Croissance… négative en France

La croissance du PIB réel en France a été… négative de – 0,6 % au 3° trimestre par rapport au précédent en taux annualisé,

Document 1 :

Elle est en chute plongeante mais encore positive d’une année sur l’autre à + 0,17 % mais elle tend vers zéro,

Document 2 :

C’est la croissance zéro, négative pour les dépenses des ménages depuis 3 années pleines,

Document 3 :

Milliards €PIBMénages
2010T4446,4254,2
2011T1451,3255,1
2011T2451252,6
2011T3452,2253,2
2011T4452,9252,4
2012T1453253
2012T2451,5251,7
2012T3452,2252
2012T4451,5252,2
2013T1451,2252
2013T2453,7253,2
2013T3453253,5

Toujours plus d’argent pour les dépenses publiques donne l’illusion d’une croissance, mais c’est toujours moins d’argent dans les poches des consommateurs, donc une baisse de la demande et en conséquence de l’offre.

Pour ce dernier trimestre, c’est surtout la détérioration du commerce extérieur qui est inquiétante : les importations ont augmenté de 1,3 milliard d’euros alors que les exportations ont baissé de 1,9 milliard, cf. mes analyses à ce sujet.

L’Amérique vient de donner une bonne leçon de monétarisme : moins de dépenses publiques, c’est plus d’argent dans les poches des consommateurs, donc une hausse de la demande et en conséquence de l’offre, c’est-à-dire une croissance positive du PIB,

Document 4 :

Tout est simple.
Il faudrait qu’il y ait en France un Tea Party, des Reaganomics…

6 réflexions sur “Croissance… négative en France”

    1. En fait, ce n’est pas faux …
      L’Etat français subventionne trop, mais pas par idéologie, mais pour tenter de pallier les effets de ses propres abus de charges et de taxes … C’est un pompier pyromane …

  1. On est en plein dans le deuxième creux du W …

    Contrairement à ce que crois Flamby, la reprise n’est pas complètement automatique, il faudrait l’aider un minimum. Avec sa politique contre-productrice (augmentation des taxes, augmentation des aides sociales, diminution des investissements), il fait tout pour nous maintenir dans le creux et empêcher la reprise ! Avec la tête maintenue sous l’eau, le pays va bientôt manqué d’air et commence à paniquer.

    La dépense publique n’est pas forcément mauvaise (ne soyons pas idéologue) mais le choix actuel de privilégier les dépenses de fonctionnement, les mécanismes administratifs, le tonneau des danaïdes de l’aide social tout azimut au détriment des investissements est exactement l’exemple de ce qu’il ne faut pas faire …

    Le plan de relance du gouvernement précédent (que je ne soutenais pas à l’époque) avait au moins comme objectif théorique de porter sur l’investissement et le chômage partiel. Les capacités de nuisance se sont donc démultipliés …

  2. Vous écrivez « Toujours plus d’argent pour les dépenses publiques », mais la part du PIB hors Ménages passe de 200.5 à 199.5 en 1 trimestre, et de 200.2 à 199.5 en 1 an, soit des baisses.

    Vous écrivez « toujours moins d’argent dans les poches des consommateurs », mais les PIB des Ménages passe de 253.2 à 253.5 en 1 trimestre, et de 252.0 à 253.5 en 1 an, soit des hausses.

    A-t-on des arithmétiques différentes ?

    Je suis bien d’accord avec vous que c’est « la détérioration du commerce extérieur qui est inquiétante ».

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