€URSS crise : l’Italie après les autres…

La crise en €URSS continue : l’écart entre le rendement des bons à 10 ans du Trésor de l’Italie (7,020 %) vers 11 heures a atteint un record de 304 % par rapport à celui du Bund (1,738 %),

Document 1 :

Heureusement, les Français sont les plus nuls du monde en matière financière, ce qui leur permet de ne pas comprendre les conséquences de ce problème (l’OAT a déjà décroché par rapport au Bund).

Les rendements des bons des Trésors de ces cochons de pays du Club Med qui étaient très proches les uns des autres en 2007 décrochent les uns après les autres du Bund,

Document 2 :

Ces décrochages prennent de plus en plus d’ampleur et ils deviennent vite incontrôlables.

Une fois de plus, il est totalement inutile de mettre des cautères sur une jambe de bois. La seule solution est un éclatement de l’€URSS dont les conséquences seront difficilement rattrapables à cause du surendettement des big banks too big to bail.

Encore un petit rappel : j’observe ces écarts depuis l’automne 2007 en prédisant ce qui se passe actuellement, ce qui est évident pour tout bon monétariste…

Complément moins d’une heure plus tard : tous les records sont battus !

L’Italie est à 7,355 % soit un écart de 327 % !
Et l’écart de l’OAT / Bund est à un record historique de 82 %
!

9 réflexions sur “€URSS crise : l’Italie après les autres…”

  1. « Encore un petit rappel : j’observe ces écarts depuis l’automne 2007 en prédisant ce qui se passe actuellement, ce qui est évident pour tout bon monétariste… »

    C’est sur Mr Chevallier, que vous lisant depuis de nombreuses années, je ne peux que confirmer que vous l’aviez prédit depuis longtemps…

    Les Français sont nuls, mais je pense qu’ils vont finir par comprendre quand ils verront les conséquences dans leur porte monnaie. Un peu comme les européens de l’est sont guéris du communisme depuis qu’ils y ont gouté de nombreuses années. Aujourd’hui ils plébiscitent Hollande, mais ils risquent de changer d’avis à l’usage…

  2. Mercredi 9 novembre 2011 :

    La Bourse de Paris creusait ses pertes mercredi en fin de matinée et perdait plus de 2 %, peu après l’envolée du taux italien à 10 ans au-delà de la barre des 7 %, atteignant 7,435 %, signe d’une défiance accrue envers le pays, malgré le départ prochain de Silvio Berlusconi.

    A 11H28 (10H28 HEC), le CAC 40 perdait 2,27% à 3072,08 points, dans un volume d’échanges de 1,111 milliard d’euros, après avoir débuté la séance dans le vert.

    Le marché parisien a basculé dans le rouge en cours de matinée et ne cessait de s’enfoncer, au rythme de la hausse du taux d’emprunt italien qui dépassait désormais 7 %, atteignant 7,435 %.

    Ce niveau « augmente certainement la perspective d’un plan d’aide » au pays, souligne Manoj Ladwa, analyste chez ETX Capital, qui ajoute toutefois que l’Italie ne joue pas encore dans la même cour que la Grèce.

    Le départ annoncé de Silvio Berlusconi n’a pas suffi à soulager les marchés, qui doutaient toujours de la capacité de l’Italie à faire face à ses engagements budgétaires et à sa dette, d’autant que le pays a promis des mesures à l’Union européenne (UE).

    « Le départ de Berlusconi était attendu, mais le problème c’est que des élections anticipées sont réclamées ce qui pourrait retarder les nouvelles mesures », explique Dov Adjedj, vendeur d’actions chez Aurel BGC.

    Les valeurs financières, en première ligne de l’aggravation de la situation italienne, souffraient à l’image de BNP Paribas (-2,97% à 30,39 euros), Crédit Agricole (-1,88% à 5,05 euros) et Société Générale (-3,25% à 18,16 euros). Axa lâchait 4,26% à 10,12 euros.

    http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GBTPGR10:IND

  3. Et encore, la BCE achetait des btp ce matin…ils sont efficaces (not), mais comme ce n’est pas leur argent, j’imagine qu’au fond, ils s’en foutent!

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