Hellas ! hélas…

Fitch a dégradé vendredi 20 mai la note des bons à 10 ans du Trésor de la Grèce de trois crans à B+ contre BB+, ce qui a fait ramener les marchés à la raison : le rendement de ces bons est revenu à un plus haut de 16,5 % dans sa tendance lourde haussière, correspondant à la réalité,
Document 1 :

Cliquer sur les documents et graphiques pour les agrandir.

La communauté financière euro zonarde ne peut plus maintenir l’illusion d’une Grèce dans l’euro système.
La veille, la BCE avait annoncé qu’elle pourrait ne plus accepter les obligations grecques en garanties de ses prêts, ce qui risque de mettre en défaut de paiement les banques de ce pays.
Ainsi le premier domino pourrait tomber, entrainant les autres


Les écarts entre les rendements des bons à 10 ans des autres pays de la zone et ceux du Bund ont réintégré dans la journée de vendredi leur tendance lourde haussière.
Le Portugal est comme la Grèce : en dehors de toute logique économique, en faillite totale,
Document 2 :

L’Espagne est dans une situation pire que celle de l’Argentine fin 2001,
Document 3 :

L’Italie est dans une situation à peine meilleure (que l’Argentine fin 2001),
Document 4 :

Pour la France, l’écart par rapport à l’ersatz de deutschemark revient dans les 15 %, ce qui correspond au taux de dévaluation souhaitable qui assurerait la croissance à son potentiel optimal, comme ce fut le cas avec la dévaluation de Pompidou de 1969,
Document 5 :

La crise de la zone euro s’est accentuée brusquement par deux fois : début mai 2010 lorsque deux banques au moins de la zone euro ont été en défaut de paiement, d’après la BCE, et depuis le début de cette année,
Document 6 :

Jamais 2 sans 3 ! Trois fois hélas !

L’intégration des rendements des bons à 10 ans du Portugal dans le graphique précédent permet de mieux comprendre l’état de délabrement des pires de ces cochons de pays du Club Med,
Document 7 :

Avec la Grèce, c’est encore pire,
Document 8 :

Les spéculateurs, c’est-à-dire les investisseurs qui voient juste et loin, permettent en temps normal de résoudre les problèmes qui se posent dans des pays à l’économie fragile pendant qu’il en est encore temps (les rendements de leurs bons du Trésor montent).
Les interventions intempestives du FMI et des hommes politiques empêchent les marchés de jouer leur rôle normal annonciateur de crises qui ont alors des conséquences très graves.

DSK.O. : avant sa libération conditionnelle,
Document 9 :

DSK se frotte les mains de contentement après l’annonce de sa libération conditionnelle,
Document 10 :

Le commentaire du New York Post est particulièrement inconvenant pour les grenouilles (frog) qui sont des animaux utiles et respectables,
Document 11 :

2 réflexions sur “Hellas ! hélas…”

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