Grèce, euro et Greenspan

Ce bon vieux Greenspan s’est exprimé dimanche dernier sur la Grèce et l’euro…
D’après un article paru dans le Wall Street Journal, il a clairement affirmé que la Grèce devait évidemment sortir de cette zone contre nature qu’est l’euro, toutes les parties y ayant leur avantage.

Document 1 :

Cliquer sur le document pour l’agrandir.

Il aurait dû rappeler, une fois de plus, qu’une monnaie est nécessairement celle d’une nation, c’est-à-dire d’un ensemble homogène, du moins sur le plan politique, économique, juridique et fiscal.

Or la zone euro n’est pas une nation. Les pays la constituant ne peuvent donc en aucun cas avoir une monnaie unique.
C’est là un principe monétariste de base, simple, incontournable, irréfragable.

Document 2 :

Le plus drôle est que, lorsqu’il présidait la Fed, Alan Greenspan affirmait que l’émergence de l’euro était positive pour le monde entier et pour les Européens en particulier !

Les Américains sont cruels. Ils ont poussé les Européens à la faute. Ce bon vieux Greenspan le reconnait maintenant, par inadvertance.
Du temps où il présidait la Fed, tous les termes de ses discours étaient soigneusement choisis.

Cliquer ici pour lire l’article du Wall Street Journal d’où ces informations sont tirées.

6 réflexions sur “Grèce, euro et Greenspan”

  1. Je suis étudiant , on a fait un petit groupe pour des sorties , quelques gars qui ont des tunes et d’autre moins , au début çà marchait bien , puis les plus pauvres n’ont pu suivre alors les plus riches payaient pour eux , puis un beau jour ils en ont eu marre et ils ont tout arrété , ce sont retrouvés riches entre eux , depuis tout le monde se fait la gueule.
    Cà pourrait finir en bagarres et reproches , voilà l’EURO.

  2. http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/1356047/Euro-federalists-financed-by-US-spy-chiefs.html

    « DECLASSIFIED American government documents show that the US intelligence community ran a campaign in the Fifties and Sixties to build momentum for a united Europe. It funded and directed the European federalist movement. »

    « One memorandum, dated July 26, 1950, gives instructions for a campaign to promote a fully fledged European parliament. It is signed by Gen William J Donovan, head of the American wartime Office of Strategic Services, precursor of the CIA. »

    « A memo from the European section, dated June 11, 1965, advises the vice-president of the European Economic Community, Robert Marjolin, to pursue monetary union by stealth.
    It recommends suppressing debate until the point at which « adoption of such proposals would become virtually inescapable ». »

  3. Bonsoir (et bravo pour votre site).
    Techniquement, comment peut-on forcer les grecs (ou une nation) a ne plus utiliser leur monnaie, l’euro?
    Si les grecs ne font pas ce choix eux-mêmes, personne ne peut les empêcher d’utiliser cette monnaie.
    Personne ne peut donc les forcer a sortir.
    C’est donc la zone euro qui a un problème, pas les grecs ! Non?

  4. C’est ce qu’avait la Chine avec le Renminbi (en interne) et le Foreign Exchange Currency (FEC) pour l’externe.

    Ca marchotte, mais au moins ça marche, pendant un temps.

    Le principal écueil est la fixation du taux de change entre les deux monnaies interne et externe.

    D’un côté, il y a une parité « naturelle » de l’USD (par exemple) / FEC issue de l’équilibre de l’offre et de la demande dans ces devises..
    De l’autre côté, il y a une parité imposée/gérée de manière étatique.
    Le résultat inévitable est un marché noir florissant.

    Enfin, pour tous les biens importés ou exportés, ils doivent passer les frontières: USD -> FEC -> RMB, ou l’inverse.
    Ce qui veut dire que les tensions USD/FEC, sont injectées en interne dans le pays, de toute manière.

    Tout ce système a une instabilité structurelle, qui ne peut être mise sous chape de plomb que par un pouvoir politique dictatorial.
    Même les chinois ont jeté l’éponge quand ils ont réalisé qu’ils ne se développeraient pas à l’international sinon.

    La Grèce n’a pas (encore) ce type de gouvernement.

    Et ce serait un repli, sur elle-même, alors qu’elle introduirait ce système pour justement rester en Europe.
    C’est antinomique.

  5. En d’autres termes se monsieur Greenspan est un faux cul en comprend un peu mieux la Goldman Sachs qui à falsifier les comptes de la Grèce pour la faire rentré dans la zone euro

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