Et c’est reparti pour un tour (en croisière Costa à prix bradés) : les rendements des nouveaux mauvais bons à 10 ans du Trésor grec sont repartis à la hausse à 20,0 % cet après midi de vendredi contre 18,0 % au début de cette semaine,
Pour notre histrion ignare et les grosses têtes de Natixis, c’est une bonne nouvelle car les Marioles de la BCE pourront relancer d’autres prêts de 1 000 milliards d’euros aux banques qui sauveront l’euro système.
voila le nouveau rapport des natixiens.
http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=63136
La France n’a aucune entrée car nous importons bien plus que nous n’exportons.
Mais c’est pas grave car nos investisseurs nationaux rachètent notre dette…
Je me demande comment on peut écrire des idioties pareilles…
Résultats des courses : l’investisseur qui a comptablement perdu 53,5% et qui possède de nouveaux titres à 46,5% de son ancienne valeur de bilan dispose en réalité d’une valeur économique de 10,8% + 7,5% + 7,5% = 25,8%.
Que va-t-il se passer si les marchés font monter sur les marchés secondaire les taux à 20 ans sur la dette grecque (ce qui est inévitable) ? Ils sont aujourd’hui à 12% :
s’ils passent à 15% au lieu de 12%, les 10,80% de valeur économique deviennent 8,02% ;
à 20%, les nouveaux papiers ne valent plus que 5,80% ;
et à 30%, la valeur moyenne de ces titres grecs baisse à 3,80%.
http://lebilletdutrader.com/2012/03/22/tout-ce-que-vous-voulez-savoir-sur-le-plan-de-sauvetage-grec/
Une façon simple d’estimer la perte économique est la suivante :
on prend les 31,5% de nouveaux titres grecs. On va actualiser les coupons annuels estimés à 3,70% en moyenne sur 20 ans (durée moyenne du nouvel échéancier de dette grecque puisque les titres sont supposés s’amortir de 5% par an). On a supposé que le taux d’actualisation est plutôt soft à 12% (moins que les niveaux de taux sur la dette portugaise). La valeur économique est donc de 10,8% (vous actualisez à 12% des revenus futurs à 3,70% l’an, donc vous ne pouvez que détenir un titre déprécié) ;
plus simple, on prend les 7,5% de nouveaux titres FESF à 1 an que l’on actualise au taux 1 an de ce type d’émetteur, soit 0,60%. Pas de décote ici, la valeur économique égale la valeur comptable donc 7,5% (taux coupon = taux d’actualisation) ;
plus simple encore : on prend les 7,5% de nouveaux titres FESF 2 ans que l’on actualise au taux 2 ans de ce type d’émetteur, soit 0,90%. Là aussi, la valeur économique égale la valeur comptable, donc 7,5%.
Résultats des courses : l’investisseur qui a comptablement perdu 53,5% et qui possède de nouveaux titres à 46,5% de son ancienne valeur de bilan dispose en réalité d’une valeur économique de 10,8% + 7,5% + 7,5% = 25,8%.
Vendredi 23 mars 2012 :
L’Italie et l’Espagne sous la pression des marchés.
L’Europe du Sud reste dans le collimateur des marchés. L’accalmie constatée depuis le début de l’année, portée par les opérations de la Banque centrale européenne, et plus récemment par l’accord européen sur la Grèce, a marqué une pause cette semaine. Les taux des obligations souveraines italiennes et espagnoles à dix ans sont repartis à la hausse, repassant au-dessus du seuil symbolique des 5 %.
http://bourse.lefigaro.fr/devises-matieres-premieres/actu-conseils/l-italie-et-l-espagne-sous-la-pression-des-march-s-167959