PMI : France / USA

L’indice PMI manufacturier est un indicateur fiable de l’activité économique. Il est logiquement tombé à 55,0 en mai en France surtout à cause du renchérissement de l’euro par rapport au dollar,

Cliquer sur le graphique pour l’agrandir.

La hausse de l’euro par rapport au dollar permet de sauver pour l’instant les banques de la zone mais elle est létale pour les entreprises industrielles euro zonardes qui vendent des produits dont les concurrents bénéficient d’une monnaie moins forte.
De toute façon, cette hausse de l’euro ne fait que retarder les échéances inéluctables en accentuant d’autres problèmes, ce qui n’est pas une bonne solution.
La faiblesse du PMI français renforce les doutes que l’on peut avoir sur les chiffres mirobolants de la croissance du PIB tels qu’ils ont été publiés par l’Insee.

En Allemagne, le PMI manufacturier est à 58,2. Cet indice ne fléchit pas car les produits allemands sont moins concurrencés du fait de leur qualité.

6 réflexions sur “PMI : France / USA”

  1. Bonjour,

    Vos billets sont réellement passionnants. L’onde de choc semble gagner le nord de l’Europe (http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/05/24/l-agence-de-notation-fitch-baisse-la-perspective-de-note-de-la-belgique_1526468_3234.html) ainsi que des groupes bancaires (http://marches.lefigaro.fr/news/societes.html?&ID_NEWS=191467035 ou http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/banque/20110524trib000623834/moody-s-envisage-d-abaisser-les-notes-de-14-banques-britanniques-.html).
    Compte tenu de la manipulation des chiffres autour de la miraculeuse croissance française (que le monde entier nous envie!), je prends l’annonce de la diminution du chômage en France avec des pincettes géantes. Des conversations avec un ami travaillant dans le secteur de la grande distribution laissent entendre que nous sommes à la veille d’une crise majeure. Selon vous, l’indice PMI français va-t-il plonger sous les coups de la crise de l’euro et des gesticulations de nos gouvernants?

    Bonne journée

  2. Becassine , ministre clé qui disent , clé de sol , mais ras du sol avec les dents qu’elle à , ferait mieux de pas ouvrir la bouche.

  3. Mercredi 25 mai 2011 :

    Union Européenne : la commissaire grecque évoque le risque que son pays quitte l’euro.

    La commissaire européenne grecque Maria Damanaki a mis en garde mercredi contre un risque de sortie de son pays de la zone euro s’il n’arrivait pas à faire les efforts nécessaires pour réduire son énorme dette.

    “Le scénario d’un éloignement de la Grèce de l’euro est désormais sur la table”, a-t-elle indiqué dans un communiqué publié sur son site internet grec.

    “Je suis obligée de parler clairement”, a-t-elle poursuivi, évoquant un “dilemne : soit nous tombons d’accord avec nos bailleurs de fonds sur un programme de durs sacrifices apportant des résultats en prenant nos responsabilités pour notre passé, soit nous retournons à la drachme”.

    http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/afp_00347014-ue-la-commissaire-grecque-evoque-le-risque-que-son-pays-quitte-l-euro-168337.php

    1. Oui, et les gens de la BCE en rajoutent en voulant mettre fin de toute façon aux prêts illimités aux bk ! Comme les bk grecques ne peuvent pas survivre sans les prêts de la BCE, elles ont tomber ! Ce seront les 1° dominos…

  4. De même que H. et bien que n’étant pas toujours d’accord avec vos démonstrations, je vous remercie pour vos billets que je décortique avec grand intérêt, ayant travaillé dans une « autre » vie dans le milieu financier international. On n’en est même plus à de la manipulation de chiffres, c’est devenu de la prestidigitation accompagnée d’une bonne dose d’hypnose. Malheureusement, peu de gens se rendent compte de la situation actuelle et du manque de solution douce pour remédier à tous les problèmes. Le réveil va être dur, très dur pour beaucoup qui se croient en pays de cocagne, les innocents, les naïfs et les collabos du système.
    Je ne connais pas le secteur de la grande distribution mais par chez moi, les tpe et les pme tombent comme des mouches et à un rythme de plus en plus soutenu, cela en devient impressionnant le nombre de liquidations totales, faillites, mises en redressement et autres vitrines vides qui fleurissent ça et là. Je ne suis pas un « déclinologue » obsessionnel mais nous avons un futur économique peu flamboyant devant nous, et ce n’est rien de le dire. La grenouille bout dans la marmite à feu vif…

    1. Oui ! L’€ fort est létal pour les entreprises. En menant cette politique, beaucoup de PME vont couler et de toute façon les big bk vont devoir être recapitalisées par les contribuables (cf. les déclarations du type du FMI dont j’ai oublié le nom). C’est la politique du pire !

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