Inflation, taux et croissance… aux USA

Aux Etats-Unis, l’inflation sous-jacente (PCE:PILFE) est en faible augmentation : 1,75 % d’une année sur l’autre, ce qui est supérieur à la limite haute préconisée par ce bon vieux Greenspan, à savoir 1,5 % mais elle reste cependant à un niveau acceptable,

Document 1 :

Par contre, l’inflation totale, celle qui est subie par les Américains dépasse déjà la barre critique des 2 % et elle est en forte augmentation, surtout à cause de la hausse des prix des hydrocarbures qui répond à une logique propre.

La forte inflation (causée par les erreurs des gens de la Fed et le laxisme des Démocrates alors au pouvoir) qui a culminé au début des années 80 est jugulée depuis une vingtaine d’années grâce aux Reaganomics,

Document 2 :

Les rendements des Notes à 10 ans sont redescendus dans la bande des 3 % après les fortes turbulences crées par le bombardier furtif B-2, Ben Bernanke, mais ils sont tombés sous cette norme à cause de l’€-crise,

Document 3 :

Pour relancer la croissance sur de bons fondamentaux, les gens de la Fed ont baissé leur taux de base au plus bas, c’est-à-dire à un niveau proche de 0 %,

Document 4 :

Ils ne pouvaient pas descendre plus bas car des taux négatifs, ça n’existe pas, c’est inconcevable, inimaginable, impensable, évidemment !

Cette politique monétaire a permis de faire tomber les rendements réels des Notes à 10 ans à des niveaux historiquement très bas, sous la barre critique des 2 %, ce qui permet de rendre peu attractif ce genre de placement dit de père de famille qui consiste à prêter de l’argent à l’Etat pour financer ses déficits, ce qui ne crée pas de richesse, favorisant ainsi les investissements en actions qui sont créatifs de richesse, eux au moins !

Document 5 :

Le résultat de cette politique économique et monétaire est particulièrement positif : la croissance du PIB réel est supérieure à celle des rendements réels des Notes à 10 ans depuis le début des années 2000,

Document 6 :

Tout est simple.

9 réflexions sur “Inflation, taux et croissance… aux USA”

    1. Inflation au niveau européen pour certain pays ne tiens que par le rachat des dettes via par la BCE de (80 milliards chacun mois) pour contenir la remonter des taux mais combien de temps pourrons t-il tenir à ce rythme la

  1. Pour info, partielle retranscription par mes soins, relativement à la super taxe foncière de macron
    29 mars 2017, Renaud Dutreil, soutien d’Emmanuel Macron, devant les notaires du Conseil supérieur du notariat, à l’initiative desquels les candidats à l’élection présidentielle ont été invités à présenter leurs propositions à la profession le mercredi 29 mars 2017 de 8h30 à 12h30 :

