USA : croissance normale

Les derniers chiffres des agrégats monétaires publiés hier soir par la Fed confirment que la croissance du PIB aux Etats-Unis continue à être normale.

En effet, M2-M1 continue à augmenter très régulièrement de 5,1 % par an depuis le 1° août 2011

Document 1 :

ce qui signifie que la croissance du PIB est normale : autour de 2,5 % d’une année sur l’autre, c’est-à-dire de 3,7 % en ce 4° trimestre par rapport au précédent en taux annualisé, contre 2,7 % pour le 3° trimestre, chiffre corrigé publié hier,

Document 2 :

Le frein de la croissance américaine est surtout constitué par l’€-crise comme je l’ai écrit maintes fois depuis longtemps, et cette €-crise ne peut que s’aggraver à l’avenir.

1 réflexion sur “USA : croissance normale”

  1. Bonjour,

    Aymeric Chauprade livre dans ce long billet publié sur son blog une des clés de la conduite américaine vis-à-vis de l’Europe et l’euro: « Le lien entre pétrole et dollar est l’une des composantes essentielles de la puissance du dollar. Il justifie que les pays disposent de réserves en dollar considérables pour pouvoir payer leur pétrole, et par conséquent que le dollar soit une monnaie de réserve principale. Par voie de conséquence, ce lien pétrole/dollar est bien ce qui permet aux États-Unis de financer leur formidable déficit budgétaire et de se permettre une dette fédérale de plus de 15 000 milliards de dollars. Aujourd’hui tout le monde parle des dettes et crises européennes, mais les États-Unis sont, sur le plan de l’endettement (endettement fédéral, endettement des États, endettement des ménages) dans une bien pire situation que les Européens. Cependant leur bouclier s’appelle « dollar » et on peut penser qu’ils ont utilisé le talon d’Achille grec des Européens pour affaiblir l’Union européenne et fragiliser l’euro. Imaginez que la crise de la Grèce n’ait pas éclaté, et alors vous aurez ce qui se passait avant son éclatement : les banques centrales des émergents continueraient à accumuler de l’euro et à diminuer leur réserves de dollars… On comprend mieux pourquoi la Grèce a été conseillée par Goldman Sachs et JP. Morgan… » (http://blog.realpolitik.tv/2012/11/ou-vont-la-syrie-et-le-moyen-orient/#more-205).

    Son approche, comme toutes les approches, peut être discutée mais je la trouve plutôt en cohérence avec vos billets. Le plus surprenant, c’est la servilité dont font preuve les principaux dirigeants européens, soit qu’ils ne comprennent pas ce qui se passe, soit qu’ils soient des complices actifs de ce jeu de massacre.

    Bonne journée

Répondre à H. Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.