Grexit : pas tout de suite ?

Si l’on se fie à la courbe des taux de la Grèce, sa sortie de la zone euro ne serait pas imminente : au-delà des 6 mois à venir mais dans les deux ans.
En effet, les rendements des échéances courtes sont en baisse jusqu’au 6 mois mais s’envolent à partir du 2 ans qui culmine (en hausse de jour en jour) à maintenant près de 22 % !

Document 1 :

Les rendements des mauvais bons des Trésors de l’Europe continentale sont historiquement et dramatiquement au plus bas (c’est pire que pendant la première grande crise de 2011-2012), ce qui correspond à une gigantesque bulle obligataire qui menace d’éclater à la moindre étincelle,

Document 2 :

Depuis cette première crise, les rendements du Schatz sont aux alentours de zéro, et nettement en territoire négatif depuis quelques mois,

Document 3 :

En conséquence, la pentification de la courbe des taux teutons est extraordinairement plate et négative jusqu’au 7 ans,

Document 4 :

Pour l’instant, tout va bien.
Il est encore temps de prendre ses dispositions pour l’€ffondrement.

15 réflexions sur “Grexit : pas tout de suite ?”

    1. Bonjour,
      Vous pouvez me les prêter ? j’offre un taux de 3 % /an sur une durée de 2 ans.
      Problème de liquidités passagères, fonds propres de la société 2 M€.
      + garanties certaines.
      Alors ?

  1. ok fait, acheté une maison à la moitié de son prix affiché il y a 3 ans à la campagne, avec des hectares de terrain, le reste j’achète des dollars et je place en bourse aux US, voir aussi des couronnes norvégiennes, c’est bon?

  2. Vous aviez raison (comme plus que très souvent) car la Commission vient d’accorder un moratoire de 6 mois à la Grèce … Merci pour vos informations toujours si pertinentes …

      1. Je suis désolé, Schauble vient de jetter un sceau d’eau froide sur le sujet et tous ce sont ré-alignés sur sa position … Le moratoire n’est plus d’actualité pour l’instant, malgré un accord de principe de la BCE sur le sujet … Le film se poursuit …

  3.  » Il est encore temps de prendre ses dispositions pour l’€ffondrement. »

    Ayez le courage de vos analyses !

    Et annoncez les dispositions que nous pourrions prendre, en tant que bon père de famille, afin d’atténuer le choc inéluctable.

    Merci pour votre travail.

    Cordialement

  4. Mardi 10 février 2015 :

    Le ministre allemand des Finances met en garde Athènes.

    Le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble a dit mardi que si la Grèce ne voulait pas d’un nouveau programme, alors tout était fini.

    Le ministre a ajouté que l’Eurogroupe voulait entendre mercredi de la part d’Athènes quelque chose qui l’engage.

    Il a par ailleurs démenti les informations selon lesquelles la Grèce serait parvenue à un accord avec la Commission européenne et a dit que l’Eurogroupe, soit l’ensemble des ministres des Finances de la zone euro, ne négocierait pas de nouveau programme pour la Grèce mercredi lors de sa réunion.

    http://bourse.lesechos.fr/infos-conseils-boursiers/actus-des-marches/infos-marches/le-ministre-allemand-des-finances-met-en-garde-athenes-1030668.php

    1. Cacomo brillant, mais un peu schizo … désolé de sembler provocateur, donc il faut préciser : Cacomo est un archétype du syndrome français, à savoir que notre système est optimal en matière d’inversion des valeurs ; liberté? Où ça? Égalité? Comparable pour les citoyens à celle d’écoliers face a l’instituteur. fraternité? Plaisanterie! Sous de faux airs de « démocratie », le système français est un « Ordre » au sein duquel nulle remise en cause n’est tolérée. Cacomo est malgré lui une vigie qui nous enseigne involntairement ce qui attend chacun des citoyens lambda qui oserait tenter de sortir du rang ou poser les vraies questions…

  5. Mercredi 11 février 2015 :

    « La Russie examinera un éventuel appel au financement du gouvernement grec, qui subit comme elle la ligne illégitime des Occidentaux », a assuré mercredi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov qui recevait son homologue grec, Nikos Kotzias.

    « En ce qui concerne les questions économiques, nous avons discuté aujourd’hui de la situation financière de la Grèce, qui est également dans une situation difficile en raison de la ligne unilatérale, illégitime de nos collègues occidentaux », a indiqué le ministre russe lors d’une conférence de presse avec M. Kotzias.

    Le ministre russe a aussi discuté avec son collègue grec les excellentes perspectives d’un partenariat gréco-russe dans le secteur de l’énergie, compte tenu de l’intérêt d’Athènes pour le gazoduc que la Russie compte construire via la Turquie jusqu’à la frontière grecque pour livrer du gaz aux Européens.

    Le nouveau gouvernement grec, élu le 25 janvier, ne cache pas ses sympathies pro-russes, suscitant des interrogations sur une possible réorientation stratégique de la diplomatie du pays membre de l’UE depuis 1981.

    http://www.romandie.com/news/La-Russie-prete-a-examiner-une-demande-daide-financiere-de-la-Grece/564738.rom

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