Taux de 2 % et richesse des nations

La richesse des nations et de leurs habitants dépend d’abord de la maitrise de l’inflation. Les Reaganomics ont réussi à faire tomber son taux d’un sommet de 10 % au niveau optimal sous 2 % : entre 1 % et 1,5 %,

Document 1 :

En effet, l’inflation ne doit pas descendre sous 1 % car les risques de déflation seraient alors trop élevés (la déflation est pire que l’inflation !) et elle ne doit pas dépasser les 1,5 % car il est difficile de contrer un départ de l’inflation sans casser la croissance.

Les rendements des bons du Trésor sont à la base de tous les marchés et plus particulièrement ceux à 10 ans qui en sont la référence principale.
La situation est optimale quand les rendements réels du 10 ans sont bas, autour de 2 %, et inférieurs au taux de croissance du PIB réel, comme avant 1980 et après 2002,

Document 2 :

En effet, quand les rendements réels du 10 ans (le placement type de père de famille) est faible, les investisseurs ont intérêt à placer leurs capitaux dans le financement d’entreprises, ce qui alimente la croissance, et inversement, des rendements élevés du 10 ans pénalisent les investissements productifs dans les entreprises, les capitaux se réfugiant dans le financement de la dette publique, ce qui ne crée jamais de valeur.

Depuis 2002, les rendements réels du 10 ans ont tendance à être inférieur au taux de croissance du PIB réel en fluctuant autour de 2 %, ce qui correspond à une situation optimale,

Document 3 :

Le taux de croissance du PIB réel est toujours légèrement supérieur à celui du revenu disponible par tête car les bénéfices des entreprises augmentent plus rapidement (que ces derniers, sur la base de 7,5% par an), ce qui augmente la richesse de la nation et de ses habitants, surtout quand l’inflation est faible,

Document 4 :

Le taux de croissance du PIB réel dépend de l’augmentation de la productivité qui est en moyenne de 2 % sur la longue période

Document 5 :

… alors qu’ils étaient supérieurs à 2 % après la guerre,

Document 6 :

Malgré les turbulences diverses, la situation économique et financière est proche de l’optimum aux Etats-Unis.

9 réflexions sur “Taux de 2 % et richesse des nations”

  1. En Grèce, le chômage est de 27%.

    Vendredi 30 août 2013 :

    Allemagne – Grèce : la faute à Schröder.

    Angela Merkel :

    « Tout est de la faute de Schröder ! Les Grecs n’auraient jamais du adopter l’euro !

    – Et comment on répare ça maintenant ?

    – Tout doucement. 27% d’entre eux sont sortis de l’euro. »

    Sur la feuille : “Chômage en Grèce”

    http://www.presseurop.eu/fr/content/cartoon/4097801-la-faute-schroeder?xtor=RSS-9

    Lors d’un discours électoral le 27 août à Rendsburg, la chancelière allemande a accusé son prédécesseur social-démocrate Gerhard Schröder d’avoir fait une « fausse manoeuvre » en consentant en 2001 à l’adhésion de la Grèce à la zone euro.

    « C’est de là que, selon Angela Merkel, viennent tous les problèmes que rencontre la monnaie unique », rapporte I Kathimerini.

  2. Union Européenne : chômage pour le mois de juillet 2013 :

    1- Médaille d’or : Grèce. 27,6 % de chômage.

    2- Médaille d’argent : Espagne. 26,3 %.

    3- Médaille de bronze : Chypre : 17,3 %.

    4- Croatie : 16,7 %.

    5- Portugal : 16,5 %.

    6- Slovaquie : 14,3 %.

    7- Irlande : 13,8 %.

    8- Bulgarie : 12,7 %.

    http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_PUBLIC/3-30082013-AP/FR/3-30082013-AP-FR.PDF

    Chômage des jeunes de moins de 25 ans :

    1- Grèce : 62,9 % de chômage des jeunes de moins de 25 ans.

    2- Espagne : 56,1 %.

    3- Croatie : 55,4 %.

    4- Italie : 39,5 %.

    5- Chypre : 37,9 %.

    6- Portugal : 37,4 %.

    7- Slovaquie : 34,6 %.

    8- Irlande : 28,6 %.

  3. La Grèce est en faillite.

    Le Portugal est en faillite.

