La Suisse donne LA solution (simple) pour que la population puisse ne pas subir les conséquences dramatiques des faillites des banksters : placer les titres et le cash dans une entité indépendante…
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Le gros problème qui se pose avec les banksters, en France et dans beaucoup d’autres pays, est que les gens (c’est-à-dire quasiment tout le monde) risquent de perdre une grande partie de leur capital financier chèrement acquis au fil des années au cas (de plus en plus probable) où leur banque ferait faillite.
Pourtant, une solution existe qui est déjà en vigueur depuis des années en Suisse…
En effet, lorsque les personnes qui ont un compte bancaire en Suisse veulent investir dans des produits financiers comme par exemple des actions, ces titres sont placés dans une entité financière totalement indépendante de leur banque dont l’activité consiste justement à conserver passivement ces titres sans faire aucune autre opération.
Ainsi, au cas où leur banque serait en faillite, les titres des clients des banques suisses sont en totale sécurité du fait qu’ils sont conservés dans une entité financière qui ne peut pas faire faillite.
Ces personnes sont donc propriétaire en toutes circonstances de tous les titres de leur capital financier, indépendamment de la situation de leur banque, ce qui est rassurant.
Tout est (presque) toujours propre en ordre en Helvétie !
Un perfectionnement de ce système consisterait à étendre cette solution aux disponibilités des gens.
Il serait possible de permettre aux clients des banques suisses (les particuliers) de déposer aussi une partie dormante de leurs comptes bancaires dans cette entité financière.
Ainsi, les particuliers auraient la possibilité de mettre à l’abri des turbulences bancaires la totalité de leur capital financier en ne laissant sur leurs comptes bancaires que les disponibilités pour faire face à leurs dépenses courantes.
Cette dernière solution (concernant les soldes positifs des comptes bancaires des particuliers) avait été proposée mais non acceptée par l’initiative monnaie pleine (Vollgeld) (en 2018).
Les clients des banques suisses sont les seuls au monde à avoir la possibilité de placer leur capital financier investi en titres (actions et obligations) à l’abri des turpitudes des banksters.
Cette entité financière qui garde en toute sécurité les titres des clients des banques suisses est organisée et financée librement et spontanément par la faitière de ces banques.
Pour rappel, en France par exemple et dans tous les pays de la zone euro, il est prévu dans le cadre des mesures adoptées par la BCE que les banques (risquant d’être) en faillite pourront confisquer une partie du capital financier de leurs clients pour essayer de survivre en vendant leurs titres et en récupérant leurs disponibilités !
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Cet article est le résultat de mes réflexions après avoir visionné par hasard une vidéo d’un reportage ancien effectué par Pierre Bergereau, journaliste de TVLibertés à propos de cette initiative monnaie pleine.
[Les personnes qui veulent exploiter les idées exprimées dans cet article sont priées de citer leur source…]
© Chevallier.biz
La fonction dépositaire dont vous parlez existe partout en Europe et aux US. Elle a même été développée tout particulièrement en France par le régulateur après la faillite de la charge Tuffier Ravier à la fin des années 80. La banque Suisse UBS n’a pas respectée cette séparation obligatoire lors de l’affaire Madoff (la fameuse sicav lux UBS alpha dont Madoff avait réussi à récupérer les actifs, transfert qu’UBS aurait dû bloquer). La Suisse ou le Lux ne sont donc pas plus sûrs que la France, hormis le fait qu’ils n’ont pas de fonctionnaires rapaces qui changent les lois.
Cette fonction dépositaire-teneur de titres ne serait vraiment sûr que si l’entité légale n’appartenait pas à une banque classique. Hors toutes ces entités font malheureusement partie d’un groupe bancaire, en général très gros et internationalisé, donc exposé aux tempêtes. Ce que j’ignore, c’est qu’en cas de faillite d’une banque dont une filiale est dépositaire, il y a normalement une ségrégation naturelle des comptes titres et en toute logique, personne ne devrait saisir votre compte-titres. Par contre, ces dépositaires – pour accroitre leurs revenus – peuvent prêter vos titres (mais ils doivent vous en informer), vous exposant à un risque de contrepartie. Les actifs généraux des compagnies d’assurance sont par exemple prêtés pour partie ce qui assurent des revenus aux assureurs et aux assurés. Pour un simple compte titre, je ne pense pas que cela se fasse (sauf pour les très gros portefeuilles). Lors de l’épisode Lehman des fonds ont néanmoins perdu leur mise (cash et investissement): était-ce par ce que Lehman les avait subtilisés ou bien était-ce parce que le liquidateur a pu procéder à la saisie de ces avoirs ? (ici on est dans le droit américain sur les faillites qee je connais pas). Pour l’Europe, il faudrait lire en entier la BRRD. Par exemple, pour l’assurance, la loi Sapin 2 a fait passer les assurés de copropriétaire à créancier : quand vous avez le statut de créancier, c’est mal parti…car l’Etat passe devant vous comme bon lui semble. Est-ce le cas pour un compte titre dans une banque, je ne sais pas (pour le cash, c’est sûr la banque le fait travailler donc vous êtes créancier en quelque sorte). En conclusion, si demain Crédit Suisse ou UBS venaient à sauter, les petits Suisses feraient comme les bureaucrates français. Pour être tranquille, il faut être dans une banque privée familiale…mais elles ont toutes été liquidées de force par l’Etat français en quelques années (80-90s).
« Pour être tranquille, il faut être dans une banque privée familiale….. » oui et, hors UE !
On peut aussi faire un pas de côté, et commencer à regarder du côté d’une monnaie libre, non minable, et décentralisée :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ğ1
Sauve ce qui se peut !