USA : croissance et productivité normales

Les gains de productivité sont dans les normes aux Etats-Unis, c’est-à-dire légèrement supérieurs à 2 % sur la longue période…

Document 1 :

… ce qui signifie que la croissance du PIB réel est aussi dans les normes (car elle dépend de ces gains de productivité et de l’augmentation de la population qui est faible).

Il en est de même pour les variations de ces données d’une année sur l’autre…

Document 2 :

… ce qui confirme une fois de plus les résultats des (de mes) analyses de la variation des agrégats monétaires.
Le taux de chômage global est supérieur aux normes mais il est de 4,1 % pour les bac + 4 et + ce qui signifie qu’il est à un niveau incompressible.

Les gens de la Fed feraient une erreur en stimulant la croissance par de nouvelles initiatives car les fondamentaux sont bons : pas de création monétaire ni d’inflation, donc une croissance optimale avec des taux à un plus bas historique favorisant l’innovation au détriment des placements improductifs que sont ceux des bons du Trésor.

7 réflexions sur “USA : croissance et productivité normales”

  1. Bonjour,

    Qu’est-ce que vous pensez de cet avis tres négatif concernant les taux extremement bas aux USA ?

    « Aux USA, la banque centrale a quasiment continuellement maintenu des taux courts réels négatifs en pensant que des taux négatifs favorisent la croissance économique, ce qui est a peu prés aussi intelligent que de penser que pour créer des emplois il faut réduire le temps de travail. Des taux réels négatifs ne créent aucune croissance, amènent a une mauvaise allocation du capital (immobilier par exemple, hausses du pétrole et de l’or) et sont toujours suivis de graves crises financières et économiques. Le capitalisme ne peut pas fonctionner sans un cout du capital qui permet à la « destruction créatrice » d’avoir lieu. En tout état de cause, cette politique qui revient ce que plus personne ne puisse épargner en dollar a bien entendu fait s’écrouler le taux de change de la monnaie US à un niveau ou celui-ci est hyper concurrentiel au point que les USA ont maintenant un excédent de leur commerce extérieur hors pétrole et hors Chine de 2 % de leur PNB contre un deficit de 3% de leur PNB il y a 10 ans. De ce fait, ils exercent une pression déflationniste invraisemblable sur le reste du monde qui ne peut ni vendre aux USA, ni leur faire concurrence a l’extérieur tandis que les capitaux US restent bloqués a l’intérieur des USA par la sous évaluation de la devise sans pouvoir « irriguer « le reste du monde. »

    Le reste de l’article ici : http://institutdeslibertes.org/2012/09/08/barrages-de-retenue-et-marches-financiers/

    Personellement, j’estime qu’on peut difficilement parler de croissance optinale et de gains de productivité normaux quand on est seulement a 2% par an, j’aimerai bien voir ces chiffres pour les USA sur longue période (50 ans) et pas seulement depuis 2003.

  2. Le chômage US est catastrophique, on doit tourner à 20%, rajoutez à cela 50 millions de personnes qui se nourrissent grâce aux bons alimentaires.

    Les stats officielles publiées sont basées sur le U3 du BLS. le chômage réel (comprenant les découragés etc) est la stat U6; sachant que pour sortir de bons chiffres on raye des gens des listes à coups de millions de personnes (labour force participation; plus c’est faible moins il y a d’actifs comptés sur une tranche d’âge donnée.

    « Labor Force Participation Rate »

    http://data.bls.gov/timeseries/LNS11300000/

    Pour de bons indicateurs non truqués (chômage, inflation, M3) il est préférable de lire shadowstats

    http://www.shadowstats.com/alternate_data/money-supply-charts
    http://www.shadowstats.com/alternate_data/unemployment-charts
    http://www.shadowstats.com/alternate_data/inflation-charts

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