    Lisez ces deux articles :

    Mardi 20 août 2013 :

    Pour Schäuble, la Grèce aura besoin d’un troisième plan d’aide.

    Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a déclaré mardi que la Grèce aurait besoin d’un nouveau plan d’aide international.

    « Il faudra qu’il y ait un autre plan en Grèce », a-t-il dit lors d’un meeting électoral dans le nord de l’Allemagne.

    Vendredi 30 août 2013 :

    Portugal : le Premier ministre évoque le scénario d’un autre plan d’aide.

    Le Premier ministre portugais Pedro Passos Coelho n’a pas écarté vendredi la nécessité d’un deuxième plan de sauvetage si le Portugal n’arrive pas à mettre en oeuvre une réforme de l’Etat permettant de réduire durablement les dépenses publiques.

    Réagissant au rejet jeudi par la Cour constitutionnelle d’une mesure d’austérité, M. Passos Coelho a évoqué l’hypothèse que le Portugal ne soit pas en mesure de poursuivre son programme de rigueur « sans davantage de financement, sans un deuxième programme d’aide ».

    « Si nous ne sommes pas capables dans les prochains mois de montrer à nos créanciers que la réforme de l’Etat nous permet de réduire les dépenses d’une manière durable, il se peut que nous ne soyons pas en mesure de poursuivre notre chemin sans davantage de financement, sans un deuxième programme garantissant au pays les moyens dont il a besoin », a-t-il déclaré lors d’un déplacement à Bragance (nord).

    http://www.romandie.com/news/n/Portugal_le_Premier_ministre_evoque_le_scenario_d_un_autre_plan_d_aide37300820131941.asp

    Dettes publiques en Europe au premier trimestre 2013 :

    1- Médaille d’or : Grèce. Dette publique de 305,291 milliards d’euros, soit 160,5 % du PIB.

    2- Médaille d’argent : Italie. Dette publique de 2034,763 milliards d’euros, soit 130,3 % du PIB.

    3- Médaille de bronze : Portugal. Dette publique de 208,284 milliards d’euros, soit 127,2 % du PIB.

  4. Je crois que pou l’euro c’est cuit!Mais on a encore rien vu car les démagogues de tous poils en profiterons!A quand le retour d’une monnaie saine et d’une politique monétaire prudente?Comme l’ex DM?Concernant la Grèce rien ne se passera avant les élections Allemandes…

  5. Grèce= On la vide de sa substantielle moelle.

    US: En effet l’économie se porte bien, mais il faudra quand même relever le plafond de la dette une nouvelle fois courant octobre ! L’économie ne se porte pas trop mal mais les finances du pays elles, ne suivent pas le même chemin.
    Ils ont un mérite aux US, c’est qu’ils ont un plafond pour la dette , certes il ne sert qu’à donner un peu d’animation au congrés.

  6. « la déflation est pire que l’inflation ! » : c’est vrai, mais uniquement dans un monde qui s’appuie sur l’argent dette pour créer de la croissance artificielle avec de l’argent non gagné. Le plus amusant, c’est que cela fait 2000 ans que les civilisations ont eu recourt à la dévaluation de la monnaie (remplacer l’argent ou l’or par du cuivre dans les pièces pour financer une guerre, une expansion impériale trop ambitieuse, etc. Aujourd’hui, les bits ont remplacé le cuivre). A chaque fois cela se finit de la même manière : boum.

    Voltaire l’avait compris (« une monnaie papier, basée sur la seule confiance dans le gouvernement qui l’imprime, finit toujours par retourner à sa valeur intrinsèque, c’est à dire zéro »), le Général de Gaulle aussi (voir son discours visionnaire de février 65 sur le dollar), mais malgré tout, on continue à faire les mêmes erreurs. Les banquiers centraux sont des savants fous qui refont toujours les mêmes expériences en espérant obtenir un résultat différent.

  7. Je vous signale quand même que votre analyse appliquée au Japon de 1995 par exemple aurait abouti à la même chose, car les chiffres étaient similaires. Pourtant le Japon n’a jamais redémarré, en dehors du délire suicidaire des récents abenomics.

    C’est donc que vous avez un angle mort quelque part.

    Une suggestion: sortir le nez du guidon monétariste et vous demander si l’on assiste à une panne d’innovations aux US (et dans les autres pays riches aussi d’ailleurs), pourquoi, et avec quelles conséquences.

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