moyen de 2,985%, contre 2,623% lors de la précédente émission. Le ratio de couverture ressort à 1,84.
711,4 millions d’euros d’obligations à échéance octobre 2013 ont également été levés à un taux moyen de 3,302%, contre 3,110% lors de la précédente émission. Le ratio de couverture a atteint 3,23.
Suite à cette adjudication, le rendement de l’obligation à 10 ans du pays a atteint la barre des 6,27%, un niveau qui n’avait plus été observé depuis le 1er décembre 2011.
Par ailleurs, la prime demandée par les investisseurs pour détenir des obligations espagnoles à 10 ans plutôt que leurs équivalentes allemandes, référence du marché, a atteint un nouveau plus haut depuis la création de la zone euro. Le spread avec les Bunds atteignant 477 points de base.
http://www.boursier.com/actualites/macroeconomie/espagne-eco-le-rendement-du-10-ans-atteint-les-6-27-au-plus-haut-de-l-annee-482800.html
Espagne : la Bourse de Madrid perd 3,05 %.
Espagne : la dette des banques espagnoles envers la Banque centrale européenne a battu en avril le record déjà historique du mois précédent, pour atteindre 263,5 milliards d’euros, dopée notamment par la récente injection de liquidités par la BCE.
Banques françaises : la facture du chaos grec.
Dans le cas d’une sortie de la Grèce de la zone euro et d’un retour à la drachme, les banques françaises essuieraient des pertes sur leur exposition à la dette souveraine et sur leurs filiales implantées en Grèce, à la mesure de la dévaluation de la nouvelle monnaie.
« Je ne connais aucun groupe qui serait mis en difficulté par un scénario extrême sur la Grèce », a déclaré Christian Noyer à l’occasion de la présentation du rapport de l’Autorité de contrôle prudentiel lundi 14 mai. Ce qui ne veut pas dire que la facture serait facile à digérer. Dans le cas d’une sortie de l’euro et d’un retour à la drachme, les analystes parient sur une dévaluation de la nouvelle monnaie de 50% minimum. Certains estiment cependant qu’elle pourrait atteindre jusqu’à 75% : « Tout dépendra de l’ampleur du chaos qui provoquerait cette sortie de l’euro », affirme un analyste.
Si le pire n’est jamais certain, les analystes se risquent tout de même à évaluer l’ampleur des dégats. Les pertes porteraient d’abord sur l’exposition résiduelle des banques françaises à la dette souveraine grecque. Mais selon Alex Koagne, analyste chez Natixis, elles « seraient marginales. Après impôts, cela ne représente pas grand-chose ». Au 31 mars 2012, Crédit Agricole est exposé à hauteur de 418 millions d’euros (dont 400 millions d’euros portés par ses sociétés d’assurance et 18 par le groupe), Société Générale et BNP Paribas à hauteur de 200 millions d’euros, et BPCE à 98 millions d’euros. Selon certains analystes, BNP Paribas aurait même encore diminué son exposition ces derniers jours.
Les pertes les plus conséquentes seraient essuyées par les banques de plein exercice détenues par Société Générale et Crédit Agricole, Geniki et Emporiki. La Grèce a ainsi amputé les résultats trimestriels de la banque verte de 940 millions d’euros, dont 567 millions d’euros liés à sa filiale Emporiki. « Nous spéculons sur le fait que la Grèce restera dans la zone euro », avait déclaré Jean-Paul Chifflet, directeur général de Crédit Agricole SA, lors de la conférence des résultats. Il avouait néanmoins travailler « depuis plusieurs mois sur ce scénario » de la sortie de l’euro, précisant : « nous pensons supporter cette difficulté si elle survient ». Concernant les conséquences financières pour le groupe, le directeur général a estimé que « les ressources financières internes devraient suffire » et qu’il n’y aurait a priori pas d’augmentation de capital. « Mais je ne veux pas m’y engager définitivement » a-t-il nuancé.
Le financement apporté par Crédit Agricole SA à Emporiki a eu beau diminuer de moitié sur un an, il s’élève à 4.6 milliards d’euros au premier trimestre 2012 (contre 5.5 milliards d’euros fin 2011). « Dans un scénario dur de retour à la drachme et de désengagement abrupt du pays en laissant carrément tomber sa filiale, Crédit Agricole pourrait subir une perte conséquente sur ces 4.6 milliards d’euros, liée à la dévaluation de la nouvelle drachme. Mais je n’y crois pas pour l’instant », estime Christophe Nijdam, analyste chez Alphavalue. Si dévaluation de 50% il y avait, Crédit Agricole accuserait alors 2.3 milliards d’euros de pertes. Les analystes de JP Morgan tablent quant à eux sur une perte beaucoup plus conséquente de 8 milliards d’euros pour la banque verte, ce, dans un contexte de dépréciation de 70% de la nouvelle drachme et de retraits de 20% des capitaux.
« L’autre scénario est celui d’une poursuite des activités en Grèce, malgré une sortie de la zone euro. Dans ce cas-là, Crédit Agricole et Société Générale devront évaluer combien de temps ils peuvent tenir dans une situation de récession, puisqu’ils continueraient à enregistrer des pertes sur leurs portefeuilles de prêts en cours », explique Christophe Nijdam. En effet, le niveau des créances douteuses continuerait à augmenter. « Plus la récession est profonde, plus les pertes s’accentuent, le taux de sinistralité sur les portefeuilles de prêts augmentant », ajoute Christophe Nijdam.
Crédit Agricole poursuit une stratégie de réduction de son exposition en Grèce, mais Emporiki totalisait encore un encours de crédits de 23 milliards d’euros fin 2011. La filiale grecque comptait 337 points de vente et 1.3 millions de clients en fin d’année dernière.
Quant à Société Générale, sa filiale Geniki n’a requis que 168 millions d’euros de financement à fin décembre 2011 et comptait à cette date 2.6 milliards d’euros d’encours de crédits. « Crédit Agricole et Société Générale se trouvent dans un rapport de 1 à 4, donc, pour Société Générale, vous divisez par 4 », déclare Christophe Nijdam. Toujours dans l’hypothèse d’une dépréciation de 50%, les pertes de Société Générale peuvent alors être estimées à plus de 500 millions d’euros. « En Grèce, dans un contexte économique très difficile, la charge du risque continue de croître, à 477 millions d’euros, le taux de provisionnement des encours atteignant 75% en fin d’année », lit-on dans le document de référence 2012 de la banque au logo rouge et noir.
Par ailleurs, BNP Paribas détient quant à elle un portefeuille de crédits d’un montant de 3 milliards d’euros, et devrait alors s’attendre à une perte de 1.5 milliard d’euros dans le cas d’une dévaluation de la drachme de 50%.
http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/industrie-financiere/20120514trib000698433/banques-francaises-la-facture-du-chaos-grec.html
Les analystes de JP Morgan tablent quant à eux sur une perte beaucoup plus conséquente de 8 milliards d’euros pour la banque verte, ce, dans un contexte de dépréciation de 70% de la nouvelle drachme : c’est une estimation minimale, d’abord pour le % de dévaluation, donc pour les pertes de CA ! (JPM se trompe parfois…)
En effet ils se trompent parfois … Ils sont moins pire que les banques PIGS mais … ils font plus de tort a l’économique que des particuliers qui achètent de l’or, car JPM n’investi pas non plus dans l’économie réelle. On a vu dans quelle merde leur baleines investissaient …
Lundi 14 mai 2012 :
Italie : la Bourse de Milan chute de 2,74 %.
Coup de massue de Moody’s sur les banques en Italie.
L’agence de notation Moody’s a infligé lundi un coup de massue aux banques italiennes, en abaissant la note de 26 d’entre elles, dont les deux plus grandes du pays, UniCredit et Intesa Sanpaolo.
Elle a invoqué la détérioration de la conjoncture dans l’économie de la péninsule, dans son secteur financier, et un « accès restreint aux financements de marché ».
Pour toutes les banques concernées, la perspective est « négative » ce qui signifie que Moody’s envisage d’abaisser encore ces notes, si les problèmes de financement s’aggravent, en cas de « récession prolongée » ou encore en cas d’abaissement de la note de l’Etat italien (actuellement à « A2 »).
« Les notes des banques italiennes font maintenant partie des plus basses chez les pays européens avancés, reflétant la vulnérabilité de ces banques à un contexte économique défavorable en Italie et en Europe », a expliqué Moody’s dans un communiqué.
« Nous reconnaissons, toutefois, que les banques italiennes évoluent dans un contexte moins tendu que, par exemple, les banques portugaises », a ajouté l’agence.
http://www.boursorama.com/actualites/coup-de-massue-de-moody-s-sur-les-banques-en-italie-85c69be87e9699f23d8d768d740a8de5
la Bourse de Milan chute de 2,74 %. C’était hier, combien aujourd’hui ?
Ta banque -9% vendredi, -3.19% hier et aujourd’hui? un petit rebond peut être…
Je souhaite que la banque verte creve.
Mais on a vu aussi le niveau des analystes de JPM.
nb: c’est Ina drew et pas le français qui démissionne … c’est dimon qui a autorise les paris super risques…
OIN-OIN sortie grecque cout 50 Md€ à l’état ……..et la dévaluation de moitié de l’euro franc sur toute l’épargne française çà fait combien , nulos. Les criminels s’accrochent encore à leurs idées….AGGGGRRRRRR