    Grand O’ du notariat
    Soutien d’Emmanuel Macron :  »
    Nous entrons dans un nouveau paradigme qui va nous conduire à entrer dans une France ouverte ou une France qui se replie sur elle-même, que nous ne pouvons pas aujourd’hui nous offrir le luxe d’un quinquennat qui échouerait. Nous sommes un peu aujourd’hui le quinquennat de la dernière chance.
    Nous sommes le quinquennat de la dernière chance. C’est à dire que si ce quinquennat échoue, que si ce quinquennat, s’il n’y a pas de résultat, si nous n’obtenons pas de quoi satisfaire les attentes des français en terme de sécurité, en terme d’emploi, en terme de réconciliation du pays et bien il y aura forcément la tentation d’un choix qui jusqu’à présent a été rejeté massivement par les français
    Donc, la gravité de la situation, le sentiment qu’il fallait soutenir un homme nouveau, un homme qui n’était pas marqués par les stigmates de la vie politique professionnelle et de carrière. Un homme qui connaissait l’entreprise, un homme qui de comprendre qu’il ne faut pas affronter ceux qui sont plutôt du côté de la justice sociale, et ceux qui sont plutôt du côté de l’efficacité économique
    trouver de bon compromis entre justice sociale et efficacité économique. Et bien que c’était probablement l’homme de la situation. Il y a dans la vie politique, la personnalité qui compte, il y a les circonstances et il y a la vision. Et je considère qu’Emmanuel Macron a la personnalité qui nous permet de nous engager résolument dans la modernité et non pas à reculons. Je pense que les circonstances le servent, parce que aujourd’hui il y a un rejet très fort de la classe politique. professionnelle et que sa vison, vision qui consiste à accoupler, à coupler les deux moteurs de notre société : l’efficacité économique et puis la justice sociale, est la vision qui convient dans les sociétés d’aujourd’hui.
    Alors, je sais qu’il y a eu entre vous et Emmanuel Macron, un différent, un affrontement. Moi-même je n’ai pas évidemment suivi ce débat puisque j’étais à l’époque aux Etats-Unis. C’était la loi Macron, c’était quelque chose qui ne dois pas être considéré comme derrière nous. Je suis tout à fait conscient que vous attendez autre chose du président de la république Emmanuelle Macron en ce qui concerne ce sujet là. Je ne suis pas venu nécessairement pour en parler parce que je crois qu’il y avait d’autres questions qui étaient à l’ordre du jour.
    Ma méthode à moi c’est encore une fois si vous voulez, le pragmatisme. Je pense qu’il y a souvent un écart dans les lois -et j’en ai fait passer pas mal-, entre le cadre général, les intentions, et la mise en oeuvre. On voit bien que sur ce sujet là, la mise en oeuvre a été assez surprenante au regard de certains principes d’équité et d’efficacité. Donc je conçois tout à fait pour qu’il y a envie de remettre le sujet à l’ordre du jour après les élections présidentielles. Je ne suis pas mandaté pour vous donnez une orientation sur ce qui pourrait être fait par Emmanuel Macron sur ce sujet, mais le connaissant, connaissant son pragmatisme, sa capacité à s’auto-critiquer lorsque certaines choses qu’il a faite n’ont pas forcément bien fonctionné. Je pense qu’une porte sera ouverte et que ce seras une occasion que vous ne manquerez pas de saisir, en tout cas je l’espère.
    Mon sentiment personnel, en tout cas je ne suis pas ici pour en tant que futur ministre, futur député,
    je suis là parce que mon sentiment personnel, ma vie politique passé, mon intérêt et mon amour pour le pays aujourd’hui me conduise à m’engager pour mon pays un peu plus que je ne devrais le faire
    ————————————————————
    Pour vous donner une orientation sur ce qui pourrait être fait par Emmanuel Macron sur
    une europe qui et également pour notre protection
    2:02
    En France, la chose la plus facile pour séduire, c’est très facile. Vous tapez sur l’Europe. Il y a un seul candidat qui assume de manière très courageuse. la France a mis des décennies à construire, une Europe imparfaite, une Europe technocratique, une Europe qui bien souvent ne joue pas les intérêts de la France, mais une Europe qui représente un avantage considérable, pour notre économie et également pour notre protection car je ne vois pas comment nous serons protégés dans le monde de demain si nous ne faisons pas passer le bouclier de la protection du niveau national au niveau continentale européen. Donc bien, je dis Macron est courageux parce que c’est probablement le seul à défendre l’Europe. Les autres, très souvent, par démagogie ou par conviction tapent sur l’Europe. Donc arrêtons de dire qu’Emmanuel Macron essaye de plaire à tout le monde, voilà donc bien un sujet où il n’essaye pas de plaire à tous le monde mais où il tient ses convictions. Et il y a d’autres sujets comme cela. Vous dîtes, aujourd’hui, on ne sait pas très bien quel va être son programme. Cela a été vrai un temps, ce n’est plus le cas aujourd’hui.
    Moi je suis un entrepreneur, quand on me dit l’IS va passer de 33 à 25%, c’est concret. J’ai investi dans plusieurs entreprises. Comme tout entrepreneur, j’espère un jour réaliser des plus values sur les gains de cessions de ces entreprises.
    « Quand on me dit, demain, il y aura une flat tax de 30% sur l’ensemble des gains de capital que vous réaliserez, je suis très soulagé. Pourquoi, pas seulement peut-être parce que l’impot va baisser, mais parce ce que je vais enfin comprendre ce que je vais payer à l’Etat. Avant je ne comprenais pas, en fonction de la durée de détention, en fonction de la situation de ma holding familiale ou autre, j’étais dans le flou le plus complet. Aujourd’hui, on me dit, et bien voilà, il y auras une flat tax à 30%, c’est à peu près ce qui existe par ailleurs aux Etats-Unis. Cela s’appliquera à l’ensemble des revenus du capital, c’est clair.
    Quand on me dit, sujet, qui je sais fait débat chez vous ou plutot suscite votre opposition. Quand on me dit l’ISF va être supprimer pour tous les actifs économiques. Moi je suis entrepreneur, l’essentiel de mon patrimoine, c’est pas de l’immobilier, c’est le capital à risque, c’est à dire que demain, il peut passer de la valeur zéro à la valeur x, he bien je suis très soulagé de savoir que ce capital, (2:14:26) qui peut-être un jour vaudra quelque chose ou qui peut-être un jour ne vaudra plus rien n’est pas taxé de façon mécanique par l’ISF. Je trouve tout à fait injuste que ce capital soit taxé.
    J’admet, j’admet, que sur l’immobilier, que la valeur est plus stable, dont l’assiette est moins sujette à des variations soit conjoncturelle, soit liée à la valeur des biens, puisse être taxé comme c’est le cas aux Etats-Unis par une super taxe fonçière puisque c’est ce que va devenir l’ISF sous Macron.
    Donc je crois que ce programme il est en réalité très précis, il est très clair. Ce n’est pas un programme attrape-tout-le monde, c’est un programme qui fait des mécontents. (2:05:02), qui fait aussi des satisfaits, mais on ne peut pas dire que ce programme a été fait pour faire plaisir à tous le monde.

    https://youtu.be/1RWmyYnmgUU

    1. l’immobilier puisse être taxé comme c’est le cas aux Etats-Unis par une super taxe fonçière puisque c’est ce que va devenir l’ISF sous Macron.

      macron va faire une taxe fonciere comme aux usa? une taxe fonciere genre 10% de la valeur du bien chaque anne a sortir en taxe fonciere?
      il a dit ca aux notaires?

  2. Question : un capital qui a valeur zéro, je ne pensais pas que cela pouvais être du capital. C’était rien pour moi. Cela pouvait à la limite être un bien (pas un capital donc, seulement un capital en puissance) qui n’avait pas de valeur commerciale, pas encore, ou plus de valeur commerciale.
    Nous avons donc un soutien de Macron qui parle d’un capital qui vaut zéro. Autant parler de l’eau en poudre !
    En plus il le qualifie de capital risqué ! Tu parle d’un risque, capital qui risque de passer de la valeur zéro à la valeur x. Dites-moi donc où est le risque ?
    Extrait : » Moi je suis entrepreneur, l’essentiel de mon patrimoine, c’est pas de l’immobilier, c’est le capital à risque, c’est à dire que demain, il peut passer de la valeur zéro à la valeur x, he bien je suis très soulagé de savoir que ce capital, (2:14:26) qui peut-être un jour vaudra quelque chose ou qui peut-être un jour ne vaudra plus rien n’est pas taxé de façon mécanique par l’ISF. Je trouve tout à fait injuste que ce capital soit taxé. »